A peine quelques heures après le troisième méga revers aérien en moins d’une semaine d’Israël en Syrie, avec en toile de fond trois raids aériens ratés que l’entité sioniste, absorbée toujours par ses propres illusions d’avant la bataille « Epée de Qods », a lancés les 18, l22 et l26 juillets, en y impliquant 12, 4, 2 missiles Air -Sol avec de la IA, là-dedans, comme pour s’assurer que ses coups n’iraient pas rater leur cible, missiles qu’il a tirés de trois zones différentes à savoir le ciel de la base illégale US à al-Tanf dans le triangle frontalier Syrie-Jordanie-Irak, celui de Tripoli, au nord-est du Liban et enfin l’espace aérien jordanien au sud-ouest avant qu’ils se heurtent à la puissante riposte des Buk russes , quatre raids au drone ont visé l’une des bases les plus importantes de la Résistance irakienne à Najaf, ville sainte du sud. Les quatre raids produits en l’espace d’une heure, n’ont fait que des dégâts matériels puisque ciblant un entrepôt de roquettes, et ne provoquant que des incendies et des éclats d’obus, selon la chaîne pro-Résistance, « Sabereen News ».
Vu que le PM Kazémi se trouvait juste au même moment à Washington négocier avec Biden un maintien de troupes US en Mésopotamie maquillé en « formation militaire à prodiguer à une armée irakienne que l’Amérique a dissous en 2003 et qui sous l’égide US n’a tenue que 48 heures en 2014 face à Daech avant de luis laisser armes, bases, aéroports, l’observateur averti tendrait plutôt à voir à travers ce quadruple attaque anti-Hachd une tentative désespérée d’Israël : une riposte aux frappes assassines que le régime israélien et son appareil de renseignement ont subis à Erbil, au nord de l’Irak depuis le mois d’avril avec en mont un important bilan de pertes dans les rangs des officiers sionistes ? Possible.
Pourtant au train où vont les événements sur cette vaste zone d’opération anti US qu’est devenue l’Irak puis la Syrie orientale depuis que la Résistance a pris pour cible les champs pétrolifères occupés d’al Omar et de Connoco et qu’elle a armé les tribus de la rive est de roquettes avant de les lancer à l’assaut des convois logistiques US, l’enjeu parait bien plus important qu’une simple agitation israélienne. Cela fait deux semaines en effet que l’entité sioniste, prise en charge par l’EUCOM, à savoir USA-GB-France-Italie-Allemagne s’entraine à manier ses Hermes-450 et à en faire une « force aérienne de substitution » à l’effet de s’en servir en lieu et place de cette « IDF » en quoi se résume le nec plus ultra du complexe militaro industriel US.
Vidéo: le raid au drone "israélien" contre la base Imam Ali dans la ville sainte de Najaf/Sabereen News
Sur la base de Palmachim au sud de Tel-Aviv, l’entité sioniste, symbole de plus de 70 ans d’emprise US sur le destin du Moyen Orient et qui tout comme cette « emprise » vit ses derniers heures, a tenté donc de conjuguer le sort et de rendre à la Résistance la monnaie de sa pièce et répondre à ses raids aux drones. Car, n’en déplaise aux pro US- pro Israël du Moyen-Orient, depuis septembre 2019, date à laquelle la Résistance yéménite est entrée dans l’histoire en coupant le flux de l’énergie du géant saoudien à la faveur d’un essaim de 21 drones-missiles de croisière, l’oncle Sam et sa bande en sont à tout essayer pour ramener le temps en arrière et inverser l’équation « missile-drone plus fort Avion ».
Commentant cet exercice « israélien » multinational de drone, Yoav Amiram, le commandant de la base aérienne de Palmachim a d’ailleurs dit : « C'est la première fois que des opérateurs de drones israéliens et étrangers participent à des missions conjointes. Ces missions comprenaient notamment un soutien aux troupes terrestres, des exercices de repérage et de frappe d'unités ennemies, et des opérations conjointes avec des avions pilotés ou contrôlés à distance…
A Najaf donc, ce fut tout le camp d’en face Israël/US/ EUCOM qui avaient conjuguée leurs efforts pour frapper à coup de Hermès, un pour chaque raid, un entrepôt de roquettes de 122 mm ! Et il l’a fait avec d’autant plus de hâte et de précipitation que le dernier carré de l’axe de la Résistance encore exposé à la soi-disant puissance aérienne occidentale vient de lui échapper et de la pire des manières : du 18 au 26 juillets, 17 des 18 missile Air-Sol de longue portée de nouvelle génération conçu sur base de ces systèmes d’armes, que sont des missiles de croisière Raytheon BGM-109 américain et ou MBDA Storm Shadow/Scalp (Royaume-Uni/France) ont été interceptés et détruits par le complexe Buk M2 tandis que le dernier ce fut le Pantsir-S qui s’en est chargé quitte à tirer sa revanche. Or ce triple raid raté a dévoilé d’autres failles insoupçonnées de l’armée de l’air sioniste.
Avia.pro affirme que tout au long de 7 ans de campagne dite de guerre dans la guerre, émaillée par 10 000 frappes aériennes les F-16 israélien n’ont pas innové, prenant pour cible régulièrement les mêmes points. Grave limite pour une « superpuissance aérienne » qui se targue de sa maniabilité, de sa flexibilité qui lui donnerait « de prétendues capacités d’omnipotence » !
Avia.pro écrit : « Il y a environ un jour, des avions de reconnaissance militaires israéliens survolaient activement la Méditerranée orientale, essayant de trouver des cibles pour les prochaines frappes de l'armée de l'air israélienne. Néanmoins, l'armée syrienne a décidé de leur faire une surprise en changeant les zones de position des systèmes de défense aérienne en à peine quelques heures, et anticipant les frappes à venir ». Et le site d’ajouter : Dans les images présentées, vous pouvez voir la reconnaissance effectuée par l'armée de l'air israélienne. De tels vols intenses sont effectués, en règle générale, un jour avant le déclenchement des frappes. En raison du fait que les systèmes de défense aérienne syriens ont déjà quitté leurs zones positionnées, Israël a perdu la capacité de fournir une suppression électronique. De plus, les combattants israéliens peuvent désormais être attaqués, même dans l'espace aérien libanais. »
Il y a peu d’ailleurs le CGRI médiatisait cette technique en dévoilant un système de Vol collectif en réseau basé sur l’intelligence artificielle. C’est un dispositif qui se compose d’un drone qui est en tête de la formation (le leader), suivi d’autres drones (les équipiers) et d’une station située au sol qui a la capacité d’émettre des commandes aux drones de suivi pour effectuer des opérations instantanées ou programmées. Il peut également identifier, surveiller et détruire les cibles ennemies au sol ou en vol. La portée opérationnelle et la durée de vol élevée, la capacité de mettre en réseau plusieurs drones (3 ou plus) comptent parmi les caractéristiques du « vol collectif ». Au fait cette IA, qui a régi la toute dernière attaque de la Résistance irakienne ce 23 juillet contre Harir a l’air d’être du vrai vu la précision et l’efficacité des attaques.
.@CJTFOIR has not conducted air strikes in Syria or Iraq today or yesterday. The U.S./Coalition has the inherent right to self-defense. Force protection remains the highest priority of the @Coalition.
— OIR Spokesman Col. Wayne Marotto (@OIRSpox) July 26, 2021
Photo: les caméras de surveillance des Hachd ont visualisé le drone agresseur, le 26 juillet/Sabereen News
Son avantage est surtout son déploiement rapide dans tous les champs de bataille, de l’Irak à la Syrie en passant par le Yémen. Et bien avec tout ceci la quadruple tentative dronesque israélien n’a peut-être pas été une bonne idée … Pourquoi ? Car elle crée un quatrième front à affront sur la frontière est sioniste, après celui du Liban de la Syrie et celui évidement de Gaza. Sur CNN, Abdellah II de Jordanie a lancé son « cri d’alerte » quand sous les dehors d’une dénonciation de l’Iran, il a reconnu que le « ciel jordanien » était « perméable aux drones irakiens » et qu « ’Israël n’est qu’une vitrine parfaitement fragile »…. Le roi est un pilote et il a dû l’avoir pressenti : les nuées de drones irakiens réservées à Israël ne compteraient pas un, deux, trois appareils mais bien plus … et le jour où ils s’activeront ce n’est pas sur la Jordanie qu’il faut compter pour les arrêter ...