Une usine militaire située dans la banlieue de Haïfa vient d’être prise pour cible d’un méga incendie qui fait suite à une explosion. Après des fuites d’ammoniac dans le port stratégique israélien et une explosion et un incendie géant dans une raffinerie, il s’agit de la troisième « frappe » dont fait l’objet Haïfa, alors même que le front nord, le front sud et le front intérieur son en état d’alerte aérien, terrestre et naval du fait d’un exercice militaire d’envergure, le plus grand qu’ait jamais réalisé Israël. Est-ce un nouveau Tomer qui vient de se produire ? Une chose est sûre : l’ampleur de l’explosion et de l’incendie aurait été telle que le régime israélien s’en est pris à un pétrolier à Baniyas cherchant ainsi à riposter. Peine perdue : le pétrolier était déjà vidé d’essence.
Un incendie s’est déclaré non loin de l’Académie technique de l’Aviation israélienne, a-t-on appris d’un site d’information israélien. Des sources israéliennes font part d’un vaste incendie près de l’usine des industries militaires Rafael, appartenant à l’armée israélienne, dans le nord-ouest de la ville de Haïfa.
« L’incendie s’est produit au nord de la ville de Kiryat-Yam et près du chemin de fer », a rapporté le site web 0404. Les témoins réaffirment avoir entendu des tirs avant le début de l’incendie. Selon certains médias, « l’incendie aurait pu se produire sur fond d’un accident de train ou d’un sévère freinage ». Tout départ de train à destination de Haïfa a été annulé.
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Les sources sécuritaires israéliennes réaffirment qu’une partie du trajet des trains reliant Kiryat-Yam à Haïfa, d’une longueur d’une dizaine de kilomètres, est généralement scène de fusillades impliquant des individus inconnus.
Les informations complémentaires laissent savoir que l’incendie ne se limite pas à un seul endroit. D’autres médias israéliens rapportent que la police a bloqué toutes les routes menant à l’endroit de l’incendie. Plus tôt dans la journée, la chaîne de télévision Al-Masirah a cité des médias israéliens pour faire part d’un important incendie près de l’usine Rafael, liée à l’Industrie militaire de l’armée israélienne, qui se trouve au nord-ouest de Haïfa.
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Ce n’est pas la première fois pendant les dernières semaines que des incidents divers - explosions ou incendies - se produisent dans les lieux sensibles en Palestine occupée.
Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a commenté lors d’une émission télévisée, mercredi 5 mai, la situation en cours avec évidemment un accent particulier mis sur le naufrage que vit Israël à l’intérieur et à l’extérieur. Le même jour, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est écarté du pouvoir après douze ans de règne sur un Israël qui réalise aujourd’hui à quel point il est fragile.
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Le général Hossein Salami a déclaré :
“Nous assistons à un phénomène politique parfaitement nouveau à l’échelle régionale et du monde, et ce phénomène est le déclin progressif des grandes puissances dans notre région et au-delà. Leur configuration de force se délite et leur cohésion face à la Résistance se perd. En effet, l’appareil sécuritaire israélien est l’ombre de lui-même, fragilisé, et pourtant les États-Unis refusent de le secourir. Nous sommes témoins du vieillissement des puissances traditionnelles qui opéraient puissamment dans le temps, mais qui ont perdu toute agilité et toute vivacité à présent. Leur politique étrangère est comateuse et inactive.”
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Le général Salami a ajouté : “Personne n’aurait cru non plus qu’à Haïfa une raffinerie géante explose, que des réservoirs d’ammoniac se mettent à fuiter, que 80 firmes et sociétés soient victimes de cyber-attaques et qu’à deux pas de l’aéroport de Ben Gourion se produisent une explosion puis un incendie géant ou que les agents du Mossad se fassent liquider à Erbil en Irak ! Après tout, Israël s’étale géographiquement sur une bande trop mince dont la largeur ne dépasse pas à certains endroits les 14 kilomètres, ce qui fait qu’un premier coup venu d’extérieur pourrait être aussi le dernier. La plus grande faiblesse du régime sioniste, à vrai dire, est que chacune de ses démarches tactiques pourrait s’avérer in fine une défaite stratégique ou ce qui revient au même, Israël peut être détruit à la faveur d’une seule et unique opération.”