Au sommaire
1- Le jour où l’Amérique a perdu son aura
A l’occasion du deuxième anniversaire de la mort en martyr du général Soleimani, le commandant de l’armée de l’air du CGRI, le général Amir Ali Hajizadeh, a souligné le déclin de l’hégémonie des États-Unis après la vengeance d’Aïn al-Asad.
Il s’est intéressé aux raisons qui ont poussé l’ex-président américain à ordonner l’assassinat du général Soleimani : Donald Trump pensait s’attirer le soutien d’Israël aux élections présidentielles. Cause perdue, puisqu’il a subi un échec cuisant face à Joe Biden.
« Les ennemis ne cherchaient pas seulement à éliminer un général de Corps d’armée, mais à mettre un peuple entier sous la pression maximale. Pourtant, l’assassinat du général Soleimani a donné l’occasion d’affaiblir le régime américain. Toutes les bases américaines sont en état d’alerte depuis l’assassinat de Qassem Soleimani.
Concernant l’ampleur des dégâts causés dans la base d’Ain al-Asad, il a souligné : « Immédiatement après l’attaque aux missiles, l’ennemi a essayé de se défendre avec un avion C-130 et ses forces terrestres, mais il s’est avéré qu’environ 2 000 personnes ont pris la fuite vers le désert. »
Il a déclaré que la menace du président américain d’attaquer 52 points sensibles en Iran était due à son extrême égo : « L’Iran était préparé, mais après sa risposte, la donne a changé. »
Depuis l’action iranienne, le déclin de la puissance américaine a commencé. De nombreux pays se sont ouvertement opposés aux États-Unis.
« L’acte terroriste du régime américain et du lobby sioniste a montré au monde entier leur totale désinvolture à l’égard des lois internationales. Ils ont ignoré la portée de la mort de Soleimani qui s’est avérée être encore plus dangereuse pour l’Arrogance mondiale que de son vivant. Preuves à l’appui : le retrait humiliant des États-Unis d’Afghanistan et la victoire du Front de la résistance en Irak, en Syrie et au Yémen », a conclu le général Hajizadeh.
Source : Fars News
2- Israël/Iran : la méga infiltration
Un réseau iranien aurait infiltré le Likoud, selon une télévision israélienne
La chaîne de télévision israélienne Canal 12 a accusé un réseau iranien d’avoir réussi à établir une relation avec des personnalités du parti Likoud, et les a poussés à publier des contenus sans savoir qui est exactement derrière cela. Ce qui a envenimé le différend entre la droite et la gauche israéliennes.
Selon Channel 12, « le réseau iranien a tenté de diffuser des messages contre l’ancien Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en plus des groupes du centre et de la gauche ».
L’un des objectifs du réseau est d’attiser le conflit politique en Israël et d’encourager les manifestations », estime la télévision israélienne, notant que vers la fin septembre, des militants du Likoud ont organisé une manifestation contre l’actuel Premier ministre, Naftali Bennett.
« Des éléments du réseau iranien ont également tenté de contacter des militants clés du Likoud, dont Ike Cohen, le conseiller de Netanyahu, et Lior Harari, un militant israélien bien connu », a ajouté le média israélien.
La chaîne israélienne a souligné que « le réseau a pu atteindre une diffusion massive après que ses membres aient travaillé dans un modèle différent », expliquant que le réseau avait « un certain nombre de comptes spécifiques au lieu de centaines de faux comptes de bots, et que dix comptes dans Facebook a réussi à pénétrer des centaines de comptes israéliens. »
Le présentateur de la même chaîne a estimé que « ce n’est pas la première fois que l’Iran s’emploie à envenimer le différend politique en Israël entre la droite et la gauche, mais ce réseau iranien est à ce jour son plus gros succès ».
A noter qu’il y a quelques jours, le site web de Times of Israel a déclaré que « le tribunal interne du parti d’opposition Likoud israélien a décidé d’expulser environ 1 000 membres appartenant au groupe des nouveaux likoudiens, et d’examiner le statut de 7 000 autres membres. Une mesure sur fond d’une lutte de pouvoir croissante au sein du parti.
La décision de justice est intervenue alors que le chef de longue date du parti, Benjamin Netanyahu, fait face à une opposition croissante sur la façon dont il a perdu le pouvoir alors que le chef du parti rivalise pour lui succéder.
On s’attend à ce que Katz défie Netanyahu pour la direction du parti lors de la tenue des primaires, bien qu’il n’ait pas encore officiellement annoncé sa candidature. Mais il a publiquement critiqué Netanyahu, l’accusant d’ » entraîner la direction du Likoud dans l’opposition, plutôt que de permettre à quelqu’un d’autre de diriger le parti et de le maintenir au pouvoir ».
Dans le même contexte, et sous le titre « Au Likoud, les couteaux commencent à être tirés », le journal Yediot Ahronot a publié un article dans lequel il évoquait « les batailles de succession au Likoud sur fond d’accusations sévères entre les deux candidats revendiquant la succession de Benjamin Netanyahu à la présidence du Likoud, le ministre des Finances Yisrael Katz et le député Nir Barqat ».
Avec Al-Manar
3- Des chars français en Inde
La France a tiré ses leçons de ses mentors anglo-saxons sur la vente de sous-marins à l’Australie.
Le 28 décembre, la porte-parole du Service fédéral russe de coopération militaro-technique [FSVTS], Valerya Reshet nikova, a indiqué que Moscou avait proposé à New Delhi de développer un nouveau char à partir du T-14 Armata, dont vingt exemplaires devaient être livrés d’ici la fin de cette année aux forces russes.
Cette proposition a, a priori, était faite en réponse à une demande d’information lancée par le ministère indien de la Défense pour se procurer 1770 nouveaux chars, afin de remplacer les T-72M1 Ajeya actuellement en service au sein de l’Indian Army, laquelle met également en œuvre 1025 T-90S ainsi que 122 « Arjun », de conception locale. Et cela, dans le cadre du programme FRCV [pour Future Ready Combat Vehicle], relancé en juin dernier.
Cela étant, le concepteur du T-14 Armata, Uralvagonzavod, n’est évidemment pas le seul à espérer décrocher ce marché potentiel.
En effet, onze autres industriels ont été contactés par les autorités indiennes. Dont le français Nexter, pour le char Leclerc… qui n’est plus en production depuis les années 2000.
Toujours est-il que le projet d’acquérir 1770 « chars du futur » n’en est qu’au stade de la demande d’informations.
Source : Opex.360
4- Un drone chinois plus rapide que" Avangard" ?
Un drone a été créé en Chine qui peut atteindre une vitesse de 30 MAX.
La Chine a commencé à devancer la Russie en termes de développement d’armes hypersoniques. Ainsi, selon les médias chinois, un véhicule aérien sans pilote unique est actuellement en préparation pour le démarrage de la production en série.
Il est capable d’une vitesse de 30 MAX, ce qui est plus rapide que les blocs de manœuvre de combat hypersoniques du système de missile russe Avangard. Selon Sohu, les tests du véhicule aérien sans pilote unique ont été achevés avec succès et les préparatifs sont en cours pour le début de la production en série de ces drones.
La tâche principale de ce dernier sera d’effectuer des missions de reconnaissance, et, selon certaines sources, de livrer des frappes avec des armes thermonucléaires.
Les spécialistes russes ont réussi à accélérer le missile hypersonique Avangard à une vitesse de 27 MAX, cependant, en Chine, ils ont largement dépassé le record russe, d’autant plus que nous ne parlons pas d’une unité de manœuvre de combat, mais d’un véhicule aérien sans pilote à part entière.
Néanmoins, malgré la participation accrue de la RPC à la course aux technologies hypersoniques, il existe des informations selon lesquelles la Russie développe également un avion capable de voler à des vitesses hypersoniques. Cependant, pour le moment, il n’y a pas de détails ni de faits à ce sujet.
Source : Avia.pro
5- La France à la tête des forces avancées de l’OTAN
La France dirigera les forces de haute alerte de l’OTAN pour une durée d’un an dès le 1er janvier 2022, rapporte ce 29 décembre 2021, le site officiel de l’Alliance de l’Atlantique Nord. Observateur Continental cité par le site d’internet RI. Observateur Continental a cherché à savoir quelle est, donc, la cible aujourd’hui de cette formation spéciale.
La réponse réside dans l’intervention de l’OTAN en Ukraine.
La cible est la Russie tout en imposant aux États de l’UE une occupation de l’OTAN renforcée. Alors, des soldats français vont être envoyés en Ukraine pour les intérêts des États-Unis.
Plus que jamais, la France agit sous les ordres de Washington, en traînant la France dans un conflit qui ne la concerne pas. Du moins, Paris aurait dû agir de concert avec Moscou et jouer la diplomatie sans faire intervenir ses soldats dans ce qui ressemble à un chaudron. La France joue avec le feu en suivant l’OTAN, car Paris sait que Moscou considère l’arrivée de soldats via l’OTAN en Ukraine comme une menace.
Cette formation, officiellement connue sous le nom de Force opérationnelle interarmées à très haut niveau de préparation (VJTF) de l’OTAN, a été créée « en 2014 en réponse aux crises survenues au Moyen-Orient et à l’agression perpétrée par la Russie contre l’Ukraine », écrit l’OTAN.
« Cette formation militaire, la VJTF, disponible en permanence et capable de se déployer en quelques jours afin de défendre tout pays de l’Alliance, est l’élément au plus haut niveau de disponibilité opérationnelle de la Force de réaction de l’OTAN, qui compte 40 000 soldats », précise le communiqué de l’OTAN.
