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Deux frappes aériennes contre Gaza en 48 heures et les F-16 israélien évitent le ciel de Gaza! Pourquoi?

Des chasseurs israéliens ont bombardé la base militaire de la Résistance, Badr, dans la région de Netzarim, au sud de la ville de Gaza, le 3 juillet 2021. @AFP, illustration

C’est clair, l’Epée de Qods continue à faire saigner Israël et très gravement : la 2ème frappe-spectacle en 48 heures contre Gaza de l’aviation en quasi débandade d’Israël, aviation qui en pleine bataille balistique du mois de mai, a vu de toutes les couleurs dans le ciel de « la petite enclave » de rien,  y compris l’interception de l’un de ses F-35 Adir, puis le tir d’un mystérieux missile sol-air en sa direction lequel tir a failli le buter, méga choc qui a même poussé  Amikam Norkin,  à le reconnaître lors d’un reportage diffusé sur la la chaîne 12 et dire que les missiles de Gaza sont désormais capables «  non seulement de viser nos meilleurs chasseurs dans le ciel, mais encore de «frapper nos bases aériennes » puisque la « furtivité » de ces engins leur fournit la capacité d’échapper au « Dôme de fer » et que leur « précision » fait le reste, à savoir buter un F-16 ou un F-15 stationné là où il faut,  au niveau de son réservoir, de son moteur voire même son système de commande, et bien cette seconde frappe-spectacle anti-Gaza a confirmé une chose : le pire est loin d’être derrière Israël. Et Comment ? Désormais l’entité se voit dans l’obligation de faire décoller ses F-16 Falcon multirôle non pas pour contrer les missiles palestiniens mais pour endiguer des ballons !

Et c’est vrai puisque c’est dit noir sur blanc dans le communiqué de l’armée sioniste qui sans crainte du ridicule reconnait être dans l’incapacité d’empêcher ces ballons d’avoir l’effet de missile quand ils percutent «  la colonie d’Eshkol », ou autres colonies limitrophes de Gaza et qu’ils provoquent des incendies « géants propres à rendre à une entité criminelle la pièce de ses 70 ans de politique de terre brûlée.

Vidéo: l'usage du missile Standoff au lieu de bombe, I'armée de l'air israélienne a peur du ciel de Gaza/Fars

 

La seconde frappe aérienne d’Israël. Mais l’équation « F-16 VS ballon » n’est qu’un seul aspect de ce « diagnostique vital » que la quasi-totalité des analystes ont déclenché à l’endroit de la force aérienne sioniste et son réel effet en termes militaire, à la sortie de la bataille balistique du mois de mai. En effet, Ce dimanche 3 juillet à l’aube, des avions de chasse israéliens ont bombardé à coup de missiles stand off trois cibles : la base militaire des brigades de Qods, Badr, dans la région de « Netzarim », au sud de la ville de Gaza, pas loin du Néguev puis un site naval Safina au nord-ouest. Puis puisque les incendies liés aux ballons rendent les colonies inhabitables et que cela fait particulièrement mal, les frappes israéliennes ont visé des terres agricoles à l'ouest  d’al-Karama .

Quel a été l’arme de frappe ?

Des missiles Standoff, à tirer à distance, et bien loin du ciel de Gaza et ce, pour la simple et bonne raison que les avions israéliens ont peur de ces « missiles sol air palestiniens qui peuvent buter un F-16 ou un F-15  » et qui risquerait de la sorte d’infliger le plus grand scandale qui soit à l’aviation israélien à savoir abattre un F-16 dans le ciel de Gaza ! La presse sioniste ne s’y arrête pas mais Safa, l’agence de presse palestinienne le relève en quelques mot : « Les combattants de la Résistance palestinienne ont également tiré vers les avions de combat israéliens dans le nord de la bande de Gaza avec des systèmes de Défense anti-aériens».

Evidemment Safa n’est pas censé en donner de plus amples indications mais rien qu’à la lecture de ces quelques mots, le message est passé : Gaza est doté d’une Défense aérienne. Cette Défense comme l’a reconnu Norkin, est non atteignable aux frappes israéliennes puisqu’elle est inconnue de nature et non localisable. C’est à peu près le même principe que celui qui régit les missiles de la Résistance, lesquels apparaissent opèrent puis disparaissent sans laisser aucune trace. Certaines sources n'écartent pas le fait que Gaza soit désormais doté du système de DCA "Ya Zahra", qui compte des dispositifs de reconnaissance, d'interception et de destruction et est conçu pour abattre les avions, les hélicoptères et même les drones. Il s'agit d'une DCA mobile, capable d'intégrer un système de DCA intégrée et il est surtout à même d'engager plusieurs cibles à la fois. Son système d'interception est totalement automatique et est fait pour opérer dans n'importe quelle condition climatique. C'est une DCA tactique et rapide doté des censeurs visuels et thermiques pour interception et des distanciomètres laser qui lui permettent de remplacer rapidement les radars et agir parfaitement indépendamment des conditions métrologiques. 

Photo1 et 2 : Le système "Ya Zahra" et son missile intercepteur du syst-me Ya Zahra 

Et son missile intercepteur? Il s'appelle " Shahab Saqeb" et c'est un engin qui mesure 2.9 mètres de long et a une vitesse de 740 mètres par seconde. La portée en est de 500 à 8500 mètres quand il s'agit des cibles d'une vitesse de 400 mètres par seconde et de 10 kilomètres face aux cibles de 300 kilomètres par seconde et 11 kilomètres pour faire face aux hélico. D'ailleurs on l'aura remarqué, les hélico sionistes ont été les grands de la bataille de mai. 

Mais le raid du 4 juillet portait aussi le trace d’une autre stigmate, celle que la Résistance a infligé à la marine sioniste : ce site de navigation Safina que les avions sionistes ont tenté de frapper hier soir, sans le pouvoir, occupe une place à part depuis qu’il est soupçonné par Israël d’être le centre d’où ont été lancés en mai les missiles antinavires ou des vedettes rapides piégées à l’assaut des corvettes israéliennes qui avaient pour mission de protéger le site offshore Tamar et les gazoduc annexes.  En effet l’un des volets les plus durement censurés de la méga opération  « Epée de Qods » aura été ce volet naval qui a vu l’émergence non seulement d’une force navale asymétrique palestinienne composée de ce qu’Israël en connaissait déjà à savoir des commandos marins, mais aussi de ce qu’il ignorait totalement et qu’il a découvert, ahuri, à savoir les drones sous-marins voire des torpilles qui ont réussi tout au début du conflit à pousser l’entité à fermer l’un de ses principaux sites gaziers.

Mais tout ceci ne pèse pas grand-chose si on ne tient pas compte d’un autre aspect de cette prolongation dans le temps et dans l’espace de l’Epée de Qods qui continue à faire saigner Israël : Quelques heures avant que Bennett ne donne l’ordre d’un second raid bidon contre Gaza, le monde entier a appris la libération de la première ville palestinienne par les jeunes de la Cisjordanie. La censure ambiante n’a pas laissé l’info avoir l’écho qui mérite n’empêche que cette Beita située dans la colonie d’Evyatar que les colons ont précipitamment évacué, puisque l’armée sioniste leur a dit qu’elle n’en peut plus et que la branche cisjordanienne de la Résistance est plus forte qu’elle,  a été libérée dans le vrai sens militaire du terme … et comment ?

Sur fond d’un agent « Abbas » et un appareil de renseignement de l’AP qui ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes, Allon Ben David évoque ainsi dans les colonnes de Maariv la réalité du front intérieur que Tel-Aviv cherche à cacher aux yeux du monde entier  :

 « On n’est plus au seuil de la troisième Intifada mais bel et bien là-dedans ! il ne s’agit plus de « heurts habituels » mais d’une vraie guérilla à l’échelle de toute la Cisjordanie où nos meilleurs forces d’élite ne peuvent plus rien ! Ce sont des combats militaires sans précédent avec des milliers de jeunes Palestiniens dont beaucoup sont armés et bien entraînés. Abbas a perdu le contrôle de la situation. Des milliers de Palestiniens ont participé aux manifestations anti-Abbas sur fond de face-à-face avec Israël, ce qui fait voler en mille éclat toutes les prévisions de nos appareils sécuritaires, Shin Beth, Amman, et autres lesquels ne cessent de prétendre que la Cisjordanie n’entrera pas en guerre ».

Et l’article se référant à un des officiers de l’armée sioniste d’ajouter : « Avant l’armée ne faisait face aux manifs qu’une ou deux fois par semaine. Désormais on fait face à quatre ou cinq manifestations par jour ! et la plupart sont concentrées autour de la colonie d’Evyatar ». C’est là qu’Israël a tué ces dernières semaines 35 Palestiniens : «  C’est sans précédent ! L’armée (sioniste) n’a jamais été forcée à en liquider autant. L’Autorité autonome se perd, elle ne contrôle plus rien et Israël danse au bord du volcan… «  Et dit que la colonie d’Evyatar, Israël l’a construit au pied du mont Sabee, mont stratégique qu’Israël a colonisé rien que pour amonceler les territoires palestiniens et empêcher l’émergence d’une Palestine.. ; Mercredi Bennett a signé de ses mains le décret de son évacuation : «  Quelque chose me dit qu’Israël a perdu définitivement quelque chose au mois de mai et pour cause des missiles qu’il n’a pas su contrer, dit Ben David…. Et si le premier missile sol-air anti F-16 israélien était tiré de la Cisjordanie ? Avec la Cisjordanie et les colonies sionistes qui y sont poussés comme des champignons, le problème est qu'Israël ne peut la frapper ... Cela s'appelle une DCA "inée" ou mieux, une revanche de l'histoire 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV