Les États-Unis ont envoyé leurs avions pour empêcher la présence de troupes russes à Cuba, a rapporté l’agence de presse russe Avia.pro. Or, on sait que les Russes possèdent à Cuba une base radar. Les USA cherchent-ils à ouvrir un nouveau front anti Russie aux Caraïbes? Probable, surtout qu'en Haïti, il a liquidé le président, histoire de s'exercer à des manœuvres similaires au Venezuela et là encore pour casser la dynamique pro Est en Amérique du sud. Mais Cuba restera-il les bras croisés?
Sur fond de la grogne générale à Cuba contre les autorités au pouvoir, Cuba a eu des pourparlers avec la Russie. La partie russe a confirmé qu'elle était prête à soutenir La Havane si nécessaire. Étant donné que l'apparition de spécialistes militaires russes à Cuba entraînera presque certainement la suppression de toutes les manifestations, les États-Unis ont décidé de faire un pas désespéré, en imposant un blocus à Cuba, comme l'a précédemment rapporté Avia-pro.
On sait qu'en ce moment, les avions de reconnaissance et les avions de transport militaire survolent la côte nord de Cuba. Selon les analystes, le risque d'un coup d'État à Cuba est très élevé. La Russie pourrait bien fournir à Cuba l'assistance dont elle a besoin, y compris une assistance militaro-technique.« Si nécessaire, la Russie pourrait bien envoyer plusieurs centaines de ses spécialistes militaires à Cuba. Jusqu'à présent, aucune demande pertinente n'a été reçue de La Havane à cet égard. Cependant, une telle tâche peut être achevée en moins d'une journée, et les États-Unis en ont clairement peur », précisent les experts.
Dans ce droit fil, des diplomates cubains ont récemment critiqué la réaction « hypocrite » de Washington aux troubles dans la nation insulaire, alors que les États-Unis appellent le gouvernement cubain à répondre aux demandes du peuple, tout en renforçant leurs sanctions écrasantes. Pour les autorités cubaines, les manifestations sont fomentées par des mercenaires payés par les États-Unis. Le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez a averti que les appels à une intervention humanitaire dans le pays, qui apparaissent sur les réseaux sociaux, pourraient ouvrir la voie à une intervention militaire des États-Unis.
« Demander une intervention humanitaire à Cuba, c'est demander une intervention militaire des États-Unis », a déclaré Rodriguez aux journalistes. Le ministre a rejeté la responsabilité des récentes manifestations à l'échelle nationale sur Washington. « J'accuse le gouvernement américain d'être directement impliqué et gravement responsable des incidents qui ont eu lieu le 11 juillet et il sera tenu responsable de leurs conséquences », a-t-il déclaré. Des milliers de Cubains sont descendus dans la rue dimanche pour exiger des élections libres et une résolution des problèmes sociaux profondément troublants. Des manifestations et des rassemblements ont eu lieu dans huit villes dont La Havane. En réponse, les partisans du gouvernement et du Parti communiste ont organisé leurs propres marches.