Le porte-parole des forces armées yéménites a déclaré qu'elles avaient mené une opération à grande échelle avec 18 drones et huit missiles balistiques au fin fond du territoire saoudien.
Au cours de l'opération, les installations de la compagnie pétrolière d’Aramco à Ras Tanura, à Yanbu, à Rabigh, à Jizan ainsi que la base aérienne du roi Abdelaziz à Dammam ont été prises pour cible.
Yahya Saree a déclaré que les installations d’Aramco avaient été frappées par 12 drones Samad-3 et huit missiles de type « Zolfaqar », « Badr » et « Sa'ir ».
Il a déclaré que des sites militaires à Najran et Asir avaient également été visés avec six drones Qassef-K2.
Le commandant yéménite a souligné que les combattants yéménites sont prêts pour des opérations militaires plus intenses.
Le porte-parole de l’armée yéménite a appelé toutes les entreprises étrangères et les citoyens saoudiens à s’éloigner des sites militaires sensibles ; parce que ces lieux sont les « cibles légitimes » des forces yéménites.
« Cette attaque a été menée dans le cadre d'une réponse légale à l'escalade du conflit et à la poursuite du siège du Yémen par la coalition pro-Riyad », a-t-il ponctué.
Dans ce droit fil, Mohammed Abdel Salam, porte-parole d’Ansarallah et chef de l'équipe négociatrice du gouvernement de salut national du Yémen (basé à Sanaa), a déclaré dans une interview que le gouvernement saoudien agissait comme s'il était un médiateur neutre.
Il a déclaré à Al-Mayadeen que la proposition du gouvernement saoudien était illogique aussi bien dans sa forme que dans son contenu, car elle appelait au dialogue, comme si le gouvernement saoudien était un médiateur neutre.
« L'initiative saoudienne comprend diverses insultes et menaces, et cela suffit pour que nous n'y prêtions aucune attention. Le plan a été présenté sur fond de la poursuite des attaques et du siège du Yémen, sous la direction américano-britannique. Ces deux pays sont pleinement conscients du processus de siège et de son mécanisme. De manière qu’un officier britannique est responsable d'une cellule qui permet aux navires d'entrer dans la mer Rouge ou d'en sortir. Cette cellule est dirigée par les Saoudiens, les Américains et les Britanniques, et l'équipe de Mansour Hadi n'a aucune information sur l'arrivée et le départ des navires et n’est pas au courant », a-t-il précisé.
Le porte-parole d’Ansarallah a également qualifié le plan de Riyad de « très superficiel », avant d’ajouter : « Le gouvernement saoudien n'est pas un médiateur pour se réserver le droit de donner de telles propositions, et en plus le gouvernement saoudien doit d'abord abandonner son bellicisme et cesser ses hostilités, pour enfin proposer un plan. Des milliers de personnes meurent au Yémen en raison du siège et du manque de nourriture et de médicaments. Il nous est impossible dans cet état d'accepter la continuité d'un siège. »