Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires politiques, Ali Bagheri-Kani, et le secrétaire général adjoint et directeur politique du Service européen pour l’action extérieure, Enrique Mora, ont passé en revue, mercredi 27 octobre, les principaux obstacles aux pourparlers à venir et ont convenu d’entamer les pourparlers en novembre.
En réaction aux récentes déclarations de responsables américains selon lesquelles l’Iran devrait chercher les réponses à ses questions auprès des États-Unis et non de l’Europe, M. Bagheri-Kani a déclaré : « C’est l’Union européenne et non les États-Unis qui peut jouer le rôle de coordinateur du PGAC et des pourparlers de Vienne. »
Pendant ce temps, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré qu’un retour des États-Unis au PGAC, juste pour qu’on puisse dire que ce retrait a eu lieu, ne nous enthousiasme pas.
« Nous n’allons pas réintégrer les négociations de Vienne exactement par le point d’impasse des négociations de Vienne », a martelé Hossein Amir-Abdollahian.
Luc Michel, géopoliticien s'exprime sur le sujet.