On se rappelle comment le régime israélien s'en est pris en 1980 au réacteur nucléaire irakien Osirak à coups de bombes sous prétexte de vouloir prévenir de façon préventive le danger nucléaire de Saddam. Curieuse offre que celle de la France de reconstruire encore une centrale nucléaire en Irak alors même que les forces d'occupation US sont toujours là et qu'elles servent de paravent aux agents israéliens...une centrale nucléaire comme prétexte à des frappes à venir.
Dans une interview accordée au site d’information Shafaq News, le responsable irakien, qui a préféré rester anonyme, a déclaré que Bagdad avait demandé, conformément aux accords signés en 1980, à l’Agence internationale de l’Énergie atomique (AIEA) de lui fournir du combustible nucléaire nécessaire à la mise en service des réacteurs et d’envisager la reprise des activités nucléaires dans ce pays.
Touché par une forte pénurie d’électricité, l’Irak projette de mettre en service huit réacteurs atomiques d’ici 2030 pour produire 8 000 mégawatts d’électricité par mois qui équivaut à 25 % du besoin du pays en énergie.
Kamal Hossein Latif, président de l’Organisation irakienne du contrôle des ressources radioactives, a récemment annoncé que la Commission d’État, chargée de construire les réacteurs atomiques pour des objectifs de recherches, avait organisé des réunions préliminaires pour examiner les principes de la construction de réacteurs atomiques conformément aux instructions de l’AIEA.
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Dans la foulée, une rencontre a été organisée avec l’ambassadeur de la Russie en Irak et avec le conseiller du géant russe Rosatom.
Kamal Hossein Latif a ajouté que d’autres rencontres étaient prévues avec des responsables français au sujet du besoin de l’Irak en des réacteurs atomiques pour produire de l’électricité.
« L’Irak cherche à coopérer avec la France et l’Union européenne dans l’objectif de développer ses capacités atomiques pacifiques », a déclaré M. Latif. « La partie française s’intéresse à coopérer avec l’Irak en matière d’énergie atomique à des fins civils », a-t-il ajouté.
Le 3 novembre 2020, l’Organisation irakienne du contrôle des ressources radioactives a annoncé que les États-Unis, la Russie, l’Argentine, la Corée du Sud et la France s’étaient dits prêts à contribuer dans la construction de réacteurs atomiques en Irak.