Deuxième attaque contre l'armée turque en l'espace de trois jours : la Turquie peut-elle tenir longtemps dans le nord Syrie ?
Selon le site web militaire russe Avia-pro, une attaque contre les troupes turques dans la ville d'al-Bab à Alep, dans le nord-ouest de la Syrie, fait trois morts.
« Un char turc de type M-60 a été détruit dans une frappe, tuant au moins trois soldats turcs », a-t-on appris de la même source.
Jeudi, pour la première fois, l'Égypte s'en est pris à la Turquie mais encore aux États-Unis. Il exige la libération du nord syrien. Rai al-Youm y revient.
Le 25 septembre en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry et son homologue syrien Fayçal Mokdad se sont entretenus des relations bilatérales, des questions régionales d'intérêt commun et des moyens de mettre fin au conflit syrien.
Le chef de la diplomatie égyptienne a souligné que son pays était bien résolu à aider la Syrie à sortir de la crise.
« Qu'est-ce qui se cache derrière les déclarations du ministre égyptien des Affaires étrangères en faveur de la Syrie et de l'expulsion des forces américaines et turques de ce pays ? Est-ce qu’il y a un lien entre les propos tenus par le premier diplomate égyptien et l’entretien téléphonique du dimanche 3 octobre entre président syrien Bachar Assad et le roi de Jordanie, Abdallah II ou l’échec du sommet du 29 septembre qui a réuni les présidents russe et turc à Sotchi ? », s’est interrogé Abdel Bari Atwan, rédacteur en chef du journal Rai alyoum dans une note paru le 7 octobre.
Il y a aujourd’hui la volonté de permettre la réintégration imminente de la Syrie au sein de la Ligue arabe. Un rapprochement s’esquisse manifestement avec l’idée d’un retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe dont elle fut l’un des six membres fondateurs en 1945. L’Égypte est l’un des pays qui soutient ce retour de la Syrie au sein de cette instance.
L’Egypte et la Turquie sont en froid depuis un certain temps. Mais une réconciliation entre ces deux pays ne semble pas évidente, tant les échanges ont été acrimonieux ces dernières années.
Le gouvernement syrien a brisé les sanctions grâce à sa ferme volonté et aux soutiens de l’axe de la Résistance.
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Le retrait militaire américain de l'est de la Syrie est devenu inévitable, et ce n'est qu'une question de temps, en raison de l'effondrement de tout le projet américain au Moyen-Orient, surtout après la défaite humiliante de l’administration US en Afghanistan.
Tous les paris des États-Unis et des pays arabes du littorale du golfe Persique sur le changement du gouvernement en Syrie sont voués à l’échec, malgré les centaines de milliards de pétrodollars dépensées à cette fin.
L’adhésion de la Syrie à l'Organisation internationale Interpol établit non seulement la légitimité de son autorité, mais lui permettra de traquer les criminels de guerre et les traduire devant la justice.
La promotion des relations syro-jordaniennes, l'ouverture du poste frontière de Jaber entre les deux pays, et l'appel téléphonique qui a eu lieu pour la première fois après dix ans entre Assad et Abdallah II signifient que les exportations syriennes ont retrouvé leurs clients auprès des marchés des pays arabes du golfe Persique dont la plupart ont rétabli des relations diplomatiques avec Damas…
Et la rivalité se réchauffe dans le processus de la reconstruction de ce pays !
