Il y a deux jours, et alors même que les forces yéménites continuaient d'avancer dans le triangle de Falaj, situé à proximité des monts de Balak oriental, ces hauteurs fraîchement libérés et qui ont donné à Ansarallah une position dominante pour en, venir plus rapidement au bout des gisements de Safer, un curieux appel au cessez le feu a été lancé par le quartette Riyad-Abou Dhabi-Londres-Washington, poussant les observateurs à en chercher le motif. Est-ce l'écho de ces raids aux missiles et aux drones yéménite en cascade qui s'abattent invariablement sur Najran Jizan ou l'aéroport de Khamis Mushait voire sur Riyad et Djeddah qui aurait forcé la coalition d'agression à lancer un appel de détresse à l'adresse d'Ansarallah? Ce dimanche matin un enième nuée de drones que la coalition prétend pour la énième fois avoir déjoué, a visé les chasseurs F 15 saoudiens Khamis Mushait et à ce rythme la coalition risque de ne plus avoir très bientôt assez de chasseurs et bombardiers à sa disposition pour écraser les zones civiles .
Surtout que la perspective d'une telle pénurie apparaît sur fond d'images vidéos envahissant depuis quelques heures et pour la seconde fois en l'espace de quelques jours, la toile et qui mettent en scène un hélicoptère d'Ansarallah en train de pilonner à coup de missiles air sol les positions de Riyad et ses mercenaires. Rien que l'idée de l'(émergence d'une armée de l'air yéménite qui irait s'ajouter aux drones de la Résistance pour attaquer l'occupation, cela est propre à donner de la chaire de poule aux Anglo-saxons et à leurs sous-fifre régionaux.
#عاجل #التحالف: سقوط مقذوف معادٍ بالمنطقة الصناعية بأحد المسارحة في جازان.#واس_عام pic.twitter.com/OhCRhWoHVc
— واس العام (@SPAregions) December 15, 2021
Surtout qu'Ansarallah doté d'un brillant génie militaire projette de se servir des hélicos Mil 24 de plate-forme de lancement de ses drones, ce qui pourrait changer radicalement la donne non plus seulement à Maarib où Riyad et ses parrains ont militairement perdu la guerre mais encore un peu plus au nord à l'intérieur du territoire saoudien. Au fait lancé à partir d'un hélico, les drones yéménites connus pour leur extraordinaire précision et furtivité n'auraient plus besoin d'un lanceur à turbofon ou à jet. Jamais les Yankée qui en 2020 en étaient fraîchement venu à l'idée d'embarquer les drones de type AlTIUS sur des Blackhawk n'auraient pensé avoir à voir un jour les "gueux" arriver à ce niveau de technicité. Mais en termes militaires, Ansarallah a habitué le monde à des méga surprises. n'empêche que cet appel de détresse que quatre "puissance" ont lancé à son encontre pourrait avoir sa raison ailleurs.
Ce qui aggrave la situation des dirigeants de la coalition, ce n'est pas seulement la progression rapide des forces de Sanaa vers Maarib,ni non l'extraordinaire développement militaire ou la taille des missiles et de la force terrestre qui se révèlent à chaque nouvelle opération de dissuasion, mais c'est plutôt l'extraordinaire capacité d'Ansarallah à se faire rallier non seulement les tribus yéménites mais encore celles du sud de l'Arabie saoudite. Comme si les tribus saoudienne tombaient littéralement sous la puissance de feu envoûtante d'Ansarallah. La cohésion tribale et l' étreinte populaire de l'armée et des comités populaires, a d'ailleurs pousser un certain nombre de villages et de quartiers à céder sans combat. Bref c'est l'équilibre tribal qui commence à s'inverser non pas en défaveur du Yémen pays que l'empire cherche à démembrer depuis 7 ans mais bien au détriment de l'Arabie des Salmane.
Les forces armées yéménites ont avancé dans la région de Jizan au sud de l'Arabie saoudite, au cours de laquelle plus de 30 soldats soudanais ont été tués ou blessés, signe que ce ne sont pas les Selon Al Mayadeen, 10 mercenaires soudanais ont été tués et 17 autres blessés vendredi dernier lors d'une attaque des forces yéménites contre des bases militaires dans la zone frontalière d'al-Hassira, située entre la ville de Haraz dans la province du nord-ouest du Yémen et Jizan en Arabie saoudite. Au cours des derniers jours, les forces armées yéménites et les comités populaires ont pu prendre le contrôle total de la région de Jabal Habash deux jours seulement après avoir pris le contrôle des montagnes stratégiques de Qashaan et de la vallée de Salbah à l'ouest de Khab et al-Shaaf.
Le retrait des forces de la coalition de Al-Yatamah s'est soldé par des accords entre Ansarallah et des tribus de la région qui incluent les points suivants : 1- Les combattants d'Ansarallah n'entreront pas dans la ville d'al-Yatamah, mais le contrôle du district sera remis aux chefs et aux représentants des tribus d'al-Yatamah. 2- Les armes laissées par les militaires de la coalition à al-Yatamah seront remises aux éléments armés des tribaux pour assurer la sécurité de la région.3-Les tribus se sont également engagées à ne pas se soumettre aux militaires de la coalition saoudienne et à empêcher les mercenaires liés à l’Arabie Saoudite d’entrer à Al-Yatamah et d’attaquer les positions de l’axe de la Résistance yéménite. Vu les teneurs parfaitement démocratiques de ces accords, le Sud de l'Arabie qui appartenait au Yémen il y a quarante ans ne tarderait pas à revenir dans le giron yéménite.
Et tout en l'espace d'à peine 15 jours: les combats dans la province septentrionale d'Al-Jawf ont commencé le 4 décembre et s’est intensifiée suite aux raids aériens de la coalition saoudienne. Il convient de noter que les forces de la Résistance yéménite ont déclenché depuis 16 décembre une vaste opération de libération d'al-Yatamah et ses banlieues.