Le vendredi 21 mai, Keneth McKenzie, commandant en chef du CentCom auquel s’est rallié Israël juste avant que le régime Trump ne disparaisse du circuit pour de bon, s’est rendu en catastrophe dans l’est de la Syrie, et plus précisément à Deir ez-Zor, non pas tant pour superviser les infiltrations de terroristes daechistes depuis la prison d’al Hol à Hassaké vers l’Irak voisin- un pont héliporté continuant à le faire sans faille- que pour faire un constat d’échec : la tentative US/Israël à inverser l’équation Missile = Armée de l’air en défaveur de la Résistance ayant lamentablement échoué. Mais McKenzie ne s’est pas contenté de se dire inquiet de voir les « petits drones iraniens envahir toute la région », drone « contre quoi les USA n’ont aucune solution dans l’immédiat ».
Une partie de son discours a été adressée à la Russie qu’il a menacée avec ses chars Bradley, en laissant entendre que ces convois militaires qui arrivent par dizaines chaque mois en Syrie où ils renforcent le réseau de pillage systématique du pétrole en direction de la Turquie comptaient de « beaux chars Bradley » propres à dissuader les Russes d’en vouloir du mal aux troupes US. Ce qui veut dire que le duo Biden-Austin se croit réellement capables de maintenir la présence militaire US en Syrie, malgré la Syrie, la Russie et la Résistance. Plus d’un analystes a cru voir à travers cette menace, l’écho de accalmie constaté depuis 10 jours en Irak. Or à peine quelques heures après le début de la trêve Israël/Gaza, les attaques visant les convois logistiques US en Irak ont repris, la Résistance irakienne ayant promis de les intensifier. Mais la Russie est-elle restée insensible aux menaces de McKenzie ?
Il y a quelques heures, trois navires d'assaut amphibies américains, transportant des marines, sont entrés dans la mer Méditerranée en passant par le détroit de Gibraltar. Au départ, on supposait que les navires de guerre américains resteraient dans la partie ouest de la mer Méditerranée, mais ils se sont déplacés vers l'est, présageant une virée vers la Syrie. Néanmoins, il y a une autre hypothèse : les navires pourraient se diriger vers la mer Noire, ou, ce qui est le plus sûr pour la Syrie et ses alliés, vers l'Égypte, pour être envoyé au Moyen-Orient.
Selon Avia-pro, le groupe de navires amphibies américains comprend le navire d'assaut amphibie universel Iwo Jima, le navire d'assaut amphibie San Antonio et l'USS Carter Hall, qui peut transporter plus de mille Marines américains.
Cette expédition coïncide avec le départ d'un groupe de frappe porte-avions de la marine britannique vers la région, ce qui n'exclut pas la possibilité que les États-Unis et la Grande-Bretagne agissent ensemble.
Les médias occidentaux rapportent que le missile hypersonique russe "Zircon" a été testé et utilisé en Syrie. Selon les informations à la disposition de l'agence de presse Avia.pro, le missile de croisière hypersonique Zircon a été lancé par un navire de guerre russe depuis les eaux de la mer Méditerranée et a frappé avec succès une zone terroriste.
"Des rumeurs circulent selon lesquelles la Russie a testé le missile hypersonique Zircon en Syrie. Le missile Zircon a été tiré depuis un navire de guerre russe. Shoigu n'a pas confirmé cette information, mais a confirmé la poursuite des essais de missiles, sans préciser le lieu d'opération. Il devrait entrer en production en série l'année prochaine", rapporte Bulgarian Military.
Les experts notent que même si pour le moment ces données ne sont pas du tout vérifiées, compte tenu des essais des dernières armes russes en Syrie, les informations détaillées pourraient bien correspondre à la réalité.
"Pas un seul lancement de missile au large des côtes syriennes ne passe sans un contrôle étroit de l'OTAN, cependant, de tels tests auraient bien pu être déguisés comme étant touchés par un missile de croisière Calibre, puisque le Zircon ne développe une vitesse hypersonique qu'au stade final du vol", affirme un analyste d'Avia.pro.
Le site a également fait part des attaques aériennes des forces aérospatiales russes contre des terroristes opposants au gouvernement de Damas à Idlib.
La semaine dernière, l'aviation des forces aérospatiales russes a effectué des missions de reconnaissance et attaqué activement les terroristes anti-Assad dans la province syrienne d'Idlib. Les terroristes et les Casques blancs auraient pris possession d'au moins six conteneurs de chlore et se préparent à les utiliser contre la population à l’approche du scrutin présidentiel en Syrie. Par ailleurs, le groupe de frappe des porte-avions de la mer Méditerranée de la marine britannique, dirigé par le porte-avions Queen Elizabeth, se dirige vers l'est du pays.
Entre autres, Avia.pro a rendu publiques des informations selon lesquelles il y a quelques jours, les repaires des terroristes étaient en effet activement surveillées par des drones de reconnaissance russes. De puissantes frappes ont néanmoins visé les terroristes, ce qui pourrait vraisemblablement éliminer les substances toxiques en leur possession.