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Tensions France/Russie en mer Noire

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La frégate française Auvergne, photographiée en novembre 2021. ©AP/Illustration

Il y a quelques heures, la frégate russe Amiral Essen est apparue de manière inattendue à côté de la frégate Auvergne de la marine française, déployée en mer Noire. En fin de compte, le navire de guerre russe a réussi à s’approcher secrètement des marins français, et lorsque ces derniers ont réalisé ce qui se passait, la panique a pris le dessus à bord.

Sur l’enregistrement présenté des négociations entre les équipages des frégates françaises et russes, on peut entendre que l’armée russe met en garde le commandant du navire de guerre français sur l’irrecevabilité de toute provocation, et des informations ont été échangées sur le parcours. Au final, toute tension a été évitée.
 
L’escorte de la frégate Auvergne était effectuée par deux navires de guerre russes, qui ont réussi à prendre le navire de guerre français en tenaille, minimisant ainsi les tentatives de ce dernier d’envahir les eaux territoriales russes.
 

Le ministre français des Affaires étrangères a déclaré dans une interview télévisée que son pays était déterminé à maintenir les négociations avec la Russie afin de trouver des moyens de travailler pour le bien commun.

Lorsqu’on lui a demandé si la Russie était un ennemi ou un rival, un ami ou un allié", Jean-Yves Le Drian a répondu que « parfois, il y a des voisins intolérants et en colère, nous devons donc trouver des moyens de travailler ensemble pour le bien commun »

Il a rappelé que la récente réunion entre les ministres russe et français de la Défense et des Affaires étrangères ne s’est pas bien passée. « Cependant, cette rencontre a eu lieu », a-t-il rétorqué. 

Il a insisté sur le maintenir du cours des négociations. « La Russie est un grand pays, et parfois nous avons des intérêts politiques communs ainsi que des intérêts économiques qui doivent être préservés ; mais il y a d’autres questions sur lesquelles nous devons parler ouvertement. »

Paris espère que la Russie influencera les autorités biélorusses pour résoudre la crise des migrants aux frontières de l’Europe. « Le président russe Vladimir Poutine a des relations très fortes avec son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko, il doit donc avoir les moyens d’interagir et d’exercer des pressions, que ce soit dans le domaine diplomatique ou autre. Nous nous attendons à ce que Poutine soit capable de le faire », a indiqué Le Drian.

Le 16 novembre, l’Élysée a publié un communiqué à la suite d’un appel téléphonique entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron, annonçant que les deux présidents s’étaient mis d’accord pour travailler ensemble pour apaiser la crise à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV