A l'heure des grands mouvements de troupes US/OTAN en Ukraine à qui le " Sultan" a livré ses Bayraktar pour rendre service à l'administration Biden et s'éviter un coup de force identique à celui de 2016, la Russie n'a plus aucune raison de le faire dans la dentelle.
Après la série de frappes aux missiles tactiques et pluritonnes d'Iskandar et de Tochka de la semaine dernière pulvérisant des sites de contrebande de pétrole syrien tenus par le couple Erdogan/Biden, l'heure est cette semaine aux frappes aériennes: 90 frappes contre l'est de Hama, Tabqa dans la banlieue de Raqqa, et Homs évidemment où les Américains continuent à exfiltrer les terroristes daechistes depuis al Hol et d'al Tanf. Parallèlement "Liwa al Qods" et les forces populaire syriennes ont mené ce matin de vastes opérations de nettoyage à l'est de Deir ez-Zor. Plus au nord à Idlib, la Russie a usé pour la première fois d'un système de frappe dit une bombe une cible.
Le site militaire russe, Avia.pro fait noter que les drones russes Orion et Walker sont utilisés en Syrie où ils ont effectué de nombreuses frappes avec l'utilisation de munitions optimisées bien que la Russie n’ait pas annoncé leur utilisation en Syrie. Selon les données mises à la disposition de la rédaction d'Avia.pro, le guidage et l'ajustement des frappes des drones russes ont été effectués à l'aide des systèmes de reconnaissance, de contrôle et de communication Strelets-M. Et les systèmes Strelets-M, ainsi que les derniers drones, ont été utilisés plusieurs dizaines de fois : la Russie ayant utilisé activement ses drones en Syrie pour frapper des positions terroristes dans le nord, le nord-ouest et le centre du pays.
Plus d'un analyste y a vu une dent russe contre l'appui en drone d'Ankara à Kiev. En effet, le Sultan continue à défier la Russie sur ce front bien que tout le monde sache que Bayraktar et ses exploits supposés contre la DCA russe au cours de l aguerre du mois d'octobre dans le Haut Karabakh n'ont été qu'une arnaque, toute une vaste opération de reconnaissance impliquant les avions de reconnaissance US ayant précédé ces frappes au drone.
Du coup, ce drone "russe" abattu ce lundi au-dessus de la province syrienne d'Idlib a l'air de l'avoir été plutôt l'axe US/OTAN que la Turquie. Selon les données de l'agence de presse Avia.pro, il s’agit d’un Orlan-10. Selon un certain nombre d'hypothèses, le drone aurait pu tomber en raison d'un dysfonctionnement technique. À en juger les données publiées, par Avia.pro, il y a dans cette zone des "problèmes GPS, des interruptions de communication, etc. Il y a environ un an, la Turquie a déployé ses systèmes de guerre électronique dans cette région du nord de la Syrie, venu droit des Etats-Unis. On sait qu'aucun tir au sol n'a été effectué sur le drone, ce qui confirme l'information sur la destruction du drone via la guerre électronique. C'est déjà un degrè moindre de technicité pour une Turquie qui bombant le torse en a mis plein le poche à la faveur des drones made in Turquie, dont les moteurs viennent du Canada et d'Australie".
Drones russes utilisés régulièrement contre les terroristes