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Le méga assaut USA/OTAN exige une réponse navale forte

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Exercice naval russo-iranien. (Archives)

Est-ce un hasard ? Ce mardi la Russie a annoncé accueillir très bientôt la marine iranienne pour une parade navale à Saint-Saint-Pétersbourg alors qu’on sait la Russie est en état de quasi-guerre totale contre l’axe USA/OTAN qui vont de provocation en provocation, que ce soit en mer Méditerranée orientale, ou en mer Noire ou en Arctique...

Après cette annonce pour le moins très significative qui marque un troisième exercice naval irano-russe après une première en 2019 et une seconde en janvier 2021, les sources russes toujours ont fait état des préparatifs d’un autre grand exercice naval cette fois organisé avec d’Algérie, elle aussi cible des menaces directes des Américains que ce soit au Sahara occidental ou en Méditerranée occidentae. De l’un à l’autre, ces exercices n’ont rien d’anodin.

Une coalition navale anti-Empire étendue entre le golfe Persique et la Méditerranée voire l’océan Indien ? Possible. La Russie a annoncé la finalisation des derniers préparatifs de la manœuvre militaire conjointe algéro-russe.

« La conférence de planification finale relative à la préparation du premier exercice tactique conjoint russo-algérien s’est tenue à Vladikavkaz », rapporte le ministère de la Défense russe, qui a joint à l’annonce des images de la réunion des hauts gradés de l’armée algérienne et leurs homologues russes.

« Des représentants du commandement de la 58e armée interarmes du district militaire sud (YuVO) et de l’Armée nationale populaire algérienne ont approuvé le calendrier, le concept et le scénario de l’exercice, la composition des forces et des moyens », indiquent les médias russes.

« L’exercice vise à accroître l’état de préparation des organes de commandement et de contrôle, des forces et des moyens de lutter contre le terrorisme », soulignent les médias russes, qui précisent que « les militaires mèneront des actions tactiques pour rechercher, détecter et détruire les formations armées illégales, rechercher et détruire les engins explosifs conventionnels, effectuer des reconnaissances radiologiques, chimiques et biologiques dans les bâtiments et au sol ».

L’exercice aura lieu en octobre de cette année sur le terrain d’entraînement de Tarskoye, en Ossétie du Nord, apprend-t-on. Le plan d’entraînement au combat du district militaire du Sud en 2021 prévoit la participation du personnel militaire du district à des exercices internationaux avec des unités des forces armées d’Abkhazie, d’Ossétie du Sud, d’Arménie, d’Algérie, d’Inde, du Kazakhstan, du Pakistan et d’Égypte.

Le chef d’état-major de l’ANP s’est rendu en Russie en juin dernier où il a participé à la neuvième Conférence sur la sécurité internationale. Le général de corps d’armée, Saïd Chengriha, avait lancé une sévère mise en garde, à partir de Moscou, au Maroc et à ses deux alliés États membres du Conseil de sécurité de l’ONU, les États-Unis et la France, sans les citer nommément, mais l’allusion était on ne peut plus claire. Or cette mise en garde ne peut ne pas renvoyer à l’actualité particulièrement brûlante au golfe Persique et en océan Indien et en mer Rouge où la Résistance anti-US et anti-Israël bat son plein. Le rapprochement des forces navales irano-algériennes peu-il encore attendre ?

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV