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Qui a provoqué le crash d'un F-35 british au large de Baniyas en Syrie?

Un F-35 british ou américain s'écrase près de Baniyas en Syrie. (Photo d'illustration)

Le chef du Pentagone, LIyod Austin qui s’apprête à partir en tournée dans le golfe Persique, un golfe Persique où même les Emirats, alliés les plus fidèles de l’axe US-Israël en sont désormais à « travailler à une désescalade avec Téhéran » et ce, au point tel que le chef de leur conseil de sécurité suprême devrait s’y rendre sous peu, histoire de renforcer évidemment le principe de bon voisinage mais surtout de s’assurer qu’après la débandade des forces émiratis à Hudaydah, sur la côte ouest yéménite et partant, la reprise par Ansarallah de l’autoroute géostratégique Sanaa-Bab el-Mandeb, il n’y aurait plus de « Hyperion Ray », de « Hélios Ray » ou encore de Mercer Street, soit des navires de guerre israéliens déguisés aux environs, et que Fujairah et Dubaï ne vivraient plus des scènes d’apocalypse pareilles à ceux qui les ont secoué cette année, à chaque fois que le « Mossad » ou « Tsahal » y faisaient ou voulaient y faire une escale, puisqu’après tout, l’idylle pro Israël de Ben Zayed ne visait surtout qu’à ce que le pétrole émirati arrive en Europe par Eilat interposé mais que les missiles de la Résistance en ont décidé autrement, M. Austin aurait mieux fait de ne pas choisir cette nuit de 17 à 18 novembre pour menacer l’Iran : lors d’un point de presse ce jeudi à l’aube au Pentagone, le haut gardé a dit  :

« Les États-Unis sont profondément engagés à assurer la sécurité au Moyen-Orient… D’ailleurs, mon voyage au Moyen Orient intervient à un moment où l'Iran alimente les tensions… Que personne ne se trompe... Nous nous défendons nos intérêts. Ce type de comportement (celui de l’Iran, NDLR) ne sera pas toléré. Nous sommes prêts à défendre nos intérêts et nos partenaires... »

Vidéo: Le détournement de Sothys contré par le CGRI 

S’il est vrai qu’après l’affaire de « Sothys », ce  pétrolier Pirate vietnamien chargé du pétrole iranien que la Ve flotte US à Bahreïn et ses cinq navires de guerre ont tenté de kidnapper sous le nez et la barbe de l’Iran croyant sans doute qu’on est là aux Caraïbes avant de se heurter en plein fouet au CGRI, plus personne ne se trompe ni sur l’identité ni sur les velléités de la partie qui alimente sans cesse les tensions dans le golfe Persique, il est aussi vrai que l’humiliant revers de l’US Navy au cours de cette complexe opération qui a duré 6 heures sans qu’un seul élément marin américain, navire, hélico ou avion ou drone embarqués osent franchir le rubicon, à savoir, viser le commando iranien à bord de Sothys pour en couper la route, renvoie droit à une question : sur quoi appuie Austin ses menaces? Croit-il vraiment que ce premier exercice naval conjoint US-Israël-Emirats-Bahreïn que l’US Navy a lancé en toute précipitation le 10 novembre en mer Rouge à l’approche des unités d’Ansarallah de Maarib soit capable de « bousiller » le corridor pétrolier qui relie l’Iran par détroit de Bab el-Mandeb interposé à la Méditerranée ou plus précisément à Baniyas et à Beyrouth?

Certaines fuites au sujet de ce premier exercice naval anti Iran conjoint où USS Portland, navire croiseur, faisait figure de « pétrolier à chasser » font étant de « très graves  désorganisations » entre les unités en présence, les marines des « alliés » des Etats-Unis n’étant, partout dans le monde que ce soit, en mer Noire, en mer de Chine ou encore dans la région du Moyen-Orient, que d’espèce de « protubérances » plus ou moins « ratées » de l’US Navy. Prenons le cas d’Israël dont la flotte, en grosse partie payée par Berlin, est garnie de quelques sous-marins Dauphins. Eh bien jamais, même au plus fort des tensions navales US/Résistance entre 2019 et 2020, ces Dauphins israéliens n’ont osé quitter le port d’Eilat par crainte d’avoir à croiser quelque part entre à Bab el-Mandeb et Hormuz, des mines ou pire des torpilles d’Ansarallah, genre « Hoot » ou « Valfajr » que la marine iranienne a tirées à la mi-novembre lors de ses exercices Zolfaqar-1400 à partir de ses sous-marins furtifs « Taregh ».

Dans un ultime élan destiné à se racheter aux yeux de ces mêmes « alliés israéliens et golfiens », qui n’en reviennent toujours pas, comment en ce jour de clash l’USS Sullivan et l’USS Murphy, des mastodontes de la mer, d’un tonnage moyenne de 10 000 fuyaient comme des rats devant les vedettes rapides Zolfaqar, Serraj et Zoljenah, le général Austin aurait pu avoir pensé, quand il menaçait hier soir l’Iran, à la composante aérienne de l’US Navy. D’ailleurs on a trop parlé ces derniers jours de B1 B US en patrouille récente non loin des côtes méridionales iraniennes pour ne pas comprendre l’allusion.  

Vidéo: Un hélico iranien survole l'Essex à 23 mètres de distance.

Or là, non plus, le compte n’y est pas : à peine quelques jours après que les images de la bataille de « Sothys » furent publiées au prix de briser en mille éclat le mythe « naval US », le CGRI a infligé un second coup assassin en exposant sous les yeux du monde entier le pont d’un autre navire américain, USS Essex truffés de Phalanx, d’hélico, de missiles antinavires … mais filmé non plus comme dans le temps par les drones Mohajer-6 ou Ababil mais bien par un hélico CH53 iranien habité(!). Trois tours autour du navire et à 23 mètres par rapport au pont, sans qu’un seul marine n’ose sortir de l’abri pour tirer un coup. Etait-ce une pure provocation, comme paraît le croire Austin, ou un clair avertissement comme quoi la prochaine confrontation en mer US/Iran a toute les chances de se dégénérer en combat aérien ?

Plus d’un observateur opterait pour la seconde option. C’est vrai que le chef du Pentagone tout comme les Israéliens d’avant « Epée de Qods » pourraient se tromper et miser tout sur ses avions de cinquième génération que sont les F-35 pour avoir gain cause lors de la prochaine bataille US Navy/CGRI. Mais ce serait une très grave calcule. Pourquoi ? Le mercredi 17 novembre en Méditerranée orientale, à quelque kilomètres de la côte ouest syrienne où les pétroliers iraniens accostent régulièrement pour décharger le pétrole, un F-35 british embarqué s’est abîmé en mer, peu après le décollage.

The Drive dit : « Le F-35B s'est écrasé lors d'opérations de vol de routine vers 10h00 heure locale. Aucun autre aéronef n'a été impliqué dans l'accident. Le ministère de la Défense n'a fourni aucun détail supplémentaire sur les circonstances de l'incident, mais a déclaré qu'une enquête était en cours… Avant cet incident, le porte-avion Queen Elizabeth disposait d'un contingent de huit F-35B. Ceux-ci sont embarqués aux côtés de 10 jets similaires en provenance des États-Unis... La perte de tout chasseur à réaction est un coup dur, mais dans le cas du Royaume-Uni, en particulier, le nombre et les coûts de la flotte de F-35B ont longtemps fait l'objet d'un débat acharné. À ce jour, le Royaume-Uni s'est engagé à acheter 48 Lightnings d'ici fin 2025, pour un coût de 10,5 milliards de livres sterling…

Que personne ne se trompe comme dit Austin, la revue américaine est en pleine opération de déviation du lecteur : en cherchant le focaliser sur les coûts de cette perte, il veut en effacer l’aspect militaire. On sait que les S-400 russes ont des radars propres à verrouiller sur les F-35 dit furtives mais ce qu’Austin ne sait pas c’est que ces Container ne sont plus seul à avoir de telle capacité au Levant…».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV