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Pourquoi organiser une manœuvre militaire Maroc/US au Sahara occidental?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'armée de terre algérienne. (Archives)

Il y a deux semaines, le think tank US International Crisis Group, sorte d'officine à conseiller ou déconseiller des guerres par ci par là affirmait que tôt ou tard l'Algérie finirait par déclencher la guerre au Sahara occidental via Front Polisario, ce qui déstabiliserait , disait le rapport la région. Beaucoup d'analystes y ont vu en effet la réaction coléreuse d'un axe US / Israël qui ayant cru d'abord à un "désarmement pur et net de l'Algérie", une fois faite l'annonce de la normalisation des liens Maroc -Israël, commençait à réaliser que la pilule algérienne est trop dure à avaler et avec les Algériens, Ie déverrouillage de l'Afrique du Nord en faveur d'Israël est loin d'être une tache aisée.

D'ailleurs, Alger n'a pas été du reste: hors de question de rester les bras croisés à attendre l'armée sioniste venir se planter à quelques kilomètres des frontières de l'est eau Maroc et ce, sous prétexte de coopération militaire entre Tel-Aviv et Rabat, ou à assister en témoin chagrin à l'émergence des bases de l'OTAN en Libye voisine, ou à une junte putschiste au Mali qui loue le ciel malien aux entreprises sionistes ou qui relâche des des milliers de terroristes terroristes, et ce, de concert avec la France à l'effet de déstabiliser les frontières algériennes avec le Sahel. Et bien les déboires qu'a connu et que connait Barkhane a Sahel pourrait ne pas être étranger à cette riposte algérienne à la guerre hybride de l'Empire. 

Dans son rapport, International Crisis Group, y revient d'ailleurs en termes à peine voilée en affirmant qu''une intervention militaire de l'Algérie au Sahara pourrait déstabiliser la région '': «Il serait erroné de penser que l'Algérie restera neutre. L'Algérie soutient la stratégie militaire d'usure du Polisario. La faible intensité du conflit ne peut pas justifier l'inaction. Le risque d'une escalade militaire progressive, limitée mais tangible, déstabiliserait encore davantage l'Afrique du Nord et le Sahel », soutient ce  rapport publié sous ce titre:« Il est temps de ré-engager des efforts internationaux au Sahara occidental »( Il est temps pour le réengagement international au Sahara occidental )  "Les combats pourraient s'intensifier au moindre incident militaire, tel qu'une ingérence algérienne –par exemple, des transferts d'armes plus importants entre Alger et le Polisario– ou un changement de tactique militaire au sein du mouvement indépendantiste. Il serait erroné de penser que l'Algérie restera neutre. L'Algérie soutient la stratégie militaire d'usure du Polisario. Bien rédigé nouveau transfert d'armes en provenance d'Algérie permettant d'améliorer les capacités de l'Armée de libération du peuple sahraoui n 'ait été constaté, Alger pourrait envisager ce type de transferts si une flambée de violence tuait un grand nombre de combattants du Polisario, par exemple. Ceci aurait des implications pour toute la région ” 

Evidemment ce "conditionnel" caractérisant le rapport relève d'une mise en garde assez directe à l'égard d'une Algérie à qui l'Amérique par think tank interposé tente d'imposer des "limites" allant même jusqu'à en devenir les actions à venir. Mais à lire bien entre ces lignes, il y a une angoisse qui apparaît: la possibilité d'une guerre qui si elle éclate, pourrait tout bonnement se transformer en un bourbier non seulement pour Rabat qui sous l'effet de l'objectif US / Israël / Golfien agit comme un somnambule mais encore poour ses soutiens. Cette crainte semble avoir fini par décider des États-Unis de franchir un pas de plus, de se livrer à une démonstration de force anti algérienne au Sahara: L'agence de presse espagnole EFE annonce des manœuvres militaires maroco-américaines qui incluront le Sahara Occidental et se dérouleront au plus près de la frontière avec l'Algérie. L'exercice aura lieu dans un polygone intégrant les zones de Tan Tan, de Dakhla et de Mahbes, à quelques kilomètres de Tindouf. Comme pour le cas libyen, c'est Ben Zayed qui sert de catalyseur. Une réunion se serait tenue à Abu Dhabi entre des officiers de haut rang marocains et émiratis. La délégation militaire marocaine était conduite par le ministre chargé de l'Administration de la Défense, Abdellatif Loudiyi, et les discussions ont été présidées, côté émirati, par le chef d'état-major de l'armée, Hamad Mohammed Thani Al-Rumaithi . L'exercice aura lieu dans un polygone intégrant les zones de Tan Tan, de Dakhla et de Mahbes, à quelques kilomètres de Tindouf. Comme pour le cas libyen, c'est Ben Zayed qui sert de catalyseur. Une réunion se serait tenue à Abu Dhabi entre des officiers de haut rang marocains et émiratis. La délégation militaire marocaine était conduite par le ministre chargé de l'Administration de la Défense, Abdellatif Loudiyi, et les discussions ont été présidées, côté émirati, par le chef d'état-major de l'armée, Hamad Mohammed Thani Al-Rumaithi . L'exercice aura lieu dans un polygone intégrant les zones de Tan Tan, de Dakhla et de Mahbes, à quelques kilomètres de Tindouf. Comme pour le cas libyen, c'est Ben Zayed qui sert de catalyseur. Une réunion se serait tenue à Abu Dhabi entre des officiers de haut rang marocains et émiratis. La délégation militaire marocaine était conduite par le ministre chargé de l'Administration de la Défense, Abdellatif Loudiyi, et les discussions ont été présidées, côté émirati, par le chef d'état-major de l'armée, Hamad Mohammed Thani Al-Rumaithi .

Dans la foulée, les officiers des forces armées marocaines ont aussi rencontré leurs homologues américains à Agadir pour «finaliser les derniers préparatifs de l'exercice militaire African Lion 2021, prévu en juin prochain». Rabat voit à travers la manœuvre conjointe d'une démarche US destinée «à consolider la reconnaissance par les Etats-Unis de la« marocanité »du Sahara Occidental». Mais rien n'est moins sûr US / Israël évitant tant que faire se peut de prendre clairement parti dans le dossier saharoui, quitte à "laisser les choses mûrir d'elles-mêmes" c'est-à dire à "pousser à ce que les tensions maroco-algérienne s'accroissent par pilier ". puis viendra le temps où un "false flag" genre ce qui s'est produit à Tango Tango au Niger se produira, quitte à emballer tout le mécanisme. D'ailleurs, les organisateurs de l'exercice ne cache rien: l'exercice est clairement destiné à «simuler une riposte à une attaque d'une force soutenue par un autre pays, dans la région de Mahbes, située près de Tindouf» et comprendre l'armée sahraouie et l'Algérie. Quelques 5 000 à 8 000 soldats seront mobilisés aussi. Mais une action militaire contre l'Algérie, les USA et Cie l'oseront? 

certes es Etats-Unis ont déjé vendu quatre drones armés de dernière génération MQ-9B Sea Guardian au Maroc. Des avions qui «entrent dans la liste des armes que les Etats Unis interdisent à l'exportation et ne délivrent que des pays alliés les plus sûrs» mais le rapport de Crisis International groupe laisse entrevoir ce qui semble être une "réelle réticence US" à engager par Emirats / Maroc interposés une action militaire au Sahara et partant contre l'Algérie. 

Tout guerre risque de tourner en guerre d'usure et c'est cela que les USA devraient éviter ... L'administration Biden risque d'être réticente à l'idée de revenir sur la reconnaissance par l'administration Trump de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Malgré cela, elle pourrait envisager d'autres façons de rassurer le Polisario, par exemple en réaffirmant le soutien de Washington au renouvellement semestriel du mandat de la Minurso »... La crainte est bien présente. Alors une manœuvre militaire de plus près des frontières algériennes n'est -elle surtout un bombage de torse destiné à déstabiliser l'adversaire? Plus d'un expert répondrait par oui. L'administration Biden risque d'être réticente à l'idée de revenir sur la reconnaissance par l'administration Trump de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Malgré cela, elle pourrait envisager d'autres façons de rassurer le Polisario, par exemple en réaffirmant le soutien de Washington au renouvellement semestriel du mandat de la Minurso »... La crainte est bien présente. Alors une manœuvre militaire de plus près des frontières algériennes n'est -elle surtout un bombage de torse destiné à déstabiliser l'adversaire? Plus d'un expert répondrait par oui. L'administration Biden risque d'être réticente à l'idée de revenir sur la reconnaissance par l'administration Trump de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Malgré cela, elle pourrait envisager d'autres façons de rassurer le Polisario, par exemple en réaffirmant le soutien de Washington au renouvellement semestriel du mandat de la Minurso »...

La crainte est bien présente. Alors une manœuvre militaire de plus près des frontières algériennes n'est -elle surtout un bombage de torse destiné à déstabiliser l'adversaire? Plus d'un expert répondrait par oui. .. La crainte est bien présente. Alors une manœuvre militaire de plus près des frontières algériennes n'est -elle surtout un bombage de torse destiné à déstabiliser l'adversaire? Plus d'un expert répondrait par oui. .. La crainte est bien présente. Alors une manœuvre militaire de plus près des frontières algériennes n'est -elle surtout un bombage de torse destiné à déstabiliser l'adversaire? Plus d'un expert répondrait par oui. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV