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L'armée saoudienne en révolte contre MBS; SOS à Bennett

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane. ©AP

Le prince héritier d'Arabie saoudite semble ne pas être au courant des développements dans la région et la guerre de 11 jours entre Gaza et Israël ne lui a apparemment pas servi de leçon. Dans des circonstances où l'élection d'Ebrahim Raïssi à la présidence iranienne a sérieusement semé un vent de panique chez les responsables sionistes, voici que MBS, dans une démarche ridicule, implore l'aide israélienne pour affronter l'Iran puisque le retrait des systèmes Patriot sous l'ordre de Biden a bien inquiété à la fois les pays arabes, en particulier l’Arabie saoudite, mais aussi Israël.

Des sources saoudiennes ont déclaré que le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane dans une lettre à Naftali Bennett félicitant ce dernier pour son élection en tant que Premier ministre du régime sioniste a annoncé que son adhésion à tous les accords antérieurs avec le régime sioniste conclus sous le mandat de Benjamin Netanyahu serait maintenue.      

Dans son message au nouveau Premier ministre israélien, il a exprimé l'espoir que le cabinet de Naftali Bennett poursuivrait sérieusement le dossier iranien et s'opposerait à la menace présumée de l'Iran dans la région.

Selon les mêmes sources, c'est l'annonce du retrait militaire américain des pays d'Asie occidentale, dont l'Arabie saoudite, qui a contraint MBS à écrire une telle lettre.

Bien qu'un porte-parole de la coalition saoudienne, en réaction à l'intention de Washington de retirer ses systèmes de défense aérienne d'Arabie saoudite, ait affirmé que le pays était capable de se défendre même sans accès aux équipements américains, la réalité montre le contraire, surtout si l'on tient compte des attaques continues des unités de drones et de missiles de l’armée yéménite qui prennent pour cible les installations vitales en profondeur du territoire saoudien.

Jason Greenblatt, l'ancien envoyé spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient a déclaré en mars dernier que le gouvernement saoudien était toujours déterminé à signer un accord de compromis avec Israël pour autoriser que le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid emprunte l'espace aérien saoudien pour se rendre aux Émirats arabes unis. 

En septembre 2020, le roi saoudien Salmane ben Abdelaziz initié par MBS a publié un décret révoquant Fahd ben Turki, commandant en chef des forces de la coalition saoudienne au Yémen, pour corruption. Par ailleurs, son fils a été évincé de l’émirat d’al-Jawf pour la même raison. Les ordres ont été émis directement par MBS.

Selon les experts politiques les arrestations, ordonnées par la commission anti corruption dirigée par ce dernier, seraient une manière d’étouffer les contestations internes avant le transfert formel du pouvoir par son père, le roi Salmane.

Le renommé lanceur d'alerte saoudien, Mujtahid, a déclaré que Fahd bin Turki a été arrêté après que Mohammed ben Salmane a interprété certains de ses comportements comme un prélude à un coup d'État contre lui par les forces sous son contrôle. Ce qui confirme cette idée, c'est l'arrestation de son fils Abdul Aziz ben Fahd, ainsi qu’un groupe d'officiers supérieurs saoudiens.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV