TV

Pourquoi l'entité sioniste est inquiète pour le Golan ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La carte syrienne localisant le plateau du Golan. (Photo d'archives)

Beaucoup d'observateurs se demandent ce vendredi à quoi rime cette soudaine allusion quelque peu angoissée du ministre des Affaires étrangères sioniste, en visite catastrophe à Moscou, au dossier du Golan. Et ce, alors même que lors d'un point de presse conjoint avec Lavrov, ce dernier a dit que la Russie respecte le principe de "préservation de la sécurité d'Israël" et s'oppose à ce que la Syrie devienne "un terrain de règlement de compte". Au fait, pourquoi cette allusion au Golan occupé ? Israël est-il inquiet des évolutions rapides dans le sud syrien d'une part à Deraa où ses territoires se sont pliés, d'autre part au Golan transformée par l'armée syrienne et la Résistance en une véritable base balistique anti-Israël ?

"Le ministère israélien des Affaires étrangères est arrivé ce jeudi 9 septembre à Moscou après les tentatives infructueuses de l’armée israélienne de frapper la Syrie", a-t-on appris du site web militaire russe Avia-pro.


Pourquoi la Russie a décidé soudain de changer en Syrie les "règles du jeu aérien" avec Israël?

Le ministre israélien des Affaires étrangères Yaïr Lapid est arrivé ce jeudi à Moscou pour s’entretenir avec son homologue russe, Sergueï Lavrov.

Israël a tenté de faire pression sur la Russie pour empêcher la partie syrienne d’attaquer les chasseurs israéliens. Épuisé, le régime souhaite conclure un traité de paix avec Damas. Cela intervient alors que la partie israélienne a toujours occupé le plateau du Golan, qui fait partie intégrante du territoire syrien. Par ailleurs, les groupes terroristes opérant dans le sud-ouest de la Syrie sont toujours soutenus par Israël et la Jordanie.

La visite du ministre israélien des Affaires étrangères à Moscou est également liée à l’échec de l’aviation israélienne à frapper la Syrie. Les systèmes de défense aérienne syriens ont repoussé la plupart des frappes israéliennes et commencé même à attaquer des chasseurs israéliens.


Syrie: un raid israélien soutenu par le CentCom contre Damas tourne au cauchemar

Une chose est sûre : au bout de cinq raids aériens infructueux avec une moyenne de 50 missiles interceptés par la DCA syrienne et alors même que des missiles intercepteurs syriens percent désormais régulièrement le Dôme de fer pour atteindre le ciel d'Israël, ce régime a dû par la voix de Lapid avoir demandé à la Russie un retour au statu quo, soit aux accords aériens, qui de l’ère de Netanyahu laissaient à l'aviation israélienne les coudées franches dans le ciel syrien.

Et la réponse russe ? Une restitution du Golan occupé à la Syrie pourrait avoir été évoquée par Lavrov comme condition au retour à ce deal.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV