TV
Infos   /   A La Une   /   Moyen-Orient   /   Amériques   /   L’INFO EN CONTINU

Déploiement de missiles tactiques US aux portes de l'Iran, de la Chine et de la Russie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats américains dans la province de Helmand en Afghanistan, le 2 juillet 2009. @AFP

L'USS Eisenhower, des B-52 et des missiles balistiques tactiques à déployer en Afghanistan: avouons que l'arsenal que le Pentagone de LIyod Austin compte déployer pour "assurer le retrait sain et sauf" des troupes US d'Afghanistan a quelque chose de bien disproportionné. A quoi joue l'Amérique? Plus d'un analyste y verrait une tentative destinée à inverser la donne militaire dans une Asie de l'ouest où les drones font désormais le poids autant que les chasseurs sophistiqués US. 

C'est ainsi que l'armée américaine a annoncé qu'elle déploierait des lance-missiles balistiques tactiques en Afghanistan sous le prétexte de faciliter le retrait des troupes de ce pays. Citant le Commandement central des États-Unis (CentCom), l’agence de presse Sputnik a rapporté : « Des systèmes de missile d'artillerie à haute mobilité seront transférés depuis le Koweït à l’Afghanistan pour soutenir le retrait des troupes américaines ».

Pendant le processus de retrait de 2500 GI’s d'Afghanistan, le nombre de militaires stationnés dans le pays devrait augmenter dans les premiers stades, puisque l'infrastructure résultant de la guerre de 20 ans en Afghanistan doit être coordonnée dans le sens de l'évacuation des forces US.

Alors un retrait ou une manœuvre de diversion? C'est la presse US qui répond : “le Pentagone, les agences d’espionnage américaines, et les Alliés occidentaux sont en train de mettre au point des plans pour déployer dans la région une force moins visible mais encore puissante, comprenant des drones, bombardiers à longue portée et réseaux d’espionnage selon l’ordre de Biden, rapporte encore le New York Times. "Ainsi les USA retirent leurs 2 500 soldats,  mais le Pentagone a actuellement en Afghanistan environ 1 000 militaires en plus de ceux publiquement reconnus, appartenant à des forces spéciales sous les ordres du Pentagone et de la CIA », auxquels s’ajoutent plus de 16 000 mercenaires US qui pourraient être employés pour entraîner les forces gouvernementales afghanes.

But officiel du nouveau plan stratégique? « Empêcher que l’Afghanistan ne ré-émerge comme base terroriste pour menacer les États-Unis ». Le but réel demeure celui d’il y a vingt ans : avoir une présence militaire forte dans cette aire au carrefour entre le Moyen-Orient, l’Asie centrale, méridionale et orientale, de première importance stratégique surtout à l’encontre la Russie et de la Chine et évidemment l'axe de la Résistance. Et comment? 

Financer carrément les Talibans de façon à en faire un vecteur de tension à la fois contre la Chine, l'Iran et la Russie ; le secrétaire d’État Antony Blinken et propose que les États-Unis reconnaissent officiellement et financent les Talibans, car de cette façon « après avoir pris le pouvoir, partiellement ou totalement, ils pourraient gouverner moins durement pour obtenir la reconnaissance et le soutien financier des puissances mondiales ».

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV