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Les camion-citernes "syriens" transporte le fioul "iranien" à la "Bekaa" d'où le "Hezbollah" en alimentera le Liban....où sont les F-16 israéliens?

150 camion-citernes syriens livreront quelques 700 000 barils de fioul au Liban par voie terrestre (illustration)

Il y a eu quelque chose de particulièrement subtile qui s’occultait derrière ce discours du 13 septembre de Nasrallah aux apparences économiques où il a refusé tout triomphalisme, discours qu’il a voulu au contraire dédier comme une promesse de fin de crise à tous les Libanais,  les mêmes que l’axe US/Israël prend en otage depuis bientôt deux ans, rien que pour les faire payer d’avoir refusé de lui livrer sur un plateau d’argent, et le Hezbollah et son arsenal militaire, même quand une bombe semi nucléaire a dévasté le 4 août 2020 leur capitale, Beyrouth et que cette attaque qui ne sera jamais élucidée puisque secret défense US/Israël, a précédé  un fort inhabituel débarquement de troupes navales alliées, avec navire de guerre et fusiliers marins à l’appui, un débarquement dont la mission consistait ni plus ni moins à prendre d’assaut les villages du sud, à les fouiller, au besoin, maison par maison, et ce, à la recherche des missiles tactiques du Hezbollah, accusé d’avoir caché du nitrate dans le dépôt 12 et anéantir deux tiers de Beyrouth.

Ce «quelque chose » aurait même fait que Nasrallah n’a eu aucune crainte ni hésitation à évoquer avec force en détails, le modus operandi de ce transit maritime du pétrole iranien depuis les rivages du golfe Persique vers la Méditerranée, transit que la loi « américaine » qualifie de « trafic illégal », quitte à en rendre les auteurs et leurs cargaisons passibles d’attaques militaires. surtout que le duo CGRI-Hezbollah, à l’origine de l’initiative figure depuis une belle lurette sur la liste noire du Pentagone et que pas plus tard qu’il y a une dizaine de jours, c’est-à-dire, juste au moment où le premier pétrolier iranien traversait à peu près la mer Rouge, la marine israélienne et l’US Navy y menaient, eux, leur premier exercice naval conjoint.

Vidéo : 150 camion-citernes affrêtés par la Syrie pour transporter le fioul iranien de Homs à la Bekaa

Plus d’un observateur s’est étonné en effet hier soir de voir le secrétaire général du Hezbollah décrire d’abord la nature exacte de chacune des quatre cargaisons iraniennes attendues au Liban, puis expliquer, sans hésiter,  les étapes du transfert des convois terrestres en partance de la Syrie comme si l'intéressé à faire passer un message: « La cargaison du premier pétrolier déjà accosté à Banias, atteindra jeudi la Bekaa » à bord de 150 camions-citernes affrétés par la Syrie qui « en assurera aussi la sécurité avant d’échouer dans les entrepôts de la Balbek pour la méga distribution »

De quoi s'étonne l'observateur? de la précision qu'a mis Nasrallah à expliquer ce qui est de loin, l'un des défis les plus grands qu'a jamais connu l'Amérique de toute de toute son histoire. Un défi largement plus grand que ce convoi de 5 pétroliers qui ont gagné un à un et en mai 2020 le Venezuela. Car  pour être un ami de la Résistance, Caracas n'entretien aucun rapport militaire direct avec l'Iran ce qui n'est pas le cas du Hezbollah, un pilier de l'axe de la Résistance.
La question est dés lors la suivante : où sont passés dont les F-16 israéliens devraient à l'heure qu'il est être en pleine campagne de bombardement contre les camions citernes syriens en partance pour La Beeka? N'est-ce pas que ce « trafic » organisé par deux bêtes noires de l’axe US/Israël, Iran et Hezbollah aidé par une troisième, "le régime Assad", viole dans les termes les plus vifs la loi César, le régime américain des sanctions, quitte à introduire le facteur de la Résistance en Méditerranée et bousculer le jeu énergétique non seulement au Liban mais encore en Israël car Nasrallah l'a promis, le premier pétrolier ne sera pas le dernier et que s'en suivront les sociétés petrolières iraniennes pou venir investir au Liban? Quid alors de ce bloc 9 gazier offshore, objet du litige Israël/Liban sur quoi Washington comptait pour arracher une "normalisation de facto Beyrouth-Tel-Aviv ?

Au regard de ces questions, Nasrallah s'est voulu bien peu prolixe quand il a dit que «  le premier pétrolier est arrivé à bon port puisque Israël est dans une mauvaise passe" ou que "la règle d’engagement imposée par la Résistance, laquelle règle s’est illustrée par exemple un certain  6 août, quand le Hezbollah a tiré une salve de 20 roquettes revendiquées contre la Galilée en réponse aux premiers raids aériens depuis 2006 d’Israël contre le sud Liban. Israël s'est gardé de frapper les camions citernes par crainte des roquettes de la Résistance? Peut-être mais il semblerait que la mauvaise " passe" dont parle Nasrallah renvoie à un extraordinaire plan destiné à "clouer au sol" l'entité et à faire en sorte que le corridor maritime énergétique de la Résistance, corridor anti-sanction US, voie définitivement le jour. 

