Pour la première fois, le président turc a accusé publiquement la Russie d'avoir occupé la Crimée. Bien que la Turquie prétende entretenir de bonnes relations avec la Russie, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a accusé la Russie d’avoir occupé la Crimée, devant l'Assemblée générale des Nations unies. Erdogan a souligné qu’Ankara n'entendait pas reconnaître l’annexion de la Crimée par la Russie et qu’il défendait l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine.
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Ces déclarations du président turc laissent se demander si la Turquie est réellement un partenaire de Moscou; car elles risquent de donner lieu à de nouvelles sanctions contre la Russie.
En Syrie, les troupes turques devront se retirer de la province d'Idlib où lanceront la Russie et l’armée syrienne une opération militaire à grande échelle d'ici la fin du mois en cours.
Les rapports précédemment circulés, selon lesquels un ultimatum tacite a été annoncé à la Turquie, ont été finalement confirmés par l'armée syrienne.
Il se peut qu’une opération militaire soit lancée d’abord pour prendre le contrôle de la ville d’Idlib, chef-lieu de la province éponyme.
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Au cours des dernières heures, les troupes syriennes ont mené des dizaines de frappes d'artillerie sur les positions de terroristes à Idlib, tandis que la Russie bombarde les fiefs des terroristes dans les zones montagneuses, forçant ainsi ces derniers à prendre la fuite vers le nord d'Idlib.
Plusieurs unités de l’armée syrienne, déployées dans la zone de désescalade, sont déjà en état d’alerte maximale.
Par ailleurs, un navire de guerre russe a été envoyé en Syrie avec à son bord des armes lourdes.
Ce mercredi 22 septembre, des observateurs turcs ont remarqué le navire de débarquement russe Caesar Kunikov, appartenant à la 197e brigade aéroportée de la flotte de la mer Noire, qui traversait le Bosphore en direction de la mer Méditerranée.
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Le navire russe pourrait transporter des armes lourdes à son bord, destinées à l’opération militaire qui devrait être lancée dans la province syrienne d'Idlib.
Malgré l'absence de déclarations officielles, les experts n'excluent pas que l'arrivée récente de quatre sous-marins armés de missiles Calibre à la base navale de la Russie, à Tartous, soit liée à la prochaine opération d’Idlib.
