Depuis que la Russie de Poutine s'est jurée de remettre à sa place l'OTAN qui par Turquie interposée a tenté il y a quelques jours d'arracher le Kazakhstan aux mains russes, et qui a certes échoué sans pour autant totalement renoncer à ses projets rien qu'à en juger par la composition du nouveau gouvernement kazakh truffé d'anti Russie primaire, un temps nouveau souffle sur la Syrie Nord où les forces turques et leurs mercenaires donnent l'impression d'être sous pression. Certes le ministre turc de la Défense a promis d'intensifier ses attaques contre la Syrie sous prétexte d'avoir à y neutraliser les Kurdes, que l'armée du Sultan a même pilonné copieusement Hassaké ce dimanche et fait avancer la construction d'un mur de séparation autour d'Azzaz, ville qu'elle occupe depuis deux ans dans le nord de la Syrie, mais il est vrai qu'après la crise kazakhe, il y a quelque chose de cassé entre Moscou et Ankara.
Ou plutôt une méfiance russe qui remporterait sur la confiance. Car si "l'armée de Turan" turque est capable de faire partie d'un scénario de déstabilisation sur les frontières sud de la Russie, dans un Kazakhstan aussi névralgique pour Moscou, n'est-ce pas imprudent que de continuer à jouer au chat et à la souris avec Erdogan? D'ailleurs le départ quelque peu précipité des alliés centralisateurs de la Russie d'Almaty qui a commencé ce vendredi 14 janvier a coïncidé selon des sources avec l'arrivée des éléments de la CIA et du renseignement turc dans cette ville pour des missions dont les sources russes affirment ignorer la nature.
طيران الاحتلال الروسي يستهدف بـ غارات جوية أطراف بلدة #البارة بريف #ادلب الجنوبي pic.twitter.com/1iiAadwbEA
— Hadi khrat (@hadikhraat) January 15, 2022
En effet la version officielle est l'évacuation présumée de citoyens américains du Kazakhstan n'est pas vrai, aucun américain n'ayant quitté le territoire de ce pays. Vu la large présence des agents des services étrangers, dont les Turcs, il est fort probable qu'un sursaut de la crise survienne ultérieurement". Et puisque le président Tukayev donne l'impression être plus penché vers la'OTAN et la Turquie, la Russie devra-t-elle attendre la catastrophe pour agir ou bien serait-il plus sage de prendre les devants.
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— انس المعراوي (@anasanas84) January 15, 2022
غارات من الطيران الحربي الروسي تستهدف اطراف بلدة البارة بريف ادلب الجنوبي pic.twitter.com/VkqcxZNDsr
Plus d'un analyste évoque un plan préventif russe qui contiendrait plusieurs points : annoncer le déploiement de forces et d'armes stratégiques à Cuba et au Venezuela ; soutenir la Syrie et ses alliés de la Résistance dans le conflit arabo-israélien; soutenir tout ce qui provoquerait des troubles en Turquie pour renverser le pilier sud de l'OTAN et démanteler le régime Erdogan; et si nécessaire, envahir la Pologne pour atteindre les frontières de l'ex-Allemagne de l'Est, c'est-à-dire au mur de Berlin. Sans aller trop loin dans la spéculation, la Russie pourrait consolider ses arrières tout bonnement en mettant sous pression le contingent turc en Syrie.
Syrian troops intercepting a US convoy near Tel Adhab today. pic.twitter.com/RPEYVeJHCO
— Within Syria (@WithinSyriaBlog) January 15, 2022
« Dimanche, des avions de combat russes ont bombardé les positions des terroristes dans le sud d'Idlib et plus précisément dans la zone reliant les villes de Kansafra et d'al-Fatira, situées dans la région de Jabal al-Zawiya. Les raids aériens ont coïncidé avec un vol intense d'avions de reconnaissance russes et de ses alliés au sein de la Résistance », ajoute la même source. En outre, North Press Agency a fait part des frappes à grande échelle de l’aviation russe ayant détruit le samedi 15 janvier les bastions de Hayat Tahri al Chaam dont les cadres se font désormais escorter par les drones américains!
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Selon des données préliminaires, les frappes de l'aviation militaire russe étaient une riposte à des attaques des terroristes contre les positions de l'armée syrienne. Mis à côté des clashs avec les troupes US en totale débandade en Syrie orientale on conclurait que la recrée est finie pour le Sultan et que la Russie a enfin tranché. D'ailleurs parallèlement à ce changement de cap, les Russes continuent à étendre leur présence dans le nord. « Des images satellites ont fait état de la présence d’une nouvelle base militaire russe en Syrie », ajoute SouthFront.
at the Damkhiya checkpoint, nearthe city of Qamishli, the Syrian army blocked the movement of a convoy of five armored vehicles of the US army, which were accompanied by the SDF,Russian military units arrived at the checkpoint. The US patrol was forced to turn around pic.twitter.com/IBAjNB7GzP
— Spriter (@spriter99880) January 15, 2022
L'armée russe a lancé une nouvelle base militaire au centre de la Syrie. Les premières informations sur la présence des forces russes sur l'aérodrome militaire de Tabqa à Raqqa ont fait le gros titre des médias en automne dernier. D’après des images satellites, les sites de placement d'équipements militaires, les hélicoptères, les systèmes de défense aérienne, les radars ont été déployés sur la base en question. Est-ce uniquement pour faire peur aux Americains ou la Russie s'apprête-t-elle à chasser une bonne fois pour toutes et suivant la volonté de Damas l'occupant turc? Une partie du scénario kazakh, c'est en Syrie qu'il faudrait la déjouer.