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La Russie impose son veto au Conseil des gouverneurs

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). ©AFP

L'Iran a de nouveau appelé la communauté internationale à obliger le régime sioniste à adhérer au Traité de non-prolifération nucléaire et à accepter une surveillance internationale de ses installations nucléaires.

La proposition a été faite par Majid Takht Ravanchi, représentant de l'Iran auprès des Nations unies, à l'occasion de l'anniversaire de la signature du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).

Dans le même temps, Rafael Grossi, directeur général de l'AIEA, s'est dit préoccupé par ce qu'il a appelé « l'augmentation des réserves d'uranium hautement enrichi en Iran », et a écrit dans son rapport que le stock d’uranium enrichi iranien avait atteint le niveau de 10 kilogrammes. Les experts estiment que l'enrichissement d'uranium à différents niveaux a été réalisé dans le cadre du Traité de non-prolifération nucléaire et des engagements de l'Iran.

Dans ce droit fil, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a rencontré l'envoyé spécial des États-Unis pour l'Iran, Robert Malley, et a déclaré que « Moscou pense que les États-Unis et l'Occident doivent adopter une approche plus responsable et plus équilibrée envers l'accord nucléaire et ne pas le compliquer ».

Les experts disent que le voyage de l'envoyé américain en Europe vise à créer un front anti-Iran, mais Moscou lui a dit qu'il ne se plierait jamais aux exigences de Washington, d'autant plus que la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne n'ont pas rempli leurs obligations dans le cadre de l'accord nucléaire.

Cette fois-ci, Washington échouera à imposer des sanctions à l'Iran, d'autant plus qu'il sait que la politique de sanctions n'a aucun effet sur Téhéran, qui a toujours eu une position ferme à cet égard, et la raison pour laquelle Téhéran a réduit ses obligations en vertu de l'accord est les États-Unis, qui s'en sont retirés. Téhéran a donc clairement fait savoir au monde qu'il resterait engagé sur la voie de son droit nucléaire légitime.

De son côté, le représentant de la Russie auprès des instances internationales basées à Vienne, Mikhail Ulyanov, a tweeté :

Il ne devrait y avoir aucune illusion. Si un projet de résolution sur l'#Iran est déposé au Conseil des gouverneurs de l'#AIEA, la Russie votera contre. Comme je l'ai tweeté hier, il n'y a pas besoin d'une résolution qui serait non seulement insensée mais extrêmement préjudiciable. Mieux vaut compter sur la diplomatie.

« Les membres du Conseil des gouverneurs peuvent et doivent appeler l'Iran et le secrétariat de l'AIEA à surmonter les problèmes actuels et à maintenir une coopération pratique, qui a été principalement affectée par certains facteurs externes. Aucune action n'est requise », avait écrit Ulyanov, jeudi.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV