"Heavy machine gun fire", c'est en ces termes que l'armée aux abois d’Israël décrit les missiles intercepteur palestiniens qui pour la deuxième journée consécutive ont placé le ciel de Gaza sous leur protection, quitte à ce que les F-16 sionistes, accompagnés de leurs drones armés, évitent à tout prix l'espace aérien gazaoui! Au fait ce second raid en 48 heures que l'armée de l'air israélienne a lancé contre Gaza et qu'elle dit être une réponse aux ballons incendiaires, n'est qu'une manœuvre de diversion, la réalité étant que le ciel de Gaza est de moins en moins accessible à l'aviation israélienne!
Footage reportedly from Sderot this evening showing the heavy machine gun fire from Gaza. pic.twitter.com/UljYVSRhoo
— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian) August 21, 2021
The machine gun fire from Gaza also appears to have struck a vehicle in Sderot. Police at the scene investigating. pic.twitter.com/MZpTSsW4hC
— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian) August 21, 2021
La seconde campagne aérienne d'"Israël qui s'est voulu "intense", et qui a visé "du nord au sud de Gaza" n'a été qu'une campagne de largage des missiles standoff de pacotille contre les terrains vagues, selon les témoins. De plus, les missiles intercepteurs palestiniens ont réussi non seulement comme il y a deux jours à viser les maisons de Sderot et d'Eshkol mais encore à détruire un drone de reconnaissance sioniste en plein vol. Et Gaza n'est que la pointe de l'iceberg.
Another angle of the incident on the Gaza border shows a Palestinian apparently shooting with a handgun through the hole in the border wall, before the others try to snatch the IDF soldier's rifle. pic.twitter.com/ko69mHH4QW
— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian) August 21, 2021
Au fait, cette soi disant campagne qu'Israël mène contre Gaza et qui vise à masquer sa fatale défaite au mois de mai, implique le maximum de ses forces : mine de rien ses avions tournet à plein régime, tirent des missiles strandoff ultra chers, se font escorter par des drones de combat et de reconnaissance ou encore par les tirs de la marine israélienne. Environ 40 minutes après le début des frappes aériennes sur la bande de Gaza, des sources palestiniennes ont rapporté que des bateaux militaires israéliens tirent actuellement depuis la bande de Gaza vers la région de Khan Yunis et des bateaux de pêche à l'ouest de Beit Lahia dans le nord de la bande de Gaza. Mais pour faire face à quoi et pour quel résultat? Il s'agit de contrer les ballons "incendiaires", visiblement plus fort que les JDAM et les Delilah puisque les frappes n'arrivent pas à les contrer. Evidemment les missiles intercepteurs palestiniens ne peuvent pour l'heure abattre les F-16 qui tirent depuis le ciel de l'entité sioniste mais cette perspective n'est pas loin.
Palestinians appear to attempt to snatch an IDF soldier's gun through a hole in the Gaza border fence amid the protests. Unclear why a soldier was positioned there. pic.twitter.com/8Vdw89aZfr
— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian) August 21, 2021
Rien qu'a se fier à ce que rapporte Haaretz qui cite les évaluations de l'Institut de sécurité israélien soulignant que le Hamas était à coup sûr prêt à affronter l'armée israélienne, et que "le chef du Hamas Yahya Sinwar avait décidé d'intensifier le conflit militaire dans la bande de Gaza. L'évaluation de l'Institut de sécurité de Tel Aviv montre également que le régime israélien est préoccupe par plusieurs défis majeurs : le « Jour de la colère » à la frontière entre les territoires occupés et Gaza par exemple. Car ces jours de colère n'ont plus l'air des manifs mais de "véritables offensive terrestre" et cet "incident qui vient de se produire près du mur de séparation où un officier a été tué par des jeunes armés palestiniens en porte la preuve".
Doubt it will be long before Israel identifies the Palestinian who opened fire toward soldiers on the Gaza border amid protests.
— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian) August 21, 2021
(h/t @JoeTruzman) pic.twitter.com/WBpLPkBtNI
Et puis, il existe un troisième problème, Israël est aériennement nu! une escalade de grande envergure comme celle du mois de mai ne pourrait nullement être contrée puis le Dôme de fer est incapable d'offrir une protection digne de ce nom et quand Bennett dit qu'il ne peut payer les missiles intercepteurs en nombre suffisant, ce n'est qu'un euphémisme. Mais si c'était à choisir, Israël choisirait le fait de subir des missiles que celui de tenter d'occuper Gaza. Pourquoi? L'image des unités élites israéliennes "délabrés" par les missiles antichar, ou sol sol de Gaza seront trop dévastatrices pour Israël tandis qu'au ciel au moins, l'aviation sioniste pourrait toujours simuler être plus forts en frappant des terrains vagues et en donnant aux colons l'impression qu'il maîtrise la situation".