En cas d'une escalade des tensions dans la zone de la mer Noire, une confrontation militaire navale est possible entre les États-Unis et la Russie. Mais qui sera le vainqueur ?
Le directeur de la Communauté des États Indépendants (CEI) juge possible une confrontation militaire en mer entre les États-Unis et la Russie.
Le capitaine Sergey Gorbachev, directeur de la CEI en Crimée, a affirmé que la Russie et les États-Unis avaient convenu d’éviter des incidents militaires en mer près de leur propre territoire mais qu’en cas de l’escalade des tensions, tout reviendrait à l’avant guerre et une confrontation militaire en mer ne serait donc pas exclue. Et pourtant, les Américains ne veulent pas entrer en guerre contre la Russie.
L’amiral Robert Burke, commandant des forces navales américaines en Europe et en Afrique, a déclaré, il y a quelques temps, que la Russie pourrait « provoquer » les États-Unis à attaquer la mer Noire : « Quand un avion d'attaque survole un destroyer à 100 pieds d'altitude et juste au-dessus, nos [commandants] jugent si ce chasseur d'attaque est sur un profil d'attaque ou non. On pourrait faire valoir qu'ils nous incitent à tirer en premier. Nous n'allons pas le faire en premier sans provocation, mais je ne vais pas non plus demander à mes commandants de tirer le premier coup. »
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« Un conflit militaire intense en mer Noire au cas d’une aggravation de la situation est probable », a avancé Sergey Gorbachev rappelant que « sans une déclaration de guerre, je suis sûr que ni nous ni les États-Unis n'ouvririons le feu. »
« Pour éviter de tels incidents, un accord a été conclu, il y a seulement un demi-siècle, avec le travail actif de l'amiral Vladimir Kasatonov, premier commandant adjoint de la marine soviétique, entre les USA et la Russie, pour prévenir les conflits en mer avec des activités navales près des terres réciproques », a ajouté le Russe.
« En cas de violation des eaux territoriales, en comparant la situation de la mer Noire au large de la Crimée en 1988, tous les moyens doivent être utilisés pour chasser le navire ennemi. Les Américains ont conclu depuis des décennies de ne pas autoriser de telles provocations », a indiqué Sergey Gorbachev selon lequel les Américains ne sont pas très enclins à la guerre, surtout vis-à-vis d’un pays comme la Russie.
