Est-ce la panique qui le pousse à commettre l’irréparable ? En état d'alerte maximal depuis la frappe de la Résistance contre al-Tanf, Israël aurait tenté un raid contre Tartous, non sans raison... Erdogan se noie sous les bombes russes et Israël lui en veut à mort à la Russie.
Bien que la Syrie ait déclaré à maintes reprises que la présence des troupes turques constituait une violation flagrante de la souveraineté syrienne et que la Turquie devait se retirer sans tarder des territoires syriens, Ankara a de nouveau fait entrer un lot de matériel militaire et logistique à Idlib.
L’agence de presse officielle syrienne SANA a rapporté ce jeudi 21 octobre qu’au cours des dernières heures, la Turquie a transporté un convoi de 31 véhicules et camions militaires chargés d’armes, de munitions et du matériel logistique à Idlib pour soutenir les groupes terroristes notamment dans la banlieue d’Idlib et au village de Kafr Lusin, à proximité de la frontière turque.
« La Turquie a livré un certain nombre de véhicules et d’armes avancées telle que des missiles antichars et des dispositifs de DCA fabriqués par les pays de l’OTAN à des terroristes d’Idlib afin qu’ils puissent résister à la progression de l’armée syrienne à Idlib », ont fait part les sources locales.
Chaque année en octobre, à la demande du président Erdogan, le parlement turc prolonge d’un an la présence des militaires turcs à l’étranger, mais cette année Erdogan a exigé une prolongation de deux ans de la présence des militaires turcs en Irak et en Syrie sous prétexte de la lutte contre le terrorisme.
Dans une récente interview avec le journal allemand Der Spiegel, le porte-parole du président turc, Ibrahim Kalin, a déclaré que si la Russie et les États-Unis avaient le droit d’entrer en Syrie, la Turquie se réserverait également ce droit.
« Certains pays européens blâment la Turquie pour avoir déployé ses soldats en Syrie, mais nous protégeant les habitants des régions dont nous assurons le contrôle et grâce à la présence des soldats turcs, 2,5 millions de personnes n’ont pas fui Idlib », a affirmé Kalin.
Il a poursuivi : « Nos amis en Occident nous considèrent comme force occupante, mais nous ne convoitons pas le territoire syrien et nous avons dû entreprendre cette démarche pour assurer notre sécurité et celle des Syriens dans ces zones. »
Les propos de Kalin interviennent alors que Damas a qualifié à plusieurs reprises la présence des États-Unis et de la Turquie en Syrie de « mesure violant la souveraineté syrienne » et a souligné que les deux pays devraient quitter le territoire syrien.
Les mesures provocatrices turques en Syrie se poursuivent alors qu’il y a quelques heures, au moins un bombardier russe Su-34 aurait été décollé depuis la base aérienne russe Hmeimim en raison d’un incident très grave survenu près de la base de la marine russe à Tartous en Syrie.
Bien que jusqu’à présent la nature de l’incident ne soit pas révélée, le bombardier russe a patrouillé pendant des heures sur la région assurant la sécurité de la base militaire et empêchant la possibilité d’opérations de reconnaissance d’aéronefs ennemis.
Compte tenu des vols des avions de combat israéliens dans la zone de la frontière de la Syrie et du Liban, il est possible qu’Israël planifie une nouvelle agression contre la Syrie sur fond d’éventuelles attaques des forces syriennes sur les territoires occupés.