Beaucoup de villes frontalières de l’Arabie saoudite se sont transformées en des casernes par crainte des opérations de l’armée et des Comités populaires du Yémen, a-t-on appris d’un analyste yéménite.
L’armée yéménite et les Comités populaires, liés à Ansarallah, ont mené, pendant les derniers jours, des opérations d’envergure dans la localité de Jizan et en ont publié des photos et des enregistrements vidéos.
Les images montrent une attaque surprise, lancée par les forces yéménites après avoir surveillé les agissements des militaires saoudiens, et l’effondrement des rangs de l’armée de Riyad ainsi que la mort d’un certain nombre de soldats.
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Les images diffusées laissent également voir les armes abandonnées par les militaires saoudiens qui ont pris la fuite, les équipements détruits et les corps des soldats abattus. Bref, l’inefficacité de l’armée saoudienne a été mise au grand jour plus que jamais.
Dans ce droit fil, Ekram al-Mohaqeri, analyste yéménite, a déclaré que l’opération yéménite contre la ville saoudienne de Jizan avait entraîné la destruction d’une importante quantité d’armes et d’équipements de l’ennemi et la mort d’au moins 80 militaires saoudiens et mercenaires soudanais.
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« Les images, enregistrées par les caméras de Harbi Press, mettent en évidence la vulnérabilité de l’armée saoudienne et l’inefficacité des mercenaires à la solde de Riyad qui prennent la fuite après seulement quelques minutes de combat ; ils courent, pris de panique, grimpant collines et falaises pour sauver leurs peaux. »
Ekram al-Mohaqeri a précisé que l’opération de l’armée yéménite avait eu lieu dans une superficie de 150 kilomètres carrés à l’intérieur de Jizan.
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« L’opération de l’armée et des Comités populaires du Yémen à Jizan est porteuse d’un message transparent à l’adresse du régime saoudien et du monde entier et elle prouve que l’Arabie saoudite n’est plus en mesure de mener une guerre sur le sol. En effet, l’Arabie saoudite a transformé beaucoup de ses villes frontalières en des casernes par crainte des opérations de l’armée et des Comités populaires. »
L’Arabie saoudite, qui s’est lancée dans le bourbier de la guerre au Yémen avec aide et assistance de l’Occident, voit, à présent, ses aéroports, ses installations pétrolières et ses bases militaires exposés à des missiles et des drones d’Ansarallah et de l’armée yéménite.
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Il faut que Riyad mette fin au blocus imposé au Yémen via la terre, l’air et la mer et débloque l’aéroport international de Sanaa avant d’évoquer tout cessez-le-feu.
Bien que les observateurs politiques croient que la crise au Yémen ne sera pas réglée par une solution militaire, les États-Unis, le Royaume-Uni et le régime israélien ne permettent pas à Riyad de se soumettre à une trêve.