Car qui dit que ce mot "mauvaise passe" qu’utilise avec malice Nasrallah et qui renvoie évidemment à l’enfer sécuritaire que vit en ce moment Israël à la suite de l’évasion de six prisonniers de Gilboa, une évasion qui a mis sur le dos de l’entité non seulement un Gaza « balistique » et une Cisjordanie armée d’armes à feu et une Palestine historique qui rien qu’en cette nuit de 12 septembre a enregistré trois attaques anti militaires sionistes d’envergure, ne renvoie pas à un plan prémédité? d’ailleurs le gros de la crainte de l’appareil sécuritaire en lambeau d’Israël consiste ces jours-ci à ce que deux des quatre évadés de Gilboa ne franchissent pas le front Nord pour aller droit vers les camps palestiniens de Liban rejoindre cette armée de libération du Golan qui sait si merveilleusement faire usage de tirs de roquettes contre les colonies du nord chaque fois que le besoin s’en fait ressentir. D’où cette silhouette que les soldats israéliens ont vue lundi non loin de la ligne verte et qui leur a valu le tir des bombes incendiaires.

A en juger l'appel du pied lancé par Nasrallah pour que la protection de deux des six évadés, on serait tenté même de conclure que l’opération "Freedom Tunnel" ferait partie de ce vaste scénario que joue la Résistance depuis mai 2021, date à laquelle elle a lancé l'Epée de Qods avec en perspective la mise au pas sous les flots de missiles et en à peine 11 jours de la partie la plus active de la machine de guerre US/Israël au Moyen-Orient, à savoir sa composante aérienne, opération qui se poursuit toujours, non seulement à Gaza et en Cisjordanie ou encore de manière parfaitement surprenante en Palestine historique, mais encore dans les couches les plus profondes de l’entité sioniste, ses prisons, et ce, pour la bousiller de l’intérieur. 

Nasrallah l’a dit modestement hier soir, « on ne veut défier personne… on n’a pas voulu médiatiser l’accostage des pétroliers » mais au risque de lui déplaire, l’observateur averti ne verrait dans cet accostage du premier  pétrolier iranien à Banias, que du défi! Un défi d'abord économique et anti sanction mais encore un défi militaire car l'arrivée à bon bort des pétroliers iraniens qui ont déjà subi quelques 12 attaques dans les mers de la région, ne peut qu'être que le résultat  d’une extraordinaire opération de protection navale menée par le Hezbollah. Une opération qui, chose curieuse, s’est déroulée parallèlement à l’opération « Freedom Tunnel » qui, elle, a porté au grand jour l’agonie sécuritaire d’Israël.  Deux antagonisme donc en l'espace de 15 jours... Qu’est-ce qui a dissuadé alors la marine sioniste de s’en prendre aux pétroliers, ne serai-ce que pour faire un remake de Saviz, de Share-Kord voire de Wisdom libanais ? La crainte certes des  missiles antinavire du Hezbollah qui n'auraient hésité à tirer , si Israël commettait une bêtise.... Mais, puisque Epée de Qods hante les esprits des israéliens,  ces derniers ont eu aussi à se méfier d'un autre phénomène émergent en Méditerranée : drones sous-marins. Après tout en mai le site offshore israélien "Tamar" a été ciblé par des sous-marins piégés qui restent la partie la plus obscure des découvertes israéliennes au sujet des capacités navales du camp d’en face. The National Interest a écrit dans la foulé : « C’est sans soute une variante du « Ya Mahdi iranien, dont le projet a commencé il y a quelques temps mais qui semble avoir bien progressé.

Et la revue de détailler cette pièce nouvelle de l'arsenal de la Résistance : "L'absence d'une ouverture visible sur la coque et la petite taille du sous-marin indiquent qu’il s’agit d’un UUV. C’est un excellent levier dont s’est doté le CGRI et dont il dote ses alliés à l’effet de faire face aux marines ennemies. Surtout si "Ya Mahdi" est doté de torpille ou reconverti en un plate-forme kamikaze pour réserver comme ce qui a été tenté en mai par le Hamas au large d’Ashkelon. …« Ya Mahdi » devient ainsi la première vedette télécommandée de l’Iran et de ses alliés  à même de tirer trois roquettes (missiles) et de porter des explosifs, ce qui fait de ce bateau une bombe sous marine mobile en mer ayant la capacité  navires, sites offshore. D’une longueur de moins de 12 m et d’une hauteur de 1,5 m, la petite taille de la vedette formée de matière composite donc furtive, lui permet  de rester largement à l’abri des radars et des systèmes de défense de l’ennemi surtout qu'il pourrait être télécommandé depuis le sol voire à partir d’autres navires. Pour un environnement comme la Méditerranée, c’est une excellente arme, un environnement bourré de sites offshore".

Lundi soir, le MAE sioniste Lapid, trop secoué par la tournure qu'a pris la grande "évasion de Gilboa" sur le front intérieur, cette prison qui a littéralement débouché sur un Etat palestinien puisque désormais Gaza-Cisjordanie-Palestine historque sont une et indivisible,  affirmait : « les armes de Gaza sont une réalité… il faut faire avec ». Cet aveu intervenait 24 heure après que son collègue de la "Défense", Gantz  lançait  un SOS en direction du monde entier y compris  la Russie et de la Chine, alliés de la Résistance, pour qu'il s sanctionnent l'Iran et empêchent ses drones, « précis » et « létaux », drones  que le Hamas et le Jihad islamique « savent en fabriquer »…atteignent les territoires israéliens.... Entre temps, un drone israélien tombait à Ramallah; les unités de DCA de Gaza défendaient les palestiniens contre les raids sionistes et Sderot et Ashdod tremblaient sous les coups des roquettes et les médias sionistes confirmaient le bilan de six blessés .....et le sacré Nasrallah, lui, prenait à partie Shéa : " tous vos calcules ont été faussés; tous vos plans sont tombés à l'eau; ... et dorénavant il en sera aussi ainsi "

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SOURCE: FRENCH PRESS TV