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Que les États-Unis retirent leurs troupes du Yémen

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Ansarallah a appelé les États-Unis à retirer leurs forces du Yémen. (Photo d'illustration)

Le président du Conseil suprême de la Révolution du Yémen a appelé les États-Unis à retirer leurs forces du Yémen. 

Mohammed Ali al-Houthi a réagi, ce lundi 15 mars, sur son compte Twitter, aux récents commentaires d’Antony Blinken, secrétaire d’État américain, qui avait rejeté toute intervention militaire et influence étrangère au Yémen.  

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Le président du Conseil suprême de la Révolution du Yémen a déclaré que les commentaires de Blinken sur le soutien à un Yémen libre de toute influence étrangère étaient « positifs ». Il a ajouté que les États-Unis devraient appuyer leurs intentions en mettant fin à leur implication dans les opérations militaires menées par la coalition dirigée par l'Arabie saoudite contre le Yémen. 

« Les propos de Blinken portant sur le rejet de toute ingérence étrangère au Yémen sont positifs et nous nous attendons à ce que les États-Unis retirent leurs forces, conseillers, et armes et qu’ils ordonnent à leur Force navale de lever le blocus du Yémen. C’est ce que nous attendons et ce sont de telles mesures qui sont conformes à de tels propos », indique le tweet.  

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Dans la foulée, le porte-parole du département d'État américain, Ned Price, a déclaré, dimanche 14 mars, dans un communiqué, que le secrétaire d'État américain avait confié à l'envoyé spécial de l'ONU pour le Yémen que Washington prévoyait de « redynamiser les efforts diplomatiques » pour mettre fin à la guerre au Yémen, réitérant la position de l'administration Biden selon laquelle il n'y a pas de solution militaire au conflit.
« Il [Antony Blinken] a souligné que les États-Unis soutiennent un Yémen unifié et stable, exempt de toute influence étrangère et qu'il n'y a pas de solution militaire au conflit », a ajouté Ned Price. 

La coalition d’agression saoudienne mène une guerre dévastatrice contre le Yémen, depuis 2015, en profitant du soutien de certains pays occidentaux dont les États-Unis. 
Les bombardements sans répit des infrastructures du Yémen par la coalition d’agression saoudienne y ont causé « la pire crise humanitaire du monde », terme utilisé par les Nations unies pour décrire la crise sévissant au Yémen. 
Les forces de l’armée et les combattants des Comités populaires ont enregistré d’importantes percées, pendant les semaines dernières, dans la province stratégique de Maarib et ils se trouvent actuellement à trois kilomètres de la ville de Maarib, chef-lieu de la province. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV