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Un front de "combat aérien" Israël/Résistance se prépare-t-il en Syrie orientale?

Les missiles intelligents iraniens Qassem( Archives)

Alors même que le monde entier a les yeux rivés sur l’Afghanistan où les talibans sont désormais à quelques encablures de la prise de la capitale et ce, sur fond de cris d’orfraies d’un Pentagone et acolyte qui, jouent la carte du chaos aux frontières Iran-Russie-Chine et qui  s’apprêtent à expédier, combe de ridicule, les soldats qu’il prétend avoir retiré de l’Afghanistan et qui à vrai dire ne font qu’attendre leur heure à bord de l’USS Doland Reagean dans le golfe Persique pour partir soit au Yémen, soit en Afghanistan, soit en Syrie… en renfort à une Amérique en totale débandade au Moyen-Orient, l’axe US/Israël commence à préparer son première offensive aéroterrestre contre la Syrie.

En effet depuis que l'axe de la Résistance a élargi le terrain de la riposte à toute frappe aérienne israélienne contre la Syrie aux mers de la région, et qu’il a vengé ses deux officiers tués, un Iranien et un Libanais, le 22 juillet à Qusseir au cours d’un raid au missiles SPICE-1000 israélien, et ce, en frappant lors d’une très complexe opération au drone un méga navire-espion  israélien escorté, armé et radarisé à souhait, Mercer Street, l’entité et son parrain US ont compris que la course pour la reprise du contrôle du ciel du Moyen-Orient entre eux, les occupants, et la Résistance, représentant des nations de la région est entrée dans son sprinte finale.

Car jamais l’entité israélienne, même soutenue par l’US Navy, la  Royale Navy, voire même cette coalition navale de pacotille du président Macron dont le siège se trouve aux Emirats ne saurait sortir vainqueur d’une guerre navale anti-Résistance qui impliquerait dans le camp d’en face d’abord l’Iran avec une totale maîtrise militaire dans le golfe Persique, en mer d’Oman et dans l’océan indien, et une présence particulièrement active en haute mer qui va jusqu’à l’Atlantique en passant par la mer de Manche voire le golfe de Finlande, ensuite, le Hezbollah et Gaza et Syrie, capables de peser de tout leur poids balistique en Méditerranée orientale et enfin cette étonnante puissance militaire émergente qu’es Ansarallah à qui sa Majesté attribue  d’ailleurs le coup de « Mercer Street » et qui fort de ses drones désormais aéronavals, de ses mines, de ses bateaux piégés voire même de ses drones sous marins ne laisseraient ni la flotte israélienne ni le port d’Eilat, QG de cette même flotte intact, si la guerre des mers commençaient de bon entre les deux camps.

L’axe US/Israël pourrait-il pour autant se permettre de renoncer à l’unique composante de son armée défaite sur quoi est érigé d’ailleurs tout un fond de commerce pour tourner la machine de guerre de l’Empire à savoir, sa composante aérienne ? Evidemment que non : sinon comment faire vendre ces F-16, ces F-15, ces F-35…qui subissent déjà les contre coup de cette éclatante victoire de la Résistance contre les radars et les missiles intercepteurs de l’axe US/Israël ? le retrait annoncé des « Patriot » des pays alliés US, l’échec tonitruant du « Dôme de fer » au mois de mai face aux missiles de Gaza, ont déjà fait perdre des milliards de dollars de contrat au complexe militaire US/Israël au point même qu’un Riyad ou un Abou Dhabi se permet de penser à diversifier ses fournisseurs, à aller frapper à la porte des Russes ou des Chinois. Washington est-il en mesure de revivre un drame pareil sur son marché d’avion de chasse, de bombardier, voire d’avion espion et de drone, tous plus ou moins affectés par les exploits militaires de la Résistance ?


Déjà à Maarib, Ansarallah en a été ce samedi à intercepter et à battre un troisième « Scan Eagle » américain  depuis le moins de juin ; Jeudi, un MQ-9 US qui avait osé se rapprocher des frontières aériennes iraniennes, dans le détroit d’Hormuz a pris la fuite sous le tir de sommation de la DCA iranienne ; le lendemain, à savoir le vendredi 13 août, ce fut Israël qui se lamentait d’un « drone du Hezbollah, « ayant violé » son « ciel » sur le front Nord et qu’il se réjouissait d’avoir été à même d’abattre sans pour autant oser documenter cette prétendue interception et destruction évidemment il n’en était rien et que selon des sources informées ce fameux drone aura été l’arme par quoi le vaste incendie s’est déclenché ce jeudi sur la principale base de l’armée sioniste à Kiryat Shmona, une semaine après qu’une salve de 20 roquette du Hezbollah a rappelé à la bonne mémoire du trio Bennett-Kochavi-Gantz que la règle d’engagement ne changera pas dans le ciel du Liban. Et bien Tout ceci sonne le glas d’une ère marquée par la supériorité aérienne US/Israël/OTAN que McKenzie, chef du CentCom a reconnu très clairement, mais qu’il convient de tout urgence au pire de ralentir, au mieux de contrer : Peut-on mettre à profit les accointances russes ?

Fin juillet Moscou a pris amis et ennemis de court en activant ses unités de DCA hors de ses bases, Hmeimim et Tartous pour capturer 17 des 18 missiles sol-air dernier cri. Beaucoup y ont vu une démonstration de force de Buk E2M ; certains l’ont mis sur le compte de l’émergence d’une DCA intégrée Russie-Résistance. Ce virage a été la pire des choses qui venait d’arriver à Israël, alors même que l’un des trois derniers raids contre la Syrie, celui du 26 juillet avait eu lieu à partir du ciel d’al-Tanf, base illégale US, une zone qui n’avait jamais été auparavant pris pour cible d’interception des missiles antimissiles russes. Puisque le ciel du Golan et du sud Liban est déjà placé sous la protection de la DCA de la Résistance, la perte « aérienne » d’al-Tanf, base que les Américains, les Israéliens savent être en ligne de mire des missiles de la Résistance est-syrienne,  revient à la perte du front aérien syrien. Deraa peut-il remplacer al-Tanf où plus d’un millier de soldats US servent plus de proie facile à la Résistance que d’appui aux avions israéliens ?

Deraa fera d’ailleurs mieux l’affaire depuis que ses cellules terroristes se sont mis à s’activer, à violer le cessez le feu, à s’attaquer à l’armée syrienne, sans que celle-ci, quelque peu freinée par la Russie et son accord de trêve, puisse les abattre efficacement. Cette idée titille les stratèges US/Israël d’autant plus que toute la bande frontalière jordanienne, à la hauteur de la Syrie et de l’Irak, avec ses 14 bases aérienne dont Azraq est désormais entre les mains du Pentagone grâce à un contrat très juteux qui n’a coûté  au couple Biden-Austin que la somme modique annuel de 800 millions de dollars à verser sur le compte du roi Abdallah plus une reconnaissance à demi mot de son fils à titre de prince hériter pendant son séjour d’un mois à Washington.

Samedi les agences d’information ont fait état d’un round de vidéoconférence officiers sionistes-terroristes de Soueïda, de la Ghouta orientale où les parties coordonnaient une action conjointe avec en toile de fond des offensive terrestre contre l’armée syrienne et la Russie-ceci n’est que le devant du décor-mais aussi surtout une campagne aérienne intense contre le sud et l’est syrien. Presque simultanément les agences ont fait état d’une opération de kidnapping héliportée qu’a mené l’US Army à Deir ez-Zor et contre des « Syriens » qu’ils considèrent comme étant le « cerveau » des frappes de missiles du début de juillet contre les bases US à al Omar et à Connoco. Les troupes américaines ont ainsi enlevé un « Syrien » depuis détruit sa maison lors lors d'une opération opération commando dans le village de Mehimideh

« L'armée américaine a effectué des opérations similaires ces dernières années dans des régions orientales de la Syrie où elle a transféré ses mercenaires, des éléments terroristes de Daech, se trouvant dans les provinces de Hassaké et de Deir ez-Zor, vers ses bases en Irak . Depuis la quintuple frappe aux missiles contre al Omar et Connoco, les Yankee n’osant toutefois pas des fouilles maison par maison, leurs affidées de FDS étant eux aussi quasi neutralisés, les opérations héliportées va se multipliant. 

Qu’est-ce qui se passe donc au juste ? Une réaction israélo-US contre la perte du ciel syrien laquelle action cherche d’abord à faire une percée « aérienne » à Deraa à l’aide des terroristes du coin, à étendre les capacités de projection US depuis al-Tanf  vers cette même Deraa et tout ceci sur fond d’agissements américains à Deir ez-Zor, l’objectif étant à la fois de briser la bulle de DCA russe qui vient juste d’arriver en Syrie est et d’y endiguer les capacités balistiques de la Résistance. Mais est-ce suffisant pour redonner à l’armée de l’air sioniste ce qu’il a perdu dans le ciel syrien ?

Le 13 août, des sources d'information libanaises ont partagé des images montrant l'épave d'une bombe glissante israélienne SPICE 1000 interceptée le 22 juillet à Homs. L'épave a été récemment retrouvée dans la vallée d'Ehden au Mont Liban, zone située à environ 60 km de la base aérienne d'al-Daba dans la campagne sud de Homs,  base aérienne, connue pour être le principal centre logistique du Hezbollah en Syrie. Le Hezbollah possède donc de quoi intercepter et abattre des engins guidés par EO.GPS à une altitude de 60 kms.

Rien ne dit qu’il n’en soit pas de même pour la Résistance irakienne dont les capacités de précision ont été mis à grand jour en Irak, au cours du mois d’avril,  de mai, de juin et surtout lors de la grande bataille de Gaza où la Jordanie a servi de ciel de transit aux drones irakiens lancés contre le nord d’Israël. La tentative israélo-américaine visant à localiser les stocks de missiles tactiques syriens en Syrie est ou à abattre la DCA sud syrien serait peut être cette goutte de trop faisant déborder la vase : une offensive missile-drone visant les bases US en Jordanie et le nord d’Israël limitrophe n’est pas totalement à écarter. Reste à savoir si ce quatrième front au Levant potentiellement à ouvrir après celui de Gaza, de la Syrie, du Sud Liban et qui se trouve, n’en déplaise à sa Majesté Abdallah II au nord de la Jordanie, en vaut 800 millions de dollars cash à verser sur le trésor royal. Car la Résistance n’a pas que des missiles intercepteurs à abattre Scan Eagle/MQ-9.

Elle possède aussi des chasseurs lesquels meurent d’envie de vivre leur premier combat aérien au Levant. C’est le cas de Kowsar, l’une des réalisations importantes de l’armée de l’air dans la fabrication d’un chasseur avec des pièces entièrement iraniennes, depuis les équipements électroniques de l’avion et du radar à la navigation et au moteur, et donc échappant totalement à la machine de guerre US/Israël. La vitesse maximale du chasseur Kowsar est de 1 700 kilomètres par heure soit Mach 1,6 tandis que sa portée est d’environ 1 100 kilomètres. Armé de deux missiles Fater, le chasseur possède un système de surveillance entièrement indigène. Et dire que Fater, est un missiles air-air comparé souvent à AIM-9 Sidewinder. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV