Selon le site web militaire russe, Avia-Pro, le Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie (FSB) a liquidé un terroriste de Daech qui préparait des attaques contre des installations militaires près de Mourmansk, située sur la rive orientale de la baie de Kola, dans la mer de Barents.
« Un daechiste qui complotait pour mener des attaques terroristes contre des installations militaires a été neutralisé dans la région de Mourmansk en Russie », a annoncé ce jeudi le FSB dans un communiqué.
« Le Service fédéral de sécurité de la région de Mourmansk a déjoué les activités d'un élément de Daech, un résident local qui a comploté pour mener des attaques terroristes contre les installations militaires de la région à la demande des émissaires étrangers du groupe terroriste », ajoute le communiqué.
Des agents du FSB ont tenté d'arrêter l'homme alors qu'il sortait un engin explosif improvisé d'un repaire à la périphérie de la ville de Kandalaksha. « Il a résisté aux agents du FSB et a été éliminé lors d'une action de représailles. Il n'y a pas de victimes parmi les civils et les agents des forces de l'ordre », précise le FSB dans son communiqué.
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Un engin explosif improvisé prêt à être déclenché, des composants pour sa fabrication, des armes blanches, des armes à feu, des munitions de divers calibres et des moyens de communication clandestins ont été découverts lors des perquisitions des domiciles permanents et temporaires de l'homme et d'une inspection des lieux. « Cela prouve que le terroriste abattu avait prévu de commettre des attentats terroristes », estime le FSB.
Le fait même que les terroristes essaient d'organiser des attaques contre des bases militaires russes suscite les inquiétudes. Ce qui rend inéluctable l’idée de renforcer le contrôle des services spéciaux.
Asie-Pacifique : la Russie préoccupée par les plans US
« La Russie est préoccupée par l'aspiration des États-Unis à déployer des missiles à courte et moyenne portée en Europe et en Asie-Pacifique », a déclaré le mercredi 27 octobre le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse à l'issue d'entretiens avec son homologue sud-coréen Chung Eui-yong.
Selon le premier diplomate russe, le sujet du déploiement potentiel des missiles terrestres à courte et moyenne portée des États-Unis en République de Corée n'a pas été abordé lors des pourparlers du mercredi.
« Pour une raison très simple que nous connaissons très bien la position de principe du président et du gouvernement sud-coréen contre un tel déploiement », a-t-il rassuré.
« Si l'on parle d'autres pays et régions, nous sommes certainement préoccupés par l'aspiration déclarée par les Américains à déployer ces systèmes de missiles interdits par le traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) dans une variante terrestre non seulement en Europe, mais aussi dans la région Asie-Pacifique », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères.
Selon lui, les actions américaines à cet égard saperont la stabilité stratégique et la sécurité internationale.
Il a rappelé la proposition faite par le président russe Vladimir Poutine aux Américains et à d'autres membres de l'OTAN il y a quelques années de déclarer un moratoire réciproque sur le déploiement de tels missiles dans toutes les régions du monde.
« Nos collègues occidentaux rejettent ce moratoire, ne veulent pas discuter sur ce sujet, c'est triste », a-t-il souligné.
Pour mémoire, plusieurs dirigeants mondiaux auraient reçu des lettres de Vladimir Poutine proposant de décréter un moratoire sur le déploiement des missiles à courte et moyenne portée, selon le journal russe Kommersant. La semaine du 16 septembre 2019 Vladimir Poutine s’est adressé par écrit à plusieurs dizaines de dirigeants mondiaux afin de leur proposer de décréter un moratoiresur le déploiement en Europe et dans d’autres pays des missiles à portée intermédiaire et à plus courte portée, a déclaré en marge de l’Assemblée générale de l’ONU un diplomate anonyme d’un pays de l’OTAN, cité par Kommersant.
«La Russie a déjà annoncé sa décision de ne pas déployer de missiles à moyenne et à courte portée en Europe ou dans d’autres régions, tant que les Américains s’en abstiendront. [Nous] avons appelé les États-Unis et leurs alliés à prendre des engagements similaires, mais jusqu’à présent, nous ne voyons aucun intérêt de leur part. [Nous] vous demandons de soutenir nos efforts en vous prononçant en faveur d’un moratoire dans le cadre de l’OTAN sur le déploiement des missiles à courte et moyenne portée basés au sol, similaire à celui qui a été annoncé par la Russie», aurait écrit Vladimir Poutine dans cette lettre.
Washington a mis fin, le 2 août, à sa participation au traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, ouvrant de ce fait la voie à une nouvelle course aux armements dirigée contre la Russie, mais plus encore contre la Chine.
« La Russie clarifie les informations sur l'usage de drones turcs par l'Ukraine dans le Donbass » (Lavrov)
« La Russie clarifie les informations sur l'utilisation par l'Ukraine de drones turcs dans la région séparatiste orientale du Donbass », a réaffirmé le chef de la diplomatie russe.
« En ce qui concerne les informations sur l'utilisation du drone Bayraktar par les forces armées ukrainiennes dans le Donbass, nous vérifions maintenant ces informations », a-t-il expliqué aux journalistes.
Le ministre a suggéré que les informations étaient liées à la situation dans le village de Staromarivka, où l'armée ukrainienne avait mené "une provocation" la veille.
« Ils ont été repoussés, d'après ce que nous comprenons », a ajouté Lavrov.
Un porte-parole du Kremlin a averti que les ventes d'armes en cours de la Turquie à l'Ukraine menacent de déstabiliser la région.
L'avertissement fait suite à la publication par Kiev de la vidéo le mardi 26 octobre montrant un drone de fabrication turque utilisé pour la première fois contre des séparatistes soutenus par la Russie dans l'est de l'Ukraine.
