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On surveille de près le moindre agissement US

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian. (Photo d'archives)

L’Iran suit de près le comportement de Joe Biden, a déclaré le chef de la diplomatie iranienne.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a écrit, dans un tweet, que « la Maison-Blanche se dit prête à dialoguer avec l’Iran pour retourner à l’accord nucléaire, alors qu’elle impose en même temps de nouvelles sanctions visant des personnes physiques et morales iraniennes ». Et d’ajouter : « Nous suivons de près le comportement de M. Biden. Un dialogue n’a pas pour seul objectif de “se discuter de quelque chose”, mais plutôt de trouver un accord tangible et de respecter les intérêts des uns des autres ».

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« Il faut que le groupe 4 +1 soit prêt pour un dialogue fondé sur le respect des intérêts et des droits mutuels », a-t-il indiqué.

De son côté, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh, a déclaré, lundi 1er novembre, lors de sa conférence de presse hebdomadaire : « J’espère que ce que vous avez dit en citant Sullivan sera correct. Ce que l’administration Biden a fait jusqu’ici contrevient à ce que M. Sullivan dit. Nous avons assez entendu et nous attendons maintenant une action concrète qui aurait dû être accomplie il y a des mois. »

À noter que Jake Sullivan, conseiller américain à la sécurité nationale, a récemment déclaré que les États-Unis étaient disposés à retourner aux négociations pour la levée des sanctions avec l’Iran.

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Dans une autre partie de son point de presse hebdomadaire, le porte-parole de la diplomatie iranienne s’est attardé sur la décision du régime israélien de consacrer un budget de 1,5 milliard de dollars à une action militaire visant les installations nucléaires iraniennes. « Le régime occupant connaît bien les capacités de l’Iran aussi bien que les limites de ses propres capacités », a déclaré Saïd Khatibzadeh, ajoutant que la sécurité nationale de l’Iran ne faisait jamais l’objet d’aucun compromis.

Interrogé pour savoir si les États-Unis ont proposé à l’Iran un dialogue bilatéral et secret en Irak, Saïd Khatibzadeh a répondu : « Cela fait longtemps que l’Iran et les États-Unis ne se sont pas assis à une table de dialogue (…). »

« La position de la République islamique d’Iran est transparente : les États-Unis ont violé la résolution 2231 et se sont retirés illégalement de l’accord nucléaire. Ils ont tout fait pour détruire l’accord nucléaire et imposé des sanctions extrarégionales, injustes et illégales contre le peuple iranien. Les États-Unis n’ont lésiné sur rien pour entraver les relations normales qu’entretenait l’Iran avec les autres pays en matière de commerce et d’économie (…). Aucun contact, sous aucune forme, ne sera établi entre Téhéran et Washington tant que ces réalités resteront les mêmes. »

Concernant les récentes déclarations du secrétaire d’État américain, Antony Blinken, qui avait mis en cause la volonté de l’Iran pour retourner aux négociations, le porte-parole de la diplomatie iranienne a souligné : « Si l’accord nucléaire se trouve à ce point, c’est parce que les États-Unis s’en sont retirés en violant les principes les plus élémentaires du droit international. Il faut que M. Blinken n’oublie pas cette réalité. »

« Si la diplomatie américaine est touchée par un Alzheimer temporaire, il faut lui rappeler qui s’est retiré de l’accord, alors que l’Iran a continué, pendant un an, de respecter ses engagements avec une patience stratégique. »

Le diplomate iranien a souligné que personne ne négocierait de l’accord nucléaire en lui seul, mais de la « levée des sanctions ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV