Jizan a été frappée par cinq missiles balistiques tirés par Ansarallah yéménite.
La coalition d’agression saoudienne a annoncé, sur Twitter, avoir « intercepté » cinq missiles balistiques tirés vers Jizan, au sud de l’Arabie saoudite.
Cette attaque intervient au lendemain d’une frappe d’Ansarallah visant l’aéroport international d’Abha, en Arabie saoudite.
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Par ailleurs, des sources yéménites ont fait part de la fuite en bloc de miliciens à la solde du gouvernement démissionnaire de la ville de Maarib, suite à l’appel de l’armée et des Comités populaires.
Plus les militaires de l’armée yéménite et les combattants des Comités populaires s’approchent de la ville de Maarib, plus les miliciens et les mercenaires prennent la fuite à destination des villes et des provinces voisines.
Plusieurs postes de contrôle, dirigés par les soldats et officiers du gouvernement démissionnaire, ont été abandonnés, selon al-Khabar al-Yemeni.
Mercredi 27 octobre, le porte-parole des Forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Sarre, a appelé, lors d’une conférence de presse, les « personnes dupées » combattant à Maarib à cesser immédiatement leurs actes hostiles pour qu’elles soient amnistiées par le gouvernement de Sanaa.
« Il faut que les forces de la coalition saoudienne profitent de cette chance qui ne durera pas à jamais », a-t-il souligné.
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Pendant les derniers mois, les forces de l’armée et les combattants des Comités populaires ont lancé une nouvelle série d’opérations militaires pour libérer définitivement la province de Maarib, notamment son chef-lieu ; la ville de Maarib.
La province est riche en ressources d'hydrocarbure et sa libération par Ansarallah signifiera un point final à tous les agissements du gouvernement démissionnaire de Mansour Hadi, soutenu par l’Arabie saoudite.
D’autre part, les États-Unis et les Émirats arabes unis ont conclu un accord secret avec Al-Qaïda qui prévoit un coup de main des terroristes aux mercenaires de Hadi à Maarib, en échange de la libération d’éléments de ce groupe de Guantánamo.
Yemen News Portal s’est référé à ses sources concordantes à Hadramaout pour révéler un accord secret, conclu entre les officiers américains et émiratis d’une part et les terroristes d’Al-Qaïda de l’autre. Selon l’accord, un autre groupe de commandants d’Al-Qaïda seront transférés vers Hadramaout et ensuite Maarib afin de participer aux combats contre l’armée et les Comités populaires qui cherchent à libérer cette ville stratégique.
En échange, les États-Unis ont promis de libérer les chefs du groupe terroriste, détenus actuellement dans la prison de Guantánamo, et de les libérer à Mukalla, au Yémen.
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« Un certain nombre de forces de sécurité américaines et émiraties sont arrivées, il y a quelques jours, à Ghil Bavazir, le principal bastion d’Al-Qaïda au Yémen, et ont prétendu vouloir mener une mission secrète contre ce groupe terroriste mais il s’est avéré plus tard qu’elles voulaient rencontrer les commandants d’Al-Qaïda dont Khaled Batarafi », ajoute Yemen News Portal.
En réalité, les Émirats arabes unis et les États-Unis entendent semer le chaos dans les régions pétrolifères de Hadramaout pour ainsi pouvoir piller le pétrole yéménite.