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Les dessous des révélations trop suspecte d'une France sionisée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le roi Mohammed VI reçoit une délégation américano-israélienne le 22 décembre 2020 au Palais de Rabat. © MAP

Ce jeudi la France tient son conseil de sécurité national consacré à l'affaire de Pegasus, ce logiciel-espion made in Israël refilé à tous "amis" normalisant avec l'entité qui a visé entre autres personnalité au monde, le président Macron. A mesure que le temps passe, il devient claire que pour les Rotchildens au pouvoir en France, la cible à abattre dans cette histoire ne serait évidemment pas Israël mais bel et bien le Maroc. Pas de convocation de l'ambassadeur israélien en post à Paris, pas même de simples critiques à l'adresse d'une entité qui vient de laisser paraître là son essence raciste viscéralement opposée à toute forme de "penser autre" mais plutôt des articles de journaux français qui tendent même à faire des éloges d'"un appareil de renseignement israélien qui accouche de logiciel qui démocratise l'espionnage"!  Ceci pose la question suivante : Pourquoi la France a-t-elle décidé de faire ces révélations pour s'en servir contre le Maroc? Une certaine lecture analytique voudrait y voir le signe du mécontentement d'une France qui voit son principal allié maghrébin basculer sans ambages dans le camps US/GB/Israël aux détriments des intérêts multiples que la France possèdent au Maroc. Cette analyse aurait pu être convaincante, si et seulement si la France n'était pas présidée par un homme qui méprise la société française et son "corporatisme inné" et s'efforce de faire de l'Etat français, de son industrie et de ses institutions, une "entité au service des "Big Brother". 

Depuis 2016 la France macroniste s'est engagée sur le chemin d'une atlantisation sans retour et sa présence au Maghreb ne fait pas exception à la règle. D'autres analystes verraient à travers l'affaire Pegasus une tentative française en faveur d'Alger dans le dossier du Sahara. Mais là encore difficile de convaincre quand on sait que la France caresse depuis un certain temps l'idée d'ouvrir son consulat à Dakhla sur les pas des Américains et qu'au Sahara elle s'est engagée déjà par ses drones et son assistance militaire aux côtés de Rabat. 

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D'ailleurs l'Algérie ne se fait aucune illusion là-dessus, elle dont le chef d'état-major en visite récemment à Moscou a mis en garde deux "membres permanents du Conseil de sécurité qui cherchent à déstabiliser le pays " et qui font tout pour inciter le Maroc en ce sens. Alors où veut en venir Paris à travers cette affaire d'espionnage si largement médiatisée? 

Plus d'un commentaire y verrait une manoeuvre "tensiogêne" à l'adresse de deux voisins maghrébins que déjà la note marocaine sur Kabylia a poussé au bord du divorce. Au fait Pegasus serait le nom de code d'un scénario de guerre que l'axe US/OTAN cherche à provoquer au coeur du Maghreb et pour laquelle guerre les exercices de l'African Lion 2021 tout comme la mascarade de la normalisation Rabat-Israel n'ont été que des préparatifs.

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Les plus optimistes des observateurs évoquent eux une troisième piste, celle d'une Algérie qui aurait remporté une première manche dans sa bataille anti Empire. Selon ces analystes la France aurait goûté à la colère algérienne au Sahel et le retrait de Barkhane du nord malien est en partie liée à ceci... En approfondissant ses liens avec le Sahel en aidant la population à neutraliser le projet terroriste, l'Algérie a déjà établi un pouvoir de dissuasion qui pour lui sert à repousser les assaut du camp d'en face. Et ceci  sans tirer une seule balle.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV