Énième défaite des officiers US/OTAN face à Ansarallah ! Moins d’une semaine après que l’axe US/OTAN et leurs acolytes golfiens eurent tenté de sauver ce qui pourrait encore l’être à Maarib avant que celle-ci ne tombe entièrement entre les mains d’un Ansarallah qui a royalement pris le contrôle de son ciel non seulement en envoyant presque tous les jours et jusqu’à très récemment ses nuées de drones ou ses missiles abattre la flotte aérienne F-15 saoudiens aux bases aériennes de Khamis Mushait et d’Abha, et en réduisant ainsi l’intensité de la campagne aérienne visant Maarib, mais encore en déployant dans le ciel de cette province stratégique des missiles intercepteurs parfaitement inconnus qui ont à deux reprises fin juin intercepté et abattu deux Scan Eagle, en impliquant une méthode d’interception parfaitement inuline l’Amérique se trouve dans l’impasse.
Al Bayda, province limitrophe de Maarib, les stratèges de pacotille US/GB ont cru pouvoir refaire le coup syrien via un déploiement massif d’al-Qaïda d’origine syro-irakienne, Hayat Tahrir al-Chaam et Cie que Riyad a embarqué massivement à bord des bateaux à destination du Yémen une fois transités depuis le point de passage koweïto-irakien. C’était sans compter avec ce soldat-stratège innée qu’est tout combattant « houthi » et qui a la victoire et gain militaire dans le sang. La contre-attaque d’Ansarallah contre cette opération de diversion que pilotaient les « meilleurs » commandants de l’US Army et de la Royale Army a été plus que fulgurante : soutenus par les tribus de la région et les habitants d’al-Bayda, Ansarallah ont repris le contrôle d’Al Zaher, mettant un terme à « la victoire imaginaire de Riyad » qui cherche à Al Bayda, « noyer son chagrin d’avoir définitivement perdu Maarib. Mais au-delà de Riyad c’est le Pentagone qui en a eu pour ses grades, lui, qui use et abuse d’un outil de guerre totalement épuisé du nom de » terrorisme ».
La tactique d’Ansarallah est bien connue et pourtant le camp d’en face ne peut rien contre : il laisse l’ennemi avancer avant de passer de façon tonitruante à la contre-offensive et de reprendre en un quatre de tour le terrain perdu. « L’opération a commencé depuis quatre axes. Des dizaines de bases utilisées par des “groupes takfiristes” comme camps et usines de fabrication d’engins explosifs improvisés ont été nettoyées de la présence des mercenaires », a-t-on appris de la chaîne d’information yéménite Al-Masirah. D’importants dégâts ont été infligés aux terroristes au cours de cette opération spectaculaire.
Le quotidien libanais Al-Akhbar souligne : « La joie de Riyad et de Washington n’a pas duré longtemps, car la ville d’al-Zaher à al-Bayda est aux mains des forces de Sanaa. La coalition n’a pas réussi à aplanir le terrain dans le gouvernorat d’al-Bayda en faveur des milices qui lui sont fidèles, en dépit de la réactivation d’Al Qaida sur ce front », précise le journal. Le gouvernorat d’al-Bayda au Yémen revêt d’une importance stratégique, car il est situé aux frontières de 8 gouvernorats, dont le gouvernorat pétrolier de Maarib. 80 mercenaires et d’éléments d’al-Qaïda ont été tués ou blessés la semaine dernière dans deux opérations militaires distinctes de l’armée et d’Ansarallah à al-Bayda.
Le porte-parole du gouvernement de salut national et ministre de l’Information, Dhaif Allah al-Shami, a affirmé que le faux slogan de paix derrière lequel se cache la coalition menée par les États-Unis n’est rien d’autre qu’un signe de tromperie et un moyen de mettre en œuvre son programme de suppression et de domination des nations. « Les États-Unis sont derrière l’opération à al-Zaher. Ils prétendent travailler pour la paix au Yémen ». La victoire d’Ansarallah a coupé le souffle aux Qaidistes qui, bien qu’aguerris, n’avaient jamais vu » de combattants pareils". Abdul Wahab al-Hamiqani, un chef de guerre d’al-Qaïda a reconnu dans un tweet que ce groupe avait perdu contre l’armée et Ansarallah. « Les forces de Sanaa ont réussi à se rendre maîtres du front d’al-Zaher. Nos hommes ont été contraints de se replier sur leurs positions antérieures », a-t-il ajouté.
Mais à quoi jouent les Américains au juste ? Il est vrai que les États-Unis et d’autres puissances « pétrolivores » que l’accompagner dans cette équipée guerrière anti Yémen perdu d’avance, ne croient plus pouvoir préserver Maarib qui va tomber d’une manière ou d’une autre. Ce qu’ils cherchent surtout à sauver, c’est Mahra situé à l’est du Yémen sur les frontières avec Oman et dont les gisement pétroliers, sont depuis longtemps détournées par l’axe Occident/Arabie.
En décembre, Trump a fait venir 600 Marines US dans la province, en dépit de l’opposition de la population et a fait très rapidement étendre l’aéroport militaire d’Al Ghayza sous contrôle de Riyad. Les Saoudiens y déploient des hélicos militaires et des geôles où détenir tout yéménite opposé à l’occupation de la province. C’est là que les USA contrôlent le ciel du Yémen, le trafic d’avions et de drones. Al Bayda et ses terroristes Qaidistes auraient dû créer un rempart contre l’éventuelle avancée de la Résistance vers al-Mahra, une fois Maarib libérée.... Le pari est déjà perdu ...
