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La plus secrète partie de l'opération de la Résistance contre la base US à al-Tanf, le 20 octobre

Un MiG-29 et un Kowsar iraniens en plein exercice de combat "réseautée, octobre 2021. (Photo via The Drive)

Au regard de l’hystérie frénétique qui règne en ce moment même dans le ciel « d’Israël » où se succèdent des exercices de petite et de moyenne taille avec la forte participation de tout ce que compte l’Occident de F-16, de F-15, de Typhoon, de F-22, de F-18… voire même de B1 B dont l’un, ayant décollé il y a deux jours de Diego Garcia en océan Indien, s’est même payé le luxe de venir droit dans la région survoler le golfe d’Aden, le Bab el-Mandeb, la mer Rouge, le canal de Suez et le détroit d’Hormuz et le golfe d’Oman, en se faisant toutefois escorter par l’Égypte, Israël, l'Arabie saoudite et Bahreïn, puisque par les temps « balistiques » qui courent, il vaut mieux se payer un « bouclier allié » que de s’exposer aux radars et aux missiles intercepteurs de la Résistance, répartis entre le Yémen, l’Iran, l’Irak, la Syrie, le Liban voire Gaza, il a dû se passer quelque chose infiniment plus grave à al-Tanf ce 20 octobre qu’une « riposte » somme toute attendue à la saignée qu’a subie la Résistance, sept jours auparavant à T4 en Syrie.

Quelque chose qui aurait même poussé le ministre Gantz à se cacher pendant cinq jours sous prétexte d’un inventé voyage à Singapour, alors même que l’entité va d’exercice militaire en exercice militaire, à la fois sur le front Sud, et sur le front Nord et que ses milieux militaires crient à l’imminence de la Guerre « multifront ». Disons qu’à al-Tanf, c’est tout un chapitre de la géostratégie du Moyen-Orient qui a tourné : ces cinq drones syro-irakiens made in Iran de type « Shahed » qui ont simulé le 20 octobre, en synchronie totale avec les MiG-29 syriens, une guerre de 6ème génération, n’ont pas fait que bousiller les dortoirs de « valeureux instructeurs américains », qui avertis 48 heures plutôt avaient pris les poudres d’escampettes à bord d’un C-130 à destination de la Jordanie voisine.

Cet essaim de drones aurait mis littéralement sens dessus dessous le centre de contrôle et commande à al-Tanf qui transmettaient régulièrement des données depuis 2016 aux drones et aux F16 israéliens pour qu’ils viennent tantôt frapper les sites militaires syriens, tantôt ceux de la Résistance irakienne sur les frontières Syrie-Irak. Or depuis le 20 octobre, ce C2 enfoui au fin fond du désert de Homs et protégé par un bouclier humain du nom de camp de réfugiés de Rukban, C2 que le Pentagone croyait être l’un de ces sites les plus secrets qu’il possède au Moyen-Orient, ne transmet plus des donnés.

Non pas seulement parce qu’al-Tanf est la cible constate du brouillage électronique qui vicie tout lien GPS et qui rend toute opération périlleuse,  mais parce qu' il y a  depuis quelque temps en Syrie orientale et centrale, jusqu’ici ultra exposée aux raids israéliens, l’apparition de radars et missiles intercepteurs qui interceptent, verrouillent et abattent avec succès F-16, F-15, Typhon... et qui, n’en déplaise aux S-300 et S-400, n’entrent dans aucune ligne de compromis. Et puis ces missiles de DCA -et la frappe contre al-Tanf l’a prouvé- font partie d’un arsenal qui compte des missiles offensifs tantôt sous forme de missile balistiques tantôt de croisière, qui eux, n’hésitent pas à s’abattre sur Israël comme ils l’ont déjà fait en avril, en août ou encore en septembre quand « Gush Dan » au centre de l’entité a tremblé après en avoir reçu un, sans même que Dôme de fer ne s’en aperçoive !

Israël a évidemment affirmé que cela n’a été qu’un SA-5 « errant » mais personne n’a été dupe, aucun intercepteur ne pouvant faire un trajet de plus de 400 km depuis la Syrie jusqu’au centre d’Israël !

Tout ceci pour dire que le « radical shifting » du mode « air-sol » en mode « sol-sol » des missiles israéliens, effectué ce 30 octobre, lors du raid ciblant Damas à l’ouest de la capitale que Yediot Aharonot tente par mille et une contorsions, de mettre sur le dos du président russe, lequel président aurait demandé au Sioniste de « réduire la voilure de ses frappes pour ne pas trop mettre sous pression la DCA syrienne », n’a guère été un choix, mais une contrainte vitale pour une armée de l’air sioniste qui se sait traquée jusqu’à Tel Aviv.

Sinon comment comprendre cette « énorme révélation » que Yediot Aharonot réserve timidement pour la fin de son article et qui dit «… et puis outre le fait de vouloir faire plaisir à Poutine… Israël a voulu, via le recours au missile sol-sol préserver les chasseurs américains qui traversaient juste au moment de l’attaque le ciel de la région et surtout éviter que l’US Air Force ne soient pris pour cible en lieu et place des chasseurs israéliens ! » 

C’est énorme comme aveu de la puissance radar et intercepteur du camp d’en face mais ce n’est pas tout. La guerre de la sixième génération à laquelle la Résistance s’est exercée le 20 octobre à travers son attaque contre al-Tanf a eu une autre surprise ayant forcé l’axe US-Israël à ramener sa bataille du ciel vers le sol. Laquelle ? La réponse est à retrouver du côté de cette capacité de « réseautage » drones iraniens-MiG-29 syriens, soit la partie la moins commentée, la plus complexe, la plus mystérieuse aussi de la frappe du 20 octobre contre al-Tanf.

Au fait les UAV iraniens et les MiG-29 syriens se seraient appuyés mutuellement suivant un schéma que l’Armée de l’air iranienne a mis à l’épreuve tout récemment, au cours du plus grand exercice aérien jamais organisé au pays : The Drive, la revue militaire américaine en a fait l’écho dans l’un de ses récents articles, non sans avouer son étonnement : Un MiG-20 et un « F-5 iranisé », Kowsar, engagent une simulation de combat réseauté, et se couvrant mutuellement.

La revue écrit : " Engager différents types de cibles aériennes à courte portée avec des missiles à infrarouge fait partie du pain et du beurre pour chaque pilote de chasse. Ce n'est pas si souvent, cependant, que nous avons la chance de voir ce processus être mis à l'épreuve, de bout en bout, dans un environnement de tir réel. Maintenant, une vidéo est apparue montrant l'une des forces aériennes les plus secrètes du monde, celle de l'Iran, faisant exactement cela, avec un chasseur de fabrication iranienne à base de F-5, Kowsar et lançant un missile à guidage infrarouge sur une cible à une distance minime  et à une altitude incroyablement basse! Il semblerait que les Iraniens l'ont optimisé nettement pour mener ce genre d'opération."

Et de souligner : "Le chasseur à réaction Kowsar a été dévoilé en été 2018 et c'est le troisième chasseur à réaction iranien après Azarakhsh et Saeqeh. L'avion de chasse utilise également un réseau de données numériques de 4e génération, une technologie d'affichage numérique polyvalente, des calculs balistiques informatisés de l'armement et le système HUD pour augmenter la précision des armes. En ce qui concerne d’autres particularités de l’avion de chasse Kowsar, il serait utile de rappeler qu’à l’intérieur de la cabine, un changement fondamental a été réalisé : par rapport à la famille des F-5, les écrans numériques ont remplacé des équipements anciens. En outre, les images publiées sur le dévoilement du système radar installé sur cet avion laisse conclure que l’avion de chasse Kowsar dispose d’un Radar de conduite de tir multifonctionnel. Et vu la vidéo, il semblerait que toutes ces amélioration lui ont réussies. Mais que s'est-il passé au juste? "

Et The Drive de répondre : " Les coups de munitions, le radar de contrôle de tir multi-objectif avancé pour améliorer la détection des cibles et des menaces, l'indépendance précise de la radio et de la navigation et un système de cartographie intelligent sont quelques-unes des autres caractéristiques du nouvel avion de combat iranien, Kowsar. Le MiG-29 et le F-5 commencent par voler en formation du bout des doigts, avec le Fulcrum caché derrière l'aile gauche du chasseur de fabrication américaine. Alors que le MiG se rapproche du F-5, ce dernier lance une cible aérienne, qui file ensuite devant le Fulcrum. Le F-5 s'éloigne vers la droite et quelques instants plus tard, le MiG lance un seul missile sous son aile droite. Laissant une traînée de fumée importante derrière lui, le missile se dirige ensuite vers la cible et explose. Le délai entre la sortie du missile du rail et l'explosion n'excède pas quatre secondes environ... et c'est à peine croyable". ... et la question est d’emblée la suivante : les F-16 israéliens ou les F-15 US sont-ils prêts à risquer désormais ce genre de face-à-face dans le ciel de la région ?

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SOURCE: FRENCH PRESS TV