« Je remercie la France de diriger la force de réaction rapide de l’OTAN en 2022 », a déclaré le secrétaire général de l’Organisation, Jens Stoltenberg, rajoutant : « La Force opérationnelle interarmées à très haut niveau de préparation contribue de manière substantielle à notre défense collective, et le leadership qu’assure la France est une démonstration forte de son engagement et de ses capacités. Dans une période où les défis de sécurité sont sans précédent, il ne saurait y avoir aucun malentendu sur la détermination de l’OTAN : nous sommes unis pour défendre et protéger l’ensemble des Alliés ».
En 2022, la VJTF se composera d’une force multinationale de plusieurs milliers de soldats. S’appuyant sur le 1er régiment d’infanterie et le 3e régiment de hussards, la Brigade franco-allemande, forte de 3500 soldats, constituera le noyau de cette force. Dirigée par le Corps de réaction rapide, basé à Lille, la Brigade franco-allemande est une unité binationale, qui témoigne du lien solide unissant les deux membres de l’Alliance que sont l’Allemagne et la France, indique l’OTAN, et confirme que d’autres pays de l’OTAN, dont l’Espagne, le Portugal et la Pologne, fourniront également des forces.
La majorité des unités de la VJTF (Very High Readiness Joint Task Force) proviennent de la brigade principale. La direction de la VJTF, au sein de laquelle les soldats sont placés en état de haute disponibilité opérationnelle et qui sont prêts à être déployés en quelques jours, fait l’objet d’une rotation annuelle entre les Alliés. Ainsi, la France succède à la Turquie, qui a dirigé la force en 2021, et l’Allemagne lui emboîtera le pas en 2023. Le Commandement allié de forces interarmées de Brunssum, aux Pays-Bas, assurera le commandement de l’ensemble de la Force de réaction de l’OTAN en 2022.
Sur Twitter, l’OTAN déclare en montrant une vidéo : « La VJTF démontre la capacité de l’OTAN à disposer d’une unité hautement entraînée et rapidement déployable en attente pour répondre à une crise ou à un conflit si nécessaire ».
Volonté d’attaquer la Russie
« L’OTAN met les forces de crise en état de préparation accrue à l’action », titre Die Welt le 22 décembre 2021. « Pour la première fois, l’OTAN réagit par des mesures concrètes au déploiement de troupes russes à la frontière ukrainienne. Les forces spéciales devraient être prêtes à intervenir plus rapidement. Avec cela, l’Alliance veut également assurer la protection de ses membres d’Europe de l’Est », explique le quotidien allemand en indiquant la Russie comme la cause de ce déploiement en se référant à un haut diplomate de l’OTAN : « Face au déploiement de troupes russes près de la frontière avec l’Ukraine, l’OTAN a réagi par une première mesure militaire spécifique et a augmenté la disponibilité de sa Force de réaction rapide (NRF) de 40 000 hommes en cas de crise ». La Force de réaction de l’OTAN (Nato Response Force – NRF) pour les situations de crise a été augmenté et que d’autres unités de la NRF, comme les forces spéciales ou les logisticiens, ont également été mises en alerte renforcée, de sorte qu’en cas de crise elles doivent aussi être prêtes à intervenir beaucoup plus rapidement.
Selon les informations de Die Welt, une décision correspondante a été prise la semaine dernière (avant le 22 décembre) par le Conseil de l’Atlantique Nord, dans lequel tous les pays membres sont représentés. Auparavant, le commandant en chef de l’Alliance pour les opérations, le général américain quatre étoiles Tod D. Wolters, avait proposé que les gouvernements des pays de l’OTAN raccourcissent les périodes de mobilisation. Officiellement, l’OTAN avec le VJTF déclare protéger la Pologne, les pays baltes, la Roumanie, contre une agression russe imaginée comme dans un scénario hollywoodien.
La France est, donc, prête à attaquer la Russie en servant de proxy aux États-Unis alors que la Russie est un grand allié de la France. Pourtant, la diplomatie russe fait, encore, tout pour éviter un conflit frontal. Les soldats français, qui ont combattu avec l’URSS contre l’attaque du Reich nazi, et qui ont donné une grandeur de la France au sein de la population russe doivent se retourner dans leur tombe. La France est, donc, un pays occupé et n’agit pas comme un pays souverain. Il faut rappeler que la diplomatie russe dégoûtée de voir la mauvaise foi de la diplomatie française a décidé suite à une rencontre diplomatique à Paris de publier en novembre 2021 des échanges de mails entre Paris et Berlin afin d’apporter la preuve de sa bonne foi et de sa volonté d’éviter un conflit. La Russie tend encore la main à la France, mais une élite soumise à Washington obéit aux intérêts des États-Unis et de sa branche politique armée qui est l’OTAN.
Source : Observateur Continental