Le général de brigade Ali Fadavi, commandant en chef adjoint du CGRI, a déclaré que la République islamique de l’Iran serait bien en mesure d’anéantir l’Arrogance mondiale et que les ennemis en sont conscients depuis le début de la Révolution.
Mercredi 17 novembre, lors d’une réunion avec les commandants du CGRI de la province du Golestan (nord-ouest), le Commandant en chef adjoint du CGRI a insisté sur le fait que la puissance de dissuasion de l’Iran dépassait largement l’imagination des ennemis. Il a averti que le moindre agissement de nos ennemis se heurterait à la riposte ferme et foudroyante de l’Iran.
Le général de brigade Ali Fadavi a poursuivi : « Bien que le pouvoir de nos ennemis, surtout les États-Unis, soit supérieur sur les plans économique, scientifique et militaire, au fil des ans, c’est la Révolution islamique qui est sortie victorieuse de tous les combats face à l’Arrogance. »
« Dans le passé, les ennemis pensaient qu’ils pouvaient détruire la Révolution islamique par la guerre, mais plus le temps passait, plus ils se rendaient compte que la puissance de la Révolution était au-delà de leur imagination », a-t-il déclaré.
Qualifiant les puissances défensives, dissuasives et offensives d’inévitables pour assurer l’omnipotence du pays, le général de brigade Ali Fadavi a souligné que nos ennemis ont fini par reconnaître que l’Iran a réussi à réaliser cet objectif.
Des propos de l’ex-commandant des forces navales du CGRI, se trouvent confirmés par The National Ineterest qui annonce la disparition de RQ-4 de la gamme de la production des drones Global Hawk. La raison ? L’interception et la destruction de l’un de ces drones par un missile Khordad-3 iranien en 2019. L’article affirme que l’appareil ne sera, certes, pas arrangé dans le placard, mais que pour devenir opérationnel il devra être soumis à tout un travail de reconstitution. En d’autres termes, le Pentagone devra mettre la main en poche.
Dans un article publié le 17 novembre sur le site web du National Interest, Kris Osborn, ancien expert militaire au Pentagone, s’est penché sur le sort du drone Global Hawk dans l’US Air Force.
L’US Air Force prévoit de retirer les modèles Block-30 de ses avions RQ-4 Global Hawk, dont la plupart ont moins de dix ans.
Les systèmes de surveillance de grande taille à savoir les gros drones risquent d’être chassés par une DCA avancée comme en témoigne l’abattage du drone d’espionnage US MQ-4C Global Hawk en 2019 par un missile sol-air iranien.
Bien que le plan de retraite soit en cours, il semble possible que les planificateurs militaires soient en mesure de maintenir ces avions en vol en effectuant des ajustements de capacité de survie, tels que l’adoption de nouvelles contre-mesures ou le changement de tactique.
Pendant des années, les hauts commandants de l’Air Force ont parlé de l’importance d’apporter des ajustements tactiques spécifiques aux opérations de drones plus gros pour agir de manière moins prévisible le long d’une trajectoire de vol en continuant à tirer parti des caméras de surveillance à haute définition.
Même le commandant des forces aériennes américaines en Europe et en Afrique, le général Jeffrey Harrigian, a discuté de la nécessité de tels changements.
Le retrait de l’avion Block-30 laisserait à l’armée de l’air américaine un écart de performance dans une armée qui a déjà un besoin urgent d’équipements de surveillance.
Cependant, en ajustant les tactiques, comme voler à des altitudes moins vulnérables aux défenses aériennes ennemies, les gros avions sans pilote comme le drone Global Hawk pourraient continuer à mener leurs missions au champ de bataille. Le Global Hawk est capable de voler durant plus de 24 heures sans besoin être guidé par un opérateur terrestre.