C'est le tsunami missile-drone contre Idlib que la Syrie et ses alliés russo -Résistance mène en ce moment même pour mettre à la porte de la Syrie un Sultan qui en manque de terrain de guerre, cherche à embraser le Caucase sud, cette fois sur les frontières avec l'Iran puisque les mercenaires à Idlib, c'est son fond de commerce et il en met plein la poche à chaque éclatement des hostilités ! N'empêche que la Syrie se fait troit étroite désormais pour Erdogan et ses mercenaires. Les avions de combat russes ont commencé à nouveau de bombarder sans relâche les positions terroristes à Idlib ce mardi suite à une tentative d’attaque visant la base aérienne russe Hmeimim. La Turquie n'a pas annoncé le déploiement de ses forces à Idlib, toutefois le drone kamikaze qui a ciblé la base russe en Syrie a commencé son opération à partir de la zone où se déploient les troupes turques.
L'aviation russe a utilisé, comme le montrent les vidéos, non seulement des bombes hautement explosives, mais également des bombes à explosion volumétrique afin d'infliger un maximum de dégâts aux forces ennemies. De très lourds bombardements donc sur Idlib sur fond d'un déploiement de chars de l'armée syrienne dan la banlieue sud de la province. Le site d’information Avia.pro fait part d'ailleurs du transfert d'armes lourdes par l'armée syrienne au front à Idlib dont un convoi composé d’une centaine de militaires et de BMP-1, de chars et d’artillerie aperçue à Maarat al-Numan. Les armes sont transférées dans le cadre de l’imminente opération militaire d’envergure de l’armée syrienne avec pour objectif de reprendre le contrôle de la province syrienne d’Idlib. L'armée syrienne renforce en outre ses positions dans la région d'Idlib, pour ainsi obtenir un succès garanti dans la guerre contre les terroristes. Selon les sources sur le terrain, les principales forces de l'armée syrienne sont déjà prêtes pour passer à l'offensive. Il est à noter qu'en raison des bombardements constants, les terroristes ne peuvent temporairement recevoir des renforts des régions du nord, craignant que le matériel transféré ne soit détruit en cours de route.
D'ailleurs cette opération contre Idlib a un message a livrer aux Américains car en Syrie, le Sultan roule pour les Anglo-saxons. Dimanche, lors de l'attaque au drone contre Hmeimim, un avion de reconnaissance militaire américain Boeing RC-135U Combat Sent volait près des côtes syriennes, non loin de la base aérienne. Selon l'armée russe, c'est un tel avion qui a mené une attaque contre la base aérienne de Hmeimim à l'aide de drones il y a plusieurs années. Il convient de noter que la mission de l'avion militaire américain était très courte et approximativement au moment de l'attaque de la base aérienne militaire russe, l'avion commençait tout juste à s'éloigner de la côte syrienne, ajoute le site qui affirme que sans Idlib l'axe US/OTAN perdrait tout levier de pression contre la Syrie qui vient de reprendre le contrôle de Deraa, dans le sud syrien. Reste à savoir si oui ou non le Sultan est prêt à tenir jusqu'au bout puisqu'après Idlib, ce sera le tour d'Afrin et d'autres localités à être arraché aux mains de l'occupant turc.
Peu de temps après le sommet Moscou-Ankara sur Idlib, relève Al-Akhbar , Ankara a commencé à émettre les signes d’essoufflement : « Alors que les ambiguïtés persistent sur le récent sommet turco-russe, Ankara semble prendre des mesures pour apporter des changements sur le terrain dans la province du nord-ouest de la Syrie dans l'espoir d'empêcher une action militaire. Est-ce une imposture ou une marche arrière, les deux sont bien possibles.
Entre temps, l'armée syrienne, soutenue par l’aviation russe, prépare en effet une opération visant à rouvrir l'autoroute Alep-Lattaquié connue sous le nom de M4 et à déployer davantage de forces dans la province occupée par le groupe terroriste Tahrir al-Cham. L'armée turque a déployé du matériel militaire, notamment des chars, des véhicules blindés et de l'artillerie lourde tout en établissant une nouvelle base militaire dans la zone de Jabal al-Zawiya, à proximité des lignes de contact avec les bases de l'armée syrienne. Avec cette mesure, le nombre de bases militaires et de quartier général turcs à Idlib a atteint 79, selon le même rapport. Al-Akhbar précise que la Turquie prépare certes le terrain à la mise en œuvre d’un nouveau processus d’intégration des groupes armés stationnés sur les bases dans le nord de la Syrie, cherchant en outre à redorer le blason du groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham et de son chef Abou Mohammed al-Julani, qu’Ankara veut faire passer pour modéré. Mais Ankara est sur le point de se replier quittant ses positions dans le nord de Hama et à Alep.
Pour Al-Akhbar, la poursuite des agissements militaires semble provoquer un nouvel affrontement militaire à moins qu'Ankara ne trouve une issue en retirant ses forces armées de Jabal al-Zawiya. Mais le porte-parole du bureau présidentiel turc, Ibrahim Kalin, a déclaré vendredi dernier que si la Russie et les États-Unis avaient le droit d'entrer en Syrie, la Turquie l’aurait aussi. N'empêche que à Jabal al-Zawiya, le Sultan et ses terroristes n'auront pas que l'affaire avec les Iskandar et les MiG-29 russes. Ils devront aussi faire face aux unités du Hezbollah. En mars 2020, une première expérience a tourné au vinaigre pour Erdogan quand il a été forcé de quitter Saraqib en 48 heures, juste après que le Hezbollah et sa force d'élite Radwan eut passé à l'action. Risquera-t-il un remake de cet épisode qui l'a forcé à se rendre à Cannosa au Kremlin, et à quémander à Poutine une trêve?