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À quoi rime œil pour œil, dent pour dent d’Alger?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le logo du Hezbollah.

Vendredi 26 novembre, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a réagi aux 48 heures de folie qui ont ramené tour à tour le sioniste Gantz à Rabat, lui ont fait signer dans une attitude de clair défi à l'adresse de l'Algérie, un accord de coopération militaire et sécuritaire plus une annexe exclusivement focalisée sur la fabrication et l'usage de drones par Rabat et sur fond de rapports sur la formation d'une base militaire près du Nord algérien à Nador et des exercices militaires conjoints que Tel-Aviv veut organiser avec Rabat voire avec les États-Unis puisqu'un peu comme African Lion 2021 qui a permis aux 7000 militaires US et leurs équipements de scruter de long en large la perméabilité des frontières algériennes et celle de son ciel, il s'agit essentiellement de préparer un méga clash! Ce samedi, le président algérien y a réagi : il a dit qu'il regrettait l'accord signé entre le Maroc et Israël avant de souligner que la menace que représentait le Maroc contre l'Algérie était une honte qui ne s'était pas produite depuis 1948. Cette allusion à la date fatidique de 1948, date à laquelle la Palestine a été occupée, n'est certes pas anodine Rabat ayant ouvert hélas les portes à l'occupation et à la colonisation de facto d'Israël qui s'empare d'ores et déjà de l'armée marocaine en vue évidemment de s'en servir comme d'un bouclier, quand l'heure H aura sonné. Mais Tebboune n'en est pas resté à comparer le Maroc à la Palestine historique puisqu'il a ajouté : « Nous attaquerons quiconque osera nous attaquer, œil pour œil dent pour dent ». La reprise mot par mot de la célèbre formule du Hezbollah, de sa détermination à imposer une équation de dissuasion face à l'entité sioniste saute aux yeux : aussi régulière que soit l'armée algérienne, il semblerait que les instances décisionnelles algériennes aient opté pour de la guerre au Hezbollah, car c'est là que réside la clé de l'effondrement de la vraie-fausse puissance armée de l'entité sioniste. Est-ce le début d'une alliance? Probable si on lit la presse atlantiste: le ministère israélien des Affaires militaires a annoncé mercredi la signature d'un protocole d'accord sur la défense avec le Maroc, ouvrant la voie à des ventes militaires et à une coopération militaire entre les deux parties après qu’elles ont normalisé leurs relations diplomatiques l'année dernière.

Dans ce droit fil, l’agence de presse Anadolu s’est référée à une source sécuritaire israélienne pour rapporter qu’Israël et le Maroc entendaient organiser un exercice militaire conjoint. « Aucun calendrier n’a encore été fixé pour cette manœuvre dans laquelle sera également impliquée l’armée américaine », a-t-elle ajouté. « Des contacts préliminaires ont été déjà établis entre les hauts officiers des armées israélienne et marocaine à propos de l’organisation de cette manœuvre », a précisé la source israélienne.

Le Maroc entend acheter des avions sans pilote et des systèmes anti-missiles de fabrication israélienne et demander à Israël d’optimiser certains de ses avions de combat, a rapporté jeudi 25 novembre le radiodiffuseur public israélien Kan cité par Reuters.

Et cette presse aboute : "Le Maroc entend acheter des avions sans pilote et des systèmes anti-missiles de fabrication israélienne et demander à Israël d’optimiser certains de ses avions de combat".

Lire aussi : Les sites énergétiques algériens dans le viseur des drones d'Israël

Mais le Hezbollah pourrait ne pas être la seule référence de l'ANP dans cette bataille qui s'annonce irréversible et ultra géostratégique puisqu’après la fin imminente d'Israël au Moyen-Orient si le Maghreb ne se presse pas il faudrait traiter alors avec ses tentacules en Afrique du Nord. Quelle serait cette autre référence?

De plus, le Maroc entend déployer les systèmes de missiles américains Patriot dans le désert, notamment à la frontière avec l'Algérie.

Selon le service de presse Inside Defense, Lockheed Martin se prépare à augmenter la production des missiles Patriot-3 pour livrer des commandes à un certain nombre d'alliés américains, dont le Maroc, d'ici 2022.

En 2019, les États-Unis et le Maroc ont négocié la livraison du système de défense aérienne MIM-104 Patriot dans le but d'améliorer les capacités de défense de l'armée marocaine (FAR).

Les États-Unis ont également approuvé un paquet d'armes de 4,25 milliards de dollars pour les FAR, dont 36 hélicoptères d'attaque lourds AH-64 Apache et d'autres armes et équipements de maintenance.

Et bien qui dit Patriot dit Ansarallah qui en a causé la perte au gré de sept ans de guerre marqués par des milliers de frappes de missiles et surtout de drones. L'Algérie se mettra à l'heure des drones alors même que la Resistance yéménite se prépare elle aussi à s'en prendre parallèlement aux bases israéliennes sur les îles occupées du Yémen, Socotra entre autres. 

Des sources font part de l’arrivée d’un navire émirati, chargé d’équipements et d’armes lourdes, sur l’île d’Abd al-Kuri, une île de l'archipel yéménite de Socotra située en mer d'Arabie au débouché du golfe d'Aden.   

Des sources ont confié au site web « 26 septembre » qu’un navire émirati avait transféré des équipements militaires lourds sur l’île d’Abd al-Kuri, dans le cadre de la construction d’une base militaire sous la supervision des experts israéliens qui se déplaçaient sur l’île, tous les jours, par hélicoptère.

L'île est située entre l'île de Socotra et le cap Gardafui, la pointe nord-est de la corne de l'Afrique, et comprend six régions pétrolifères.

L’occupation de l’île yéménite de Socotra, située dans la mer Rouge auraient facilité l’accès des Émirats arabes unis et leurs alliés au continent africain, au détroit de Babel al-Mandeb et au golfe d’Aden.

Les Émirats arabes unis construisent également une base militaire sur l’île yéménite de Mion (Perim, également appelée Mayyun), dans le détroit stratégique de Bab el-Mandeb.

Certaines sources disent qu’à travers ce plan, les Émirats arabes unis envisagent des objectifs à long terme au profit d'Israël. 

Lire aussi : Bab el-Mandeb : les dessous des cartes

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV