Le boucle est bouclé: Seulement 5 jours après la fin du méga exercice militaire iranien, "Grand Prophète 17" où l'Iran a reconstruit, image par image et sous les yeux ahuris des Américains et des Sionistes le rasage complet du réacteur de production d'armes de destruction massif d'Israël, et ce, à coup 16 missiles balistique de six type différents ( Emad, Sejjil, Ghadr, Zulfagar et Zelzal) plus dix drones à sens unique Shahed-136, exercice mille fois commenté et re-commenté depuis, l'Iran vient de jeter une nouvelle méga pavée dans le marre, en plaçant en orbite basse trois "appareils de recherche" à l'aide du lance-satellite Simorgh :
You can see what is likely water condensing or plasma around the fins of the warhead from Iran’s Dezful (?) short-range ballistic missile in its final moment of terminal phase just before the target impact on the mock-up of the Israeli nuclear facility near Dimona pic.twitter.com/d3CcBMAbNd
— ELINT News (@ELINTNews) December 25, 2021
Aucun expert ne peut ignorer ce que veut dire une lance-satellite testée avec succès, en pleine négociation à Vienne où les Européens tendent à fixer à tors et à travers des ultimatums et où les Américains, de vouloir faire les bouches fines bien que fautifs, et tout ceci, sur fond de menaces israéliennes de frappes aériennes massives contre les sites nucléaires iraniens.
Before/after @planet 3 meter images from the Iranian missile test against a target made to look like Israel's Dimona nuclear reactor.https://t.co/Pi9uAnxdMG
— Dr. Jeffrey Lewis (@ArmsControlWonk) December 26, 2021
The Drive, revue militaire US est même allé jusqu'à analyser la couleur trop orangée de la fumée s'échappant du missile Dezful pour conclure qu'il pourrait effectivement s'agir de l'effet Hall issu du propulseur que les Iraniens ont placé dans l'ogive du missile. et de poursuivre : " Ce genre de propulseur à effet Hall, on les utilise pour le maintien en orbite de satellite ou pour les transferts d'orbites ou encore pour la propulsion de sonde spatiale.... et en tout cas cela procure une capacité hypersonique à l’utilisateur.
Dezful ballistic missile on a dual launcher pic.twitter.com/zRhCua8HHS
— Tal Inbar (@inbarspace) January 15, 2021
D'autant plus que l'Iran a un programme impressionnant de missiles balistiques et essaie de jouer un rôle important dans l'espace. En janvier 2020, le groupe spatial du ministère iranien de la Défense avait revendiqué de nouveaux porteurs de satellites. À l'époque, le porte-parole Ahmad Hosseini avait même indiqué que l'Iran était désormais le septième pays à développer une technologie spatiale de ce type"
Et the Drive ne pouvant pas se garder de se référer au lancement d'il y a deux ans du premier satellite militaire iranien Nour-1 de poursuivre : " Le moteur spatial Salman à l'aide de quoi le premier satellite militaire iranien avait été placé en orbite basse utilise un ensemble de technologies sophistiquées, notamment du propergol solide, une tuyère mobile pour le contrôle de vol et une enveloppe en fibre de carbone légère.
La fabrication d'un moteur spatial comme Salman marque une étape importante qui pourrait être suivie par la conception d’un missile antisatellite. Car Salman peut changer de direction grâce aux matériaux composites légers, utilisés dans son corps. En conséquence, cette technologie de l’usage de la propulsion à propergol solide permet à l’engin de se déplacer bien au-delà de l'atmosphère terrestre. Le recours à la technologie de propulsion à tuyau mobile permet de fabriquer des missiles défensifs pour engager des cibles ennemies en dehors de l'atmosphère terrestre. En ce sens,, le Grand Prophète 17 pourrait s’inscrire dans la prolongation de ce programme de missiles intercontinental que l'Iran semble poursuivre implicitement, sans fracas ni bruit".
Le 22 avril 2020, l'Iran a lancé son premier satellite militaire Nour-1 à partir du lanceur tri-étage Qassed qui a été placé en orbite avec succès. Le satellite Nour-1 orbite actuellement autour de la Terre à 425 km, la même distance où viennent d'être placées trois "objets de recherche" précités par le lance-fusil Simorgh. Nour-1 s'est chargé de la surveillance des pétroliers iraniens qui en 2020 on fait la route vers le Venezuela. Mais son lanceur tri-étage Qassed composée au premier étage, d’un moteur à propergol liquide et au deuxième étage, du moteur Salman à propergol solide n'a pas cessé d'intriguer le camp d'en face quant à une possible arme anti-satellite iranienne propre à devenir un missile intercontinental.
Décidément la tache d'endiguer "le nucléaire ou le programme balistique iranien" devient de plus en plus difficile voire périlleux pour un axe US/Israël qui en sont encore à commenter les étapes du Grand Prophète 17. L'Iran va-t-il encore prendre de court dans les jours à venir?
Toujours est-il qu'après des semaines de coups de bluff et de menaces l'entité sioniste commence à se rendre à l'évidence, l'Iran a bel et bien dépassé le seuil d'endiguable : Mercredi, l'armée israélienne a reconnu dans un rapport les capacités militaires "impressionnantes" de l'Iran qui pourront atteindre "n'importe quelle cible en Israël"
" Israël est prêt à frapper l'Iran dès que le gouvernement en donnerait son feu vert, certes, mais le problème c'est qu'une fois les frappes effectuées, il serait incapables de faire face à ses conséquences, affirme un analyste joint par SouthFront.
Le choix de la cible finale dans les exercices “Grand Prophète 17” démontre que le renseignement militaire iranien suit non seulement attentivement l’évolution de l’arsenal non-conventionnel israélien, considéré comme l’un des plus prolifique au monde mais qu’il dispose de données sensibles sur certains aspects de ce programme nucléaire militaire datant de la fin des années 50 comme le programme de miniaturisation des têtes nucléaires et l’emplacement de certains laboratoires secret y afférents. L'Iran est au centre de l'une des plus terrifiantes bataille que l'axe US/OTAN/Israël veut déclencher contre l'humanité".
-Interdiction des couloirs maritimes avec des tirs de suppression utilisant de l'artillerie, des missiles à longue portée et des missiles de croisière lancés depuis des îles et des vedettes rapides.
یکی از مواردی که پس از انتشار تصاویر توسط "ایما مدیا" محل بحث شده است، تصویر مربوط به اصابت سر جنگی دزفول به هدف شبیهسازی شده بوده است درواقع موج انفجار حاصل از برخورد اول باعث به هم ریختگی پیکسلی ویدئو شده است اما دوستان ادیت و دستکاری ویدیو را مطرح کرده اند که درست نیست pic.twitter.com/huwbLZ2E16
— Reza_Mad (@maysam21901) December 26, 2021
-La première utilisation connue des missiles semi-balistiques Fath, récemment entrés en service dans la marine du CGRI. Le Fath est une version réduite de la puissante famille Fateh de missiles balistiques à courte portée, avec une portée estimée de 100 à 150 kilomètres. Il peut être tiré à partir de cartouches tubulaires, dont jusqu'à six peuvent être transportées sur un camion spécialement configuré. Pour une portée étendue, le CGRI a testé la capacité de lancer un seul Fath à partir d'un avion d'attaque Soukhoï Su-22.
-Utilisation de missiles antichars perforants (par exemple, le Dehlaviyeh) pour attaquer de petites cibles maritimes à courte distance (jusqu'à 3,5 km).
-Utilisation de missiles air-sol Almas avec des drones d'attaque Mohajer-6, en plus des bombes miniatures Qaëm testées au combat et largement utilisées en Syrie. Ces petites armes à guidage de précision offrent une portée revendiquée de 8 km contre des cibles molles fixes et mobiles.
-Utilisation plus étendue d'hélicoptères d'attaque contre des cibles terrestres, même si l'aile aéronautique des forces terrestres du CGRI dispose d'une flotte très limitée de ces avions (quelques Bell AH-1J Cobra remis à neuf achetés à Army Aviation).
-Première utilisation en service connue d'un char de combat principal Karrar par le CGRI, vu enveloppé dans des manchons de suppression de chaleur.
-Transport de lance-roquettes à longue portée vers des îles éloignées à l'aide de barges, dans le but d'interdire à l'ennemi l'accès aux couloirs maritimes.
A quoi rime tout ceci? Et bien cela prouve que l'Iran est prêt à tout scénario. Compte tenu de l'incertitude persistante concernant les négociations nucléaires et de la menace croissante d'une action militaire contre l'Iran, on peut s'attendre à ce que l'Iran accélèrent le rythme de ses activités militaires....Mais l'épisode de la destruction du site secret israélien de la miniaturisation des bombes nucléaires prouve que l'Iran ira jusqu'au bout. Dans ce contexte, le lance-satellite Simorgh n'est-il pas activé pour nous promettre l'émergence d'une arme anti satellite iranienne?"