Les F-16 que les Américains ont fait payer chèrement aux Irakiens sans qu'ils soient réellement capables ni de combattre ni de voler et ce dans l'objectif de remplacer la flotte russe héritée de Saddam trouvent un « pendant turc asymétrique », le Bayraktar ! En effet, alors même que la Turquie continue à bombarder sauvagement le nord de l'Irak au mépris total de la souveraineté irakienne, le désormais agonisant gouvernement Kazemi fait un dernier geste en faveur de l'axe atlantiste, introduire les drones éminemment otanistes de Bayraktar dans le ciel irakien. Au fait, cette histoire des drones de la Résistance ayant déjà horrifié les Américains que ce soit à Harir ou à Aïn al- Asad, les obsède particulièrement Ils ont d'abord mis en scène une soi-disant attaque aux drones contre le Premier ministre Kazemi, manière de diaboliser ces drones de la Résistance ! L’arrivée des Bayraktar constitue le second épisode de la série. Mais l'Amérique saura-t-elle assurer son retour dans le ciel irakien d'où elle été expulsée déjà et lamentablement du fait d’un même genre de stratagème? Pas sûr du tout. Il est utile de préciser que les derniers ultimatums de la Résistance arriveront avant l’échéance, 31 décembre !
Selon Middle East News, le Conseil des ministres irakien a alloué un budget d'environ 100 millions de dollars au total pour l'achat des drones Bayraktar TB2 à la Turquie.
L'Irak aurait l'intention d'utiliser activement les Bayraktar TB2, notamment pour surveiller la frontière irako-syrienne. Dans ce contexte, une délégation de responsables de la défense irakienne devrait à nouveau se déplacer en Turquie dans un proche avenir. Si l'accord est signé, des soldats irakiens se rendront en Turquie pour recevoir les formations nécessaires à l’utilisation des engins.
Il s’agit du premier contrat militaire, signé entre l’Irak et la Turquie. Les armements utilisés par l’armée irakienne étaient jusqu’ici achetés à la Russie, aux États-Unis et à l’Europe de l’Est.
S'adressant à Breaking Defence, une source de l'industrie de la défense turque a déclaré que les négociations portant sur l’achat de Bayraktar TB2 avaient duré plus d'un an. La source a également noté que l'Irak voulait acheter au moins une douzaine de Bayraktar.
Selon les informations fournies par des sources irakiennes, l’Irak entend également acheter 12 hélicoptères T-129 ATAK et six systèmes de guerre électronique.
Dans ce droit fil, le général retraité Ahmed Abdel Salam al-Taee a confié à Al-Arabi Al-Jadeed que les drones Bayraktar seraient plus facilement utilisés par l’Irak en comparaison des F-16 dont le maintien et les munitions coûtaient très chers.
Cette décision intervient au mépris des recommandations des experts et elle semble être une tentative destinée à inverser la donne dans le ciel irakien.
Un membre du Mouvement National de la Sagesse (Tayar al-Hikmah al-Watani) a déclaré que le retrait des militaires américains de l’Irak, selon le calendrier prévu, serait dans leur propre intérêt.
En réaction aux déclarations interventionnistes du chef du Pentagone, Mohammed al-Kaash a rappelé que le départ des forces armées américaines avait été déjà approuvé par les responsables des deux pays.
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« Le maintien des forces américaines en Irak est inacceptable et nous protestons contre l’inaction du gouvernement et des services de sécurité irakiens vis-à-vis des récentes déclarations du secrétaire à la Défense des États-Unis, déclarations contraires aux droits de la nation irakienne. »
Et d’ajouter : « Il sera dans l’intérêt des forces américaines de quitter l’Irak conformément au calendrier prévu. Dans le cas contraire, elles subiront les conséquences néfastes.»
La Résistance irakienne a averti que les forces de l’armée américaine seraient les cibles d’attaques militaires au cas où elles ne partiraient pas d’ici la fin de l’année.
Cette apparition de Bayraktar, drone atlantiste, dans le ciel de l'Irak intervient alors que la tension anti-US est à son extrême. Ces derniers jours, six attaques contre les convois logistiques US ont eu lieu en Irak ; la dernière, il y a à peine 24 heures à Babel, dans le sud du pays. Ces attaques consécutives qui semblent d'ailleurs parfaitement coordonnées avec l'actualité extrêmement anti-américaine en Syrie orientale, ont poussé les Yankees à ramener leurs convois d'Irak en Syrie avec hâte et précipitation.
La chaîne Telegram Sabereen News et certains réseaux sociaux ont rapporté ce mercredi 1er décembre à l’aube que le bruit d’une explosion avait été entendu dans la base aérienne US d’al-Balad. Selon une autre dépêche, hier mardi, un convoi logistique US a fait l’objet d’une attaque des groupes de résistance dans la province de Babel. Il s’agissait de la 178e frappe de la Résistance irakienne contre des convois logistiques de l’armée américaine, depuis début 2021. De même, 43 de ces attaques ont été menées contre les convois et les positions des occupants américains dans le gouvernorat de Babel. Mais ce n'est pas tout: pour la première fois depuis le mois de juin, les sources pro Résistance ont rapporté ce jeudi une attaque aux missiles tactiques contre la base aérienne que les USA continuent à occuper à Balad au nord de Bagdad. L'information est parcellaire, mais elle confirme une tendance, celle de la détermination de la Résistance à l'approche du 31 décembre, la date du vrai-faux du retrait des Américains.