A Vienne, les toutes dernières informations font état d'un, certain "déblocage" bien que le E3 continue à se crêper les chignons et à faire trop de bruit pour rien. Depuis hier soir, la diplomatie iranienne multiplie les signaux positifs sur les chances d'un bon accord que l'Iran aurait trouvé avec l'AIEA . C'est le MAE Aimir-Abdollahian qui vient de faire d'ailleurs une annonce en ce sens, en soulignant que le E3 a accepté de relancer le dialogue à partir de deux documents que le négociateur iranien, Bagheri Kani lui a remis il y a deux semaines, l'un portant sur la levée des sanctions US, et l'autre ayant trait à un retour iranien à ses engagement nucléaire qui n'aura pas lieu si cette levée ne devienne au préalable effective et vérifiable. Il y a quelques heures les Iraniens qui ont défini très clairement et dès le début leur ligne rouge à l'E3 et à son tireur de ficelles américain, ligne rouge qui se résume en ceci "touche pas à mon missile", "touche pas à mes alliés de la Résistance", ont annoncé avoir "volontairement' décidé de laisser l'Agence remplacer ses caméras désactivés sur l'un des sites les plus cités ces derniers jours à savoir Tessa à Karaj, ce qui veut dire que la partie d'en face a du jeter du leste.
Puis Grossi, M l'AIEA des Américains s'est mis ce même mercredi à parler non pas de la nécessité de parvenir à un accord impec avec l'Iran mais " la nécessite de conclure n'importe quel accord". C'est visible, la partie d'en face ne tient pas le coup et elle est fin prête à craquer. Pourquoi? Plus d'un analystes souligneraient en effet l'horizon parfaitement trouble de la diplomatie US en ce moment où trois méga dossiers pleins d’embûches et de pièges se chevauchent sans que les USA puissent réellement peser de leur poids. Aussi aux menaces de frappes aériennes supposées contre les sites nucléaires iraniens qu'Israël à la charge de formuler à tors et à travers, répond les tensions guerrières que l'Ukraine et l'OTAN créent aux portes de la Russie ou que Taiwan provoque en mer de Chiner contre la Chine. S'il est vrai qu'en apparence ces trois dossiers n'ont aucun rapport, il n'en reste pas moins que le modus operandi de trois acteurs concernés, l'Iran, la Russie et la Chine se ressemble.
Y a -t-il un pacte secret qui relierait ces trois Etats dans leur guerre pour libération du monde du fardeau d'un empire agonisant? tout au long de 2021 , les analystes ont disserté sur les pactes Iran-Chine, Iran -Russie, Chine Russie qui auraient été signés en coulisse, créant des convergence inégalé&e entre les trois Etats. l'élection de Raïssi semble d'ailleurs accélérer les choses , son arrivée à la tète de l'exécutif ayant coïncidé avec l'acceptation de l’adhésion a part entier de l'µµIran à l'OSC.
*Trois « fronts » : Chacun d’entre eux est distinct, mais étroitement lié, et est désormais traversé par des niveaux inconnus d’objectifs stratégiques et de synchronisme : L’Ukraine, Taïwan et l’accord PGAC – qui suscite aujourd’hui une angoisse indicible à Washington et bien sur à Tel-Aviv. L'ordre existant se lézarde-t-il? entre les Golfiens, qui ayant très bien compris ce "mécanisme à trois" commencent à quitter le navire US/Israël en renversant l'un après l'autre la table des accords d'Abraham d'une part et une OTAN, qui face aux coups hypersonique russes n'ose rien de sérieux contre la Russie ou un Taiwan qui tire à hure et à dia face à la Chine puisqu'il sait que les Américains n'iraient jamais s'engager dans une guerre contre Pékin, il y a effectivement la fin d'une époque qui est sonnée. L’ordre existant, fondé sur des règles américaines a dépassé sa date de péremption : il n’assure pas la sécurité ni ne reflète la réalité des équilibres entre les grandes puissances d’aujourd’hui. Il est devenu pathogène. ou pour dire les choses simplement, il est trop fossilisé dans la leitkultur de l’après-guerre.
Mais s'il y a une partie qui a contribuer trop efficacement à cet effondrement de l'empire, qui ne s'est jamais contenté de "dissuader" quitte à aller droit à la guerre pour prouver à quel point l'ordre occidental est basé sur du bluff que sa puissance militaire tout comme son poids économiques ne sont que du spectacle c'est bien, la Résistance : le 8 janvier 2020 datez à laquelle l'Iran a brisé l'aura militaire américain rien que par 13 missiles balistiques lancé sur Ain al-Asad et ce en représailles du sang des siens reste à cet égard un tournant tout comme ce 19 septembre 2019 ou Ansarallah a réduit en cendres le prestige de la première puissance pétrolière du monde etr alliés de poids US/GB, l'Arabie, non pas à l’aide de F-35 mais bien par le biais de "petits drones incontrôlable".
Mais le summum de cette bataille désormais quasi gagnée aura été cette Epée de Qods une courte opération militaire de 11 jours où 4000 missiles et roquettes ont fait partir en fumée le plus disponible complexe militaro-industriel US post Guerre, Israël. Et économiquement parlant? Aucun expert ne serait nié les pétroliers iraniens débarqué aux Caraïbes ont humilié le dollar quand ils ont alimenté en essence le pétrolifère Venezuela ou comment le Hezbollah a brisé en mille morceaux le blocus anti-Liban à l'aide du mazot iranien. Il y a comme un air de fin d'époque et ses premiers signes nous viennent droit de Vienne!
