Selon l’agence iranienne Tasnim, des sources diplomatiques internationales ont révélé les pourparlers secrets du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et du ministre saoudien de la Défense avec des responsables du ministère israélien des Affaires militaires pour conclure des accords militaires.
Selon le site Saudi Leaks citant le site Strategy Page spécialisé en matière militaire, Ben Salmane négocie discrètement avec Israël pour acquérir certains des systèmes de guerre aérienne d’Israël.
Le site a rapporté que Mohammed ben Salmane avait exprimé son intérêt pour le nouveau système israélien « Sling David » pour renforcer le système de défense de l’Arabie saoudite contre le groupe yéménite Ansarallah.
Selon le site web, le gouvernement saoudien essaie de trouver des systèmes de défense aérienne moins chers, car les Saoudiens utilisent actuellement des missiles air-air AMRAAM. Chaque missile coûte un demi-million de dollars.
Le site web a déclaré que la dernière opération de ravitaillement en missiles reçue par l’Arabie saoudite était de 200 missiles PAC3 en 2020.
Selon le site Internet, l'Arabie saoudite cherche à acquérir plusieurs centaines de missiles anti-missiles Patriot PAC-3 des États-Unis et des pays de l'UE pour remplacer plusieurs centaines de missiles Pac-3.
Les attaques d'Ansarallah ont révélé la faiblesse du système de défense aérienne saoudien, qui a coûté des milliards de dollars à Riyad, et ce n'est pas la première fois que les systèmes de défense antimissile saoudienne Patriot ne parviennent pas à repousser les attaques.
Les missiles défectueux évoquent des souvenirs d'échecs similaires des missiles Patriot détenus par les États-Unis pendant la guerre du Golfe de 1991 et l'invasion de l'Irak en 2003.
"Toutes les défenses aériennes conventionnelles peuvent résister à de petites frappes de drones, tandis que l'Arabie saoudite ne peut pas se défendre avec le déploiement d'équipements militaires coûteux", a-t-il ajouté.
L'Arabie saoudite s'appuie fortement sur les systèmes de défense antimissile Patriot fabriqués aux États-Unis pour Riyad, que Riyad utilise pour contrer les attaques d'Ansarallah. Pour autant, il semble que l’intensification des attaques d’Ansarallah ces derniers mois contre l’Arabie saoudite a épuisé le stock des équipements de défense saoudiens à tel point que pour les responsables américains et saoudiens, l'arsenal de missiles intercepteurs de l'Arabie saoudite a été dangereusement épuisé.
Suite à la signature de l'accord de compromis des Emirats Arabes Unis et de Bahreïn avec le régime sioniste, la soif de compromis du régime des Alé Saoud avec ce régime et ses relations publiques avec Tel-Aviv s'est accrue, à tel point que ses responsables ont exprimé à plusieurs reprises leur intérêt à établir des relations avec les occupants palestiniens.
Le 4 novembre, la chaîne de télévision israélienne Kahn a rapporté qu'une délégation de 20 dirigeants sionistes résidants des États-Unis s’était rendue en Arabie saoudite et y avait rencontré de hauts responsables saoudiens, notamment des ministres et des représentants de la famille royale.
Des sources d’information en hébreu ont récemment rapporté qu'un avion sioniste avait atterri pour la première fois à l'aéroport international de Riyad. L’appareil aurait appartenu à un homme riche qui avait décollé avec son propre avion depuis l'aéroport de Ben Gourion pour atterrir à Riyad après un court transit à Amman.