Le mercredi 10 novembre et alors même que la Ve flotte US, amoindrie, humiliée, puisque incapable d'avoir détourné le pétrole iranien en pleine mer d'Oman, convoquait une parodie d'exercices navals conjoints en mer Rouge, histoire de ne pas perdre la face, face aux alliés émiratis, bahreïnis et surtout sionistes qui eux, avaient misé tout sur le "Parrain US" sans soupçonner qu'un seul instant que même à cinq les navires US ne sauraient venir à bout des vedettes rapides iraniennes, la Résistance palestinienne, elle, lançait un drone "naval" en direction des sites offeshore israéliens en Méditerranée.
L'info a été évidemment hystériquement censurée sur le champ n'empêche que la panique s'est aussitôt emparée du camp sioniste. Au fait ce "test de drone" palestinien passė au second plan, s'inscrivait dans un contexte plus large marqué par des tirs de missiles côte-mer successifs et souvent croisés de Gaza, qui bien que médiatiquement censurés ne cessent de se multiplier et s'accélèrent à un rythme effrayant en direction des sites gaziers offeshore israéliens. Et si on y ajoute le tout dernier dévoilement balistique du Jihad islamique de la Palestine qui a ajouté à son arsenal un missile baptisé "Atta" qui selon certains dires tend à être un peu "De croisière" le compte y est : Israël est en pleine "turbulence" dronesque ou ce qui revient au même cette phobie de voir les frappes aux drones d'Ansarallah ciblant les aéroports du sud saoudien ou encore de façon plus effrayante les sites d"Aramco " trouve enfin bien la matière puisque les drones de la Résistance s'exercent à frapper l'entité non pas à des milliers de kilomètres d'elle au centre de l'Iran à Kashan mais bel et bien à deux pas du site Tamar ou Léviathan.
Aussi mercredi dernier, l'analyste des affaires militaires du site d'information israélien Walla, Amir Bohbot a lancé cette mise en garde : « Le drone lancé par le Hamas est loin d'être un produit de circonstance ou un effet de hasard. C'est une démonstration de force que Gaza nous fait en parfaite interconnexion avec Ansarallah ou Hezbollah qui eux l'ont assisté en mai de façon balistique et qui semblent vouloir, fidèles qu'ils sont à leur logique multifront, pousser tout vers une guerre de drone. Car remarquons une chose: une telle bataille évite l'escalade certes mais elle est épuisante, d'usure et surtout paralysante et coûteuse. C'est la méga leçon que l'Iran et leurs alliés ont tirée de leur guerre de mai. Face à une Amérique qui a laissé tomber dès le 10 ème jour de bataille la fourniture des GBU puisque cela devenait trop cher, et bien la tactique palestinienne comme celle au Yémen pourrait bien consister à donner via des attaques aux drones récurrents de "mille coups de canif" jusqu'à ce que la mort se produise! Un pendant à cette stratégie que Bennett promet au régime iranien! »
Et le Sioniste d'ajouter : « Et ne croyait pas que la Syrie est étrangère à cette configuration de force. Le déploiement de la DCA iranienne en Syrie vise non seulement à intercepter des avions de combat israéliens mais encore à barricader le pays et ses installations contre toute riposte dronesque israélo-américain. On sait que les drones de fabrication iranienne se trouvent entre les mains de l'armée syrienne en Syrie, au Liban et a Gaza. Force est de constater que l'anneau balistique qui encercle Israël se trouve lester par des centaines voire milliers de drones vu que la portée de drones iraniens progresse beaucoup plus rapidement que celle de leurs missiles tout comme leur précision. »
Se référant à des sources sécuritaires de haut rang à Tel-Aviv, Bohbot va plus loin: « Or ce passage de missile au drone est mortel pour Israël. Pourquoi? Eh bien parce qu'une escalade balistique avec en toile de fond des tirs de missiles ne s'inscrit pas dans la durée. A preuve des trêves successives avec le camp d'en face. Mais les frappes aux drones pourraient s'éterniser. C'est ce qui vient d'arriver à Riyad et qui l'a mis au pas face aux Houthis. »
Et Bohbot ne croit pas si bien dire: depuis quelques jours de curieux incendies frappent Tel-Aviv et ses environs et vont même jusqu'à l'aéroport de Ben Gorion. Des drones de la Résistance qui échappent allègrement le Dôme de fer? Plus que possible.
La chaîne 12 de la télévision israélienne a indiqué, dimanche soir, qu'un énorme incendie s'était déclaré à l'intérieur d'un complexe de garages au sud de Tel-Aviv. Pas un mais des incendies .
« L'incendie s'était produit dans un complexe de garages de la rue Hatsvira à Tel-Aviv qui contenait des matériaux et des véhicules inflammables. Des maisons ont pris feu à Gita alors que plusieurs incendies ont été signalés en Israël samedi. Les autorités soupçonnent deux cas d'incendie criminel... Deux autres incendies ont éclaté samedi l'un à Gita et l'autre près de Zeitan... L'incendie de Gita a entraîné l'évacuation du village. Plusieurs maisons qui relèvent de la juridiction du Conseil régional de Ma'ale Yosef, ont pris feu et six autres ont été endommagées... Une trentaine de maisons ont été évacuées samedi soir près de Yarka, dans le nord d'Israël... Quelque 14 équipes et six avions bombardiers d'eau étaient déployés sur les lieux... Au total 234 incidents, dont 118 en territoire ouvert, ont été signalés, selon la télévision israélienne. Huit équipes de pompiers ont répondu aux informations faisant état d'un incendie sur la route 444, près de la gare de Rosh Ha'ayin. Personne n'a été signalé blessée ou prise au piège. Un autre incendie à Abou Ghosh est sous contrôle... »
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Trop de foyers d'incendies et surtout trop de dispersions pour que cela soit l'oeuvre des pyromanes... Des Ababil-3 ou des Mohajer-6 ou "Gaza" carrément ?
Et dire que le drone Gaza né en mai est une mastodonte du ciel et qu'avec lui ni Tamar ni Léviathan ni Ben Gorion ou Dimona n'auront aucune chance. Gaza comporte les caractéristiques suivantes: des ailes de 21 mètres de longueur, une aptitude d'un vol de 35 heures un plafond de vol de à 10,5 km, une vitesse de vol maximale de 350 km/h et une capacité de charge utile allant jusqu'à 500 kg. Cela représente un développement significatif dans les caractéristiques de vol par rapport au drone Shahed-129. Mais quelles capacités ces spécifications apportent-t-elles au drone Gaza ?
Dans le drone « Gaza », un turbopropulseur a été utilisé pour la première fois à la place des moteurs à pistons rotatifs habituels des drones ; l'utilisation de ce type de moteurs, qui ont une turbine à gaz, peut être plus efficace à des altitudes plus élevées. Puis « «Gaza » a une endurance de 35 heures, soit 11 heures de plus que le drone Shahed-129.
Le drone « Gaza » a également des dimensions plus grandes. Sa caractéristique la plus importante est l'augmentation de la longueur de ses ailes, ce qui lui permet de transporter plus de bombes. A l’intérieur du corps de l’appareil, il y a un espace, destiné à l’installation de toutes sortes de matériel de guerre électronique, radar, etc., où peuvent être installées cinq bombes.
L'option la plus probable pour que le drone Gaza joue un rôle plus important dans l’opération de reconnaissance, en plus des missions de combat, est la capacité de transporter un radar imageur « SAR », un type de radars qui effectuent l'opération de cartographie de la surface de la terre à l'aide d'ondes radio à haute vitesse et fréquence.
Mais l’atout du drone est surtout sa portée. Elle atteint les 2 000 kilomètres officiellement. On ne l'a pas vu peut-être encore à Ben Gorion ou Eilat... mais en Arabie aussi on a commencé par Ababil pour arriver à Qassef-k2...
