Ces accords d'Abraham que Trump le sioniste a cru pouvoir "léguer " à la postérité n'a eu enfin du compte qu'une vie particulièrement courte : il est né au forceps en septembre 2020 pour s'écrouler en avril 2021 sous le poids d'une capitulation, celle de l'Arabie sioniste des Salmane. A vrai dire, ni les Américains ni mêmes les Sionistes n'ont jamais cru qu'un traité si contraire aux percepts islamiques et si méprisant de la volontés des foules entières des Musulmans puisse avoir une quelconque chance de survie. Ce que cherchait l'Amérique aura été surtout de se débarrasser d'une entité devenue au file du temps un fardeau financier, militaire voire géostratégique qui au lieu de veiller aux intérêts US, lui devenaient totalement nuisible.
Certes, les accords d'Abraham ont permis à l'entité de nourrir l'illusion de s'étendre jusqu'aux ports du golfe Persique, de s'offrir une certaine profondeur maritime à défaut d'une profondeur terrestre qu'il n'a jamais eue, d'être en mesure d'espionner l'Iran, d'y commettre même des attentats comme celui ayant visé le scientifique nucléaire en chef iranien en novembre dernier, voir même d'ouvrir un front naval anti Résistance dans le golfe Persique. Mais tout ceci n'a été qu'une illusion. Depuis le 11 avril date à laquelle "Hyperion Ray "a été abattu sur son trajet de la mer Rouge vers Fujaïrah, à peine quelques semaines après l'attaque contre Hélios Ray près du détroit d'Hormuz et Lori, en plein océan Indien, Israël a compris que les accords d'Abraham risquait de lui être fatal. Restait les "vaches à lait" de l'histoire que l'entité sioniste espérait pouvoir encore continuer à traite en ces temps de marasme économique et sociale et de crise politique d'envergure en Israël où les caisses de l'Empire sont vide et où l'Amérique a elle-elle-même besoin qu'on vole à son secours.
L'effroi israélien a été incommensurable il y a trois jours quand Financial Times a levé le coin du voile sur les pourparlers secrets en cours entre Arabie des Salmane et Iran, pourparlers tenus à l'insu d'un Israel qui de surcroit a été royalement roulé dans la farine par Ben Salmane. Selon Haaretz qui revient sur cet épisode, ces pourparlers qui se seraient déroulés entre les hautes autorités sécuritaires des deux pays à Bagdad et sous l'égide du PM irakien Kazemi spécialement reçu par le roi Salmane qui lui aurait demandé cette médiation, auraient été marqué par un coup anti Netanyahu: Le 9 avril alors même que Saoudiens et Iraniens discutaient dans la zone verte, Netanyahu, le floué, cherchait comment attaquer le navire militaire iranien Saviz en mer Rouge et s'acheter de la sorte, l'ire et la riposte de l'Iran.
Haaretz dit: " Et dire que Ben Salamne qui voulait se doter d'un atout dans ses négociations avec Téhéran a cherché à l'avoir sur le dos d'Israël car si Netanyahu avait été au courant de ces rencontres, il n'aurait jamais accepter d'attaquer "Saviz", d'ouvrir la boite de Pandore iranien, ce , en plein mer Rouge à quelques pas d'Eliat qui est désormais exposé à la fois aux missiles iraniens et aux missiles d'Ansarallah sans parler des drones irakiens tout fraichement dévoilés et braqués en direction d'Israël"
" Israël est emporté par une vague d’inquiétude et cette inquiétude ne va que grandissant à l'idée d'avoir à face face à l'Iran et à ses alliés libanais, irakiens, yéménite, gazaoui, seuls et sans soutien du Golfe. Israël se croit profondément empêtré dans un jeu de dupe, lâché d'abord par les États-Unis et ensuite par ses alliés arabes. Du côté iranien, tout semble avoir été calculé, et cette préméditation millimétrique commence peu à peu à porter ses fruits, Ben Salmane et Ben Zayed n'ayant plus aucun choix que de quitter la coalition anti Iran.
Ce n'est plus un secret pour personne que le Royaume d'Arabie saoudite a été impliqué dans une guerre désormais totalement perdue au Yémen, où il a épuisé sa force, son prestige, ses ressources énergétiques désormais partout dans le viseur des missiles de précision et des drones armés d'Ansarallah. Pour s'être entêté à tuer , à bombarder, à affamer les Yéménites, Riyad comprend, au seuil de la chute de Maarib que ses cartouches sont épuisés et il risque de perdre totalement sa place de premier producteur pétrolier si les attaques houthis se poursuivent. C'est à peine si le royaume est vivable, tant les coups se succèdes à Riyad, Djeddah, Yanbu, Dhahran, Khamis Mushait et Jizan, et ce, sous les yeux parfaitement impuissants des DCA multicouches occidentales. Poursuivre une telle guerre relève désormais du suicide militaire politique et moral surtout que l'armée saoudienne ne suit plus le trône sur ce point.
Et puis à quoi devra se tenir Ben Salmane pour continuer à résister à cette tentation si grande de reprendre la langue avec l'Iran? Les USA n'ont ils pas été la partie qui ont poussé Riyad vers la guerre pour les intérêts gaziers d'Israël? Ne sont ils pas à l'origine du bradage des actions d'Aramco , le joyau de la couronne économique du royaume, du gel de la plupart des projets d' infrastructures au royaume? A qui reprocher le déficit abyssal des finances saoudiennes si ce n'est au binôme Guerre/ Contrats d'armements? Et dire que Riyad a fait autant de sacrifice sans même que Biden daigne d'entendre son appel pour être présent aux négociations de Vienne. Alors pourquoi ne pas négocier directement avec l'Iran.... Au diable, Israël ...