Que le ministre français des A.E., Le Drian, ex chef supérieur de Barkhane débarque sans autre forme de procès à Alger, à peine dix jours après qu'Israël eut officiellement annoncé avoir implanté son drapeau à Nador au nord du royaume avec dans sa sacoche drones kamikazes, Dôme de fer, missiles Hellfire et autres gadgets du genre dont la Résistance palestinienne a fait une bouchée de pain pendant son historique bataille balistique du mois de mai, ce, après que le président Jupiter eut été si loin dans ses injures à l'encontre du peuple algérien et soin armée, cela veut dire qu'il y a quelque chose de très alarmant qui s'est produit dans le camp US/Israël/OTAN.
Il y a certes tous ces chamboulement que vit en ce moment la force Barkhane au Sahel où les populations entières sont révoltés contre sa présence et la chasse à coup de pierre un peu comme dans les rues de la Cisjordanie, de Qods, d'Akka quand les jeunes palestiniens se trouvent nez à nez avec les soldats d'occupation sioniste. Au Mali, la puissance d'occupation qui croyait pouvoir contrer le soulèvement par des coups d'état à répétition, elle en est désormais à avoir peur de Kidal de Gao de Tombouctou car l'armée malienne aidée par les Algériens et les Russes commencent à maîtriser tout, à chasser les agents de l'empire déguisés en forces de maintien de la paix, d'Ongs caritatives.. et autre et ce mouvement de révolte anti occupation ne tardera pas à gagner le centre, voire la capitale, bien que l'axe US/OTAN croie encore capable de s'emparer de Bamako.
Au Burkina tout comme au Niger, Barkhane va encore plus mal, les Etats étant allés, et à l'appui de la rue qui barre la route aux convois militaires de l'occupant , jusqu'à remettre en cause les accords militaires signés. C'est un peu comme en Irak où la Résistance issue du peuple fait sauter chaque semaine plusieurs convois US, quitte à revenir sur plus de 16 ans d'occupation américain et à mettre à la porte l'oncle Sam. Au Niger il est même question que les bases US/France plient le bagage au plus vite avant que la population ne les prennent pas d'assaut. Car croyez nous les moyen orientaux qui comprenons tout au Sahel, les Sahéliens en sont assez d'être massacrés à coup de Mirage 2000 français ou MC-4 américains et tout ceci sous prétexte de la lutte contre un terrorisme dont l'Occident est à la fois la mer nourricière et le sponsor. Et bien c'est un contexte aussi explosif que l'Algérie, puissance militaire et économique africaine, a fait un trop sensible virage pro Sahel, pro Afrique, quitte à bousculer bien des jeux et des plans dans le camp d'en face: Elle aurait fait venir Wagner, tout en proposant son appui militaire et économique à ses voisins pour le grand malheur de Barkhane et Cie.
Ceci étant, le sort de Barkhane à qui l'Algérie a fermé son ciel, lui infligeant des millions de dollars de pertes, n'est pas l'unique motif du déplacement précipité du MAE d'une Macronie dont les liens viscéraux avec Israël ne font plus doute. L'axe US/Israël/OTAN est pris de panique depuis qu'Alger est devenu le centre de retrouvailles des Palestiniens. Pas seulement de ce pauvre Mahmoud Abbas largué par Riyad, USA et Israël et qui trouve chez l'Algérie un appui sûr, mais aussi et surtout le Hamas et le Jihad islamique qu'Alger entend rassembler pour une conférence de réconciliation, de réunification.
Or ce coup, les Algériens le font au pire moment de la vie de l'entité sioniste, alors même que son front intérieur vacille, son front sud et nord tremblent et que tiraillée entre les coups de bluff anti Iran et l'incapacité à jouer son rôle d'éternelle machine de guerre, elle voit ses amis arabes et golfiens la larguer. C'est de cette Algérie revenu à son role de ciment inter Musulmans que la France a peur, terriblement peur. Car la Résistance palestinienne à Alger, cela veut dire la Résistance aux portes de l'Europe, ce continent "sionisé" où la souveraineté, la justice, l'équité sont des gros mots. Et dire qu'en donnant son feu vert à Rabat, en le poussant même dans les bras d’Israël, la France croyait avoir le gros lot. Elle a désormais en face d'elle, une Algérie passée entièrement dans le camp de la Résistance et à laquelle fait écho non pas Mohammed VI mais la rue marocaine...