A la suite de l'opération d'hier en Cisjordanie occupée, qui a entraîné trois blessés parmi les soldats israéliens, les médias sionistes ont fait état des inquiétudes face à l'escalade des tensions en Cisjordanie ainsi que la possibilité d'autres opérations anti-israéliennes.
Préoccupée par la reprise des opérations de la Résistance, l'armée israélienne est en état d'alerte et s’est déployée en masse dans différentes zones en Cisjordanie; les responsables israéliens de sécurité estimant que l'opération ne sera pas la dernière.
Accompagné de plusieurs hauts commandants de l’armée Israélienne, Avio Kochavi, chef d'état-major de l'armée israélienne s’est rendu sur les lieux de la fusillade, a indiqué l’armée Israélienne dans un communiqué publié ce lundi 3 mai.
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Cherchant éviter toute nouvelle tension, l’armée israélienne augmente ses effectifs en Cisjordanie et y multipliera les opérations au cours des prochaines semaines, a fait savoir Kochavi qui a précisé : " Depuis hier, un grand nombre de nos soldats, avec l'aide de responsables du renseignement, tentent de retrouver les auteurs de l’attaque et continueront de le faire jusqu'à ce que la mission soit terminée”, d’après le Jerusalem Post.
"Les forces de l'armée poursuivent leurs opérations militaires dans la région”, annonce dans un communiqué l’armée israélienne qui fait état du déploiement de plus de troupes dans la région à la lumière des événements récents.
Auparavant, il a été signalé que l'armée sioniste avait renforcé les mesures de sécurité dans la région et y avait envoyé davantage de soldats, craignant une répétition de l'opération de fusillade palestinienne en Cisjordanie.
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Hier, dimanche 2 mai, les médias locaux ont rapporté qu’un Palestinien avait tiré sur les troupes israéliennes après être descendu de sa voiture près du checkpoint sioniste à l’entrée de la ville de Kfar Tafouh, blessant trois sionistes.
L'ancien Premier ministre israélien, Ehud Olmert, a également averti samedi dans une note du Jerusalem Post que les attaques sionistes provoqueraient une réaction palestinienne sous forme d’une nouvelle Intifada.
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Depuis le début du mois sacré de Ramadan, le régime sioniste a interdit aux Palestiniens de se réunir sur l’esplanade Bab al-Amoud dans la mosquée d’al-Aqsa pour organiser les cérémonies religieuses. Au cours de la semaine dernière, la ville sainte de Qods a été le théâtre d'attaques intensifiées des forces israéliennes contre des Palestiniens qui ne cessent de souligner leur opposition au déploiement des troupes israéliennes dans la mosquée et aux complots visant à la diviser.
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Dans ce contexte l’analyste israélien, Avner Ben-Zaken, estime que le système politique au pouvoir n'est pas le bon et qu’Israël est au bord de la guerre civile; avertissant que le régime sioniste est confronté à une crise historique qui ne peut être résolue qu'en modifiant le système électoral, rapporte le journal Maariv.
Évoquant les différends entre les responsables politiques sur les territoires occupés qui sont, selon lui, à l’origine de la crise, il souligne la nécessité urgente des changements structurels que devraient subir les institutions gouvernementales.
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Et lui de faire noter que lors des quatre élections récentes, deux phénomènes étranges se sont produits; primo, aucun politicien sioniste n'a mentionné le dysfonctionnement du système électoral, secundo, les deux principales factions politiques se battent depuis deux ans dans un conflit sans fin sans vainqueur.
“Le régime sioniste est au bord d'une crise historique; car, le système politique existant n'est pas en mesure d'offrir une solution, mais se concentre plutôt sur les politiques tribales et personnelles”, a-t-il poursuivi en indiquant que les récentes manifestations sur les territoires occupés montre qu’Israël est malade.