Le vendredi 21 janvier, à peine 48 heures après le départ de la 79e flotte de la marine iranienne pour la mer Rouge où les tensions battent leur plein avec une Amérique et un Israël directement engagé dans la guerre contre la Résistance yéménite laquelle a pris de court ses adversaires en ciblant au cœur les Emirats, l'Iran, la Russie et la Chine ont annoncé la tenue " d'une manœuvre navale hybride du nom de "Ceinture de sécurité maritime 2022" Selon le contre-amiral Tajodini, porte-parole de ces manœuvres, les unités marines et aériennes de la marine iranienne, la force navale du CGRI prendront part à cet exercice qui a également mobilisé les navires de guerre russes et chinois dans une zone opérationnelle de quelques 17 000 km2 : " notre objectif est de servir la paix et la sécurité des voies navigable pour tous et surtout renforcer les coopérations tripartite", a dit le commandant qui a surtout souligné les différentes étapes de cette manœuvre, le sauvetage des navires en feu, la libération des navires détournés, le pilonnage des objectifs préétabli, les tirs nocturnes contre les cibles aériennes ( avions, drones). " C'est un exercice conjoint contre la piraterie de mer, le terrorisme maritime émaillés évidemment par un échange fructueux de renseignement", a dit le responsable iraniens.
L'amiral Hamzeh Ali Kaviani, commandant adjoint de la marine de l'armée iranienne, avait affirmé que la force navale du pays est déployée dans les eaux et les mers internationales en permanence et ce, conformément à la réalisation des objectifs prédéterminés de la force navale de l'armée pour en garantir les intérêts
Après tout aussi bien la Chine que la Russie sont en pleine frictions navales avec le clan US à la fois en mer de Chine, en Méditerranée orientale, en mer Noir. L'idée est d'autant plus attrayante que l'Iran vient de finaliser un pacte stratégique de 25 ans avec la Chine et le président Raissi se trouve en ce moment en Russie pour sceller les liens stratégiques.
Rappelons que la marine iranienne a étendu la portée de ses opérations d'escorte ces dernières années dans le but de protéger ses navires contre les attaques de pirates somaliens. En juin de l’année dernière, deux navires de l'armée iranienne, le Makran et le Sahand, ont entamé ce qui est devenu un voyage qui a duré plus de quatre mois. Ils ont navigué dans l'océan Atlantique pour la première fois, ce qui a conduit Washington à spéculer qu'ils pourraient se diriger vers le Venezuela.
En 2017, la marine iranienne a pour la première fois testé une torpille intelligente de fabrication nationale baptisée "Valfajr" lors d'exercices militaires à grande échelle au sud du pays.
Au cours de la dernière journée de l’exercice de la marine baptisé "Velayat 95", les sous-marins déployés dans les eaux à 100 kilomètres de la côte ont touché leurs cibles flottantes à l'aide de leurs systèmes avancés de détection et de suivi. Au cours des exercices du mardi 28 février 2017, la torpille Valfajr a été tirée depuis le sous-marin local Ghadir et a détruit avec succès une cible flottante. Le système de torpilles développé dans le pays et baptisé ValFajr, possède une ogive de 250 à 300 kilogrammes qui peut être utilisée contre les navires lourds. La torpille Valfajr a un diamètre de 533 millimètres. Elle peut se déplacer à grande vitesse et fonctionner dans des eaux profondes ou peu profondes.
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La torpille Valfajr peut suivre les cibles, en utilisant des systèmes radar et sonar, et les détruire avec une puissance de destruction très élevée. En d’autres termes, si le système sonar dysfonctionne, le système radar entre immédiatement en action et gère la torpille jusqu'au moment de l'impact. Mais outre ValFAjr, les Russes et les Chinois pourront aussi assister au tir des plus puissantes torpilles qui existent au monde et qui sont de conception iranienne : La torpille Hoot. "Hoot est une torpille furtive iranienne qui se déplace à environ 360 km/h (220 mph), plusieurs fois plus vite qu'une torpille conventionnelle." Les informations publiées sur la torpille montrent qu'elle peut également être tirée par des sous-marins à une profondeur de 100 mètres.
Même si l'autre sous-marin se lance en premier, elle peut gagner la course et porter un coup fatal. cette torpille dont la vitesse est de 100 mètres par seconde (360 km/h) sous l'eau, vole en effet dans une bulle de gaz créée par la déviation vers l'extérieur de l'eau par son cône de nez de forme spéciale et l'expansion des gaz de son moteur. En empêchant l'eau d'entrer en contact avec la surface du corps de la torpille, la traînée est considérablement réduite, permettant des vitesses extrêmement élevées. La Hoot est propulsée par un moteur-fusée à combustible solide, soit environ 230 miles par heure et est parfaitement capable de détruire les plus gros navires de guerre et tout autre navire à la surface ou sous l'eau, et de le diviser en deux parties. Et ce ne seront pas les Chinois ou les Russes qui y verraient dans l'état actuel des choses, un quelconque inconvénient.