Une attaque israélienne contre l’Iran n’est qu’une légende ; une légende semblable à celle d’un contrat d’armements de 400 milliards de dollars, signé entre Washington et Riyad sous Donald Trump, dont seule une partie de deux milliards de dollars a été concrétisée. Aucune guerre ne sera déclenchée par les États-Unis ou Israël contre l’Iran. C’est juste une légende créée par les médias mainstream.
L’exercice militaire Blue Flag 2021 qu’Israël a organisé fin octobre, avec la participation de huit pays, dont la France, l’Italie, le Royaume-Uni et les Émirats arabes unis, a poussé des médias régionaux et internationaux à se mettre à suggérer une possible attaque israélo-américaine contre l’Iran.
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Cela fait presque 18 ans que certains médias évoquent la possibilité d’une confrontation militaire entre l’Iran et Israël sans que rien ne se passe. En effet, ceux qui parlent d’une attaque militaire israélienne contre l’Iran ne connaissent pas bien la nature des évolutions qui se produisent à l’échelle internationale, les évolutions qui résultent généralement des rapports de force et des capacités militaires.
Malgré ses capacités militaires, Israël n’est pas en mesure de vaincre l’Iran dans une confrontation militaire et il ne pourra pas non plus sortir ses armes atomiques, car cela aboutira à sa propre destruction.
Les États-Unis, de leur côté, auraient besoin d’au moins trois ans et d’une coopération absolue des pays occidentaux et arabes pour vaincre l’Iran par des armes non-nucléaires.
Les Émirats arabes unis, ils ne pourraient pas quant à eux détruire les installations nucléaires souterraines de l’Iran par la seule implication de leurs avions de chasse B-52. Se trouvant à une grande profondeur sous la terre, les installations nucléaires iraniennes ne pourront être détruites que par une invasion à part entière qui coûtera des sommes colossales à l’agresseur ; des dizaines de milliers de soldats seront tués sans que la moindre victoire soit garantie.
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Du côté de l’Iran, celui-ci a enregistré un rebond quantique dans l’industrie militaire. Non seulement Israël, mais en plus les porte-avions des États-Unis pourraient être détruits par les systèmes antiaériens, les systèmes antimissiles et les missiles de haute précision de l’Iran, d’autant plus que le Dôme de fer et Patriot ont à plusieurs reprises fait preuve d’importantes failles. Pire encore, Washington et Tel-Aviv ignorent les armements que fourniront prochainement la Chine et la Russie à l’Iran après la signature du méga-accord entre Téhéran et Pékin.
Il est vrai que militairement parlant, Israël est une partie puissante et que les États-Unis restent la plus grande puissance militaire du monde, mais cela n’empêche pas les autres pays de suivre leur progrès militaire d’un rythme accéléré. Prenons pour exemple l’Iran, le Pakistan et la Turquie qui s’imposent parmi les 15 premières puissances militaires du monde pour la simple raison qu’ils privilégient la production domestique à l’importation.
Un pays peut s’acquérir des centaines d’avions de combat sophistiqués tels que F-35 et F-15 américains tandis qu’un autre a simplement la capacité de neutraliser ces menaces par un S-400 russe ; les pays défient, de nos jours, leurs adversaires en déséquilibrant les rapports de force à leur profit.
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Tous les aspects que nous venons d’examiner nous amènent à conclure qu’aucune guerre ne sera déclenchée par Israël ni les États-Unis contre l’Iran. C’est toute une légende, une légende aussi irréalisable que celle du contrat d’armement de 400 milliards de dollars, signé entre l’Arabie saoudite et les États-Unis à l’ère de Donald Trump. Maintenant, quatre ans se sont écoulés depuis la conclusion de cet accord et seule une partie de deux milliards de dollars a été concrétisée.
Source: Al-Quds Al-Arabi
