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Ukraine: la Russie rejette la médiation turque

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue russe Vladimir Poutine. ©Fars News

Alors que le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a rejeté l’offre du président turc de servir de médiateur entre Moscou et Kiev, la Russie a lancé de manière inattendue des exercices militaires à grande échelle près de la frontière de l’Ukraine

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a rejeté, mercredi 1er décembre, l’offre de la Turquie de servir de médiateur entre Moscou et Kiev.

L’offre de la Turquie de servir de médiateur dans le conflit dans l’est de l’Ukraine est hors de question, a déclaré, mercredi 1er décembre, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, commentant la déclaration du président turc Recep Tayyip Erdogan sur la volonté d’Ankara de servir de médiateur entre la Russie et l’Ukraine pour aider à résoudre la situation dans le Donbass.

Zakharova a déclaré : « Aucune médiation turque ne peut avoir lieu entre la Russie et l’Ukraine. L’utilisation des discours embellis pour insinuer que la Russie est une partie au conflit est quelque chose que la Russie ne permettra pas, car fondamentalement il s’agit d’un conflit interne en Ukraine. »

Maria Zakharova a rappelé que Moscou n’était pas partie au conflit qui impliquait Kiev, Donetsk et Lougansk. Elle a ajouté : « Nous sommes vraiment reconnaissants à la Turquie, en particulier au président turc pour ses efforts afin d’aider à régler le conflit interne en Ukraine ».

« Le conflit dans le sud-est de l’Ukraine n’est pas dû à un manque de format ou des parties médiateurs pour mettre fin au conflit, mais le problème est que Kiev ne remplit pas ses obligations au titre de l’accord de Minsk signé par les autorités de Kiev », a déclaré Zakharova.

« Nous avons été en contact avec les deux parties russe et ukrainienne, et nous leur avons conseillé de réduire les tensions », a déclaré plus tôt ce mercredi le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavusoglu.

Réagissant à cette déclaration du ministre turc, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a déclaré que la Russie n’était pas partie au conflit.

C’est dans ce contexte que la Russie a lancé de manière inattendue des exercices militaires à grande échelle près de la frontière de l’Ukraine.

Après le transfert d’une énorme quantité d’armes vers le sud de la Russie, ce qui a grandement effrayé l’OTAN, la partie russe a commencé un exercice militaire à grande échelle près de la frontière de l’Ukraine.

Des équipements militaires modernes participent aux exercices. Environ un tiers de toutes les formations militaires et unités individuelles seront impliquées dans des manœuvres à grande échelle.

« Plus de 10 000 soldats russes faisant partie de groupes tactiques de bataillons et de chars motorisés se sont déplacés vers plus de trente zones d’exercice, où des opérations militaires coordonnées seront pratiquées près de la frontière avec l’Ukraine », rapporte le service de presse russe du district militaire du Sud.

Les manœuvres commencées de manière inattendue ont sérieusement effrayé l’Ukraine et les pays occidentaux, car plus tôt les États-Unis ont déclaré à tort que l’apparition d’équipements militaires russes et de plus de 100 000 militaires russes dans les zones d’exercice était due aux intentions de la Russie d’attaquer l’Ukraine.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV