Alors que les menaces verbales des États-Unis et de leurs alliés européens concernant une saisine du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique pour y faire adopter une résolution anti-iranienne semblent d’ores et déjà échouer, le directeur général de l’AIEA a effectué une visite à Téhéran afin de s’entretenir avec des responsables iraniens concernés. Cette visite pourra-t-elle assurer les résultats convoités par le camp occidental ?
L’AIEA n’aura pas accès aux données nucléaires de l’Iran lors de la visite de Rafael Grossi, a déclaré à PressTV une source bien informée.
Il n’y aura aucun changement dans le fait que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) n’a pas d’accès aux caméras installées sur les sites nucléaires iraniens, a déclaré une source concordante à PressTV.
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« Pendant la visite de Rafael Grossi à Téhéran, il n’y aura aucun changement dans le statut de l’accès de l’AIEA aux données des installations nucléaires [de l’Iran], et l’agence n’aura toujours pas accès aux images des caméras de surveillance », a déclaré la source samedi 11 septembre.
La source a expliqué que la visite de M. Grossi n’a rien à voir avec les restrictions imposées par l’Iran à l’AIEA concernant son accès aux images des caméras dans les installations nucléaires iraniennes.
Rejetant les reportages de certains médias occidentaux, notamment le Wall Street Journal, la source a clairement indiqué qu’il n’y avait aucune possibilité de reconsidérer le blocage d’accès de l’AIEA aux images de ses caméras de surveillance.
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“Les discussions lors de la visite du directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique à Téhéran ne porteront que sur l’entretien de certains équipements de surveillance de l’agence et il n’y a pas d’autre question à l’ordre du jour”, a déclaré la source.
Plus tôt samedi, le Wall Street Journal a affirmé dans un rapport que la visite de Rafael Grossi intervient après un accord entre l’Iran et l’AIEA, négocié au cours des deux derniers jours sous la surveillance du P5+1.
Le rapport, citant des sources, a affirmé que l’Iran avait accepté de donner à l’AIEA l’accès pour réinitialiser l’équipement de surveillance sur les sites liés au nucléaire dans le pays.
La visite d’une journée de Rafael Grossi est une première depuis que le président iranien Ebrahim Raïssi a pris ses fonctions en août.
Par ailleurs, un communiqué conjoint a été publié à l’issue d’une rencontre entre le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Mohammad Eslami, et le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, tenue dimanche 12 septembre, qui a duré deux heures.
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Dans ce communiqué, les deux parties ont réitéré l’esprit de coopération, la confiance mutuelle et l’examen des sujets importants dans une ambiance constructive et purement technique.
Les deux parties ont également décidé de poursuivre les rencontres bilatérales à des niveaux nécessaires.
“Le directeur de l’Organisation iranienne de l’Énergie atomique s’entretiendra avec le directeur de l’AIEA en marge de la Conférence générale de l’Agence et le directeur général se rendra également à Téhéran afin d’y mener des consultations à haut niveau dans le cadre du renforcement des coopérations entre l’Iran et l’Agence en matière de divers sujets et de discuter des questions d’intérêts communs avec la République islamique d’Iran”, indique le communiqué.
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“Les inspecteurs de l’Agence seront autorisés à procéder aux maintenances des équipements de supervision et à remplacer les cartes mémoires de ces équipements qui seront maintenus en Iran sous le scellement conjoint. La manière et le calendrier de ce projet seront déterminés par les deux parties”, ajoute le texte.
Après ses entretiens avec Mohammad Eslami, Rafael Grossi a qualifié de “positive” sa rencontre avec le chef de l’Organisation iranienne de l’Énergie atomique et a déclaré qu’il reviendrait à Téhéran pour participer à des discussions à haut niveau avec les responsables iraniens